Bonjour, j'ai une dissertation sur le sujet: peut-on ne pas suivre sa conscience morale? Mais je n'arrive vraiment pas à faire l'introduction qui doit comporter une accroche, l’explication des mots importants, des reformulations du sujets et les enjeux. Je bug vraiment si quelqu'un pouvait me la faire pour me donner une idée ce serait sympa! Merci!!!
Quand ce n’est pas la satisfaction et le sentiment du devoir accompli, c’est un manque de liberté amer que nous ressentons après avoir écouté notre conscience. En effet, se laisser guider par une voix universelle et commune à tous les hommes peut parfois frustrer. La sensation de ne pas être maître de ses propres décisions, et paradoxalement de ne pouvoir "agir en son âme et conscience", définit bien ici la conscience comme receleur de liberté. Ce manque de liberté peut alors conduire à un mal-être, contrairement au bonheur évoqué par Fournier. Ainsi, Emil Michel Cioran écrit dans De L’Inconvénient d’être né : "La conscience est bien plus que l'écharde, elle est le poignard dans la chair".
Ecouter ou non sa conscience reste un choix pour l’Homme. Si cette "petite voix" reste audible pour chaque individu, elle peut être librement ignorée. Néanmoins, se pose l’interrogation de la capacité morale, car ne pas écouter sa conscience implique alors un sentiment de faute et de culpabilité, dont l’intensité dépend du caractère de chaque individu.
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Bonjour,
Quand ce n’est pas la satisfaction et le sentiment du devoir accompli, c’est un manque de liberté amer que nous ressentons après avoir écouté notre conscience. En effet, se laisser guider par une voix universelle et commune à tous les hommes peut parfois frustrer. La sensation de ne pas être maître de ses propres décisions, et paradoxalement de ne pouvoir "agir en son âme et conscience", définit bien ici la conscience comme receleur de liberté. Ce manque de liberté peut alors conduire à un mal-être, contrairement au bonheur évoqué par Fournier. Ainsi, Emil Michel Cioran écrit dans De L’Inconvénient d’être né : "La conscience est bien plus que l'écharde, elle est le poignard dans la chair".
Ecouter ou non sa conscience reste un choix pour l’Homme. Si cette "petite voix" reste audible pour chaque individu, elle peut être librement ignorée. Néanmoins, se pose l’interrogation de la capacité morale, car ne pas écouter sa conscience implique alors un sentiment de faute et de culpabilité, dont l’intensité dépend du caractère de chaque individu.