S'il est facile de répondre catégoriquement à la question "faut-il être de son temps ?", la difficulté est de déterminer jusqu'à quel point il faut être de son temps. Être de son temps, les partisans les plus férus de la civilisation contemporaine le reconnaîtront, n'est pas le bien absolu ou le bien en soi. Le bien est de vivre une vie humaine et le progrès consiste dans l'humanisation de l'existence individuelle et de l'existence collective. Il faut donc être de son temps dans la mesure où les institutions et les mœurs de ce temps assurent à un plus grand nombre un standard de vie plus humain, facilitant à chacun la réalisation de sa fin d'homme.
Par suite, le souci d'être de son temps doit se concilier avec l'estime ou même le culte du passé. Dans ce passé, beaucoup de nos ancêtres réalisèrent éminemment leur fin humaine et nous laissèrent des œuvres d'une beauté qui manque à celles de notre époque. Sans prétendre leur sacrifier les avantages de nos méthodes de production, nous devons en conserver comme un précieux héritage les vestiges et le souvenir.
Pour conclure :
Il y a diverses façons d'être de son temps. La plus facile est de se laisser faire par lui, adoptant de confiance ses aversions et ses enthousiasmes. Mais on peut aussi chercher, dans une certaine mesure et dans un petit cercle, à le faire et à le modeler suivant son idéal. Inutile de le dire, c'est de ces derniers que l'histoire a conservé le nom, qui reste comme la marque de leur temps : preuve que, mieux que quiconque, ils ont été de leur temps.
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sarahouichen856
bonsoir Maudmarine pouvez vous m'aider en francais pour corriger ma rédaction svp?
isra95
Merci est-ce que vous avez un plan est une problématique ?
abdellidjamel27
Bonjour ; je pense que le sujet est intentionnellement provocateur . En effet , si un homme n’est pas de son temps , de quel temps est-il? De plus , le fat
abdellidjamel27
Le faut-il indique l’injonction que l’homme a de se subordonner aux faits de son temps , alors la problématique serait : l’existence humaine peut-elle se détacher des injonctions qu’impose la vie de son temps ?
abdellidjamel27
Partie 1: il faudrait être de son temps , car ce serait le gage d’une humanité achevée
abdellidjamel27
partie 2: cependant , être de son temps, imposerait à l’existence humaine de se subordonner aux faits et croyances de son temps , notre humanité propre en serait altérée , il faudrait alors se détacher de son temps
abdellidjamel27
partie 3: en définitive , se serait aux hommes de < faire leur temps> , par l’éducation et l’effort de réflexion , l’humanité dans sa globalité en serait bonifiée, il faudrait se rendre digne de son temps
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Bonjour
S'il est facile de répondre catégoriquement à la question "faut-il être de son temps ?", la difficulté est de déterminer jusqu'à quel point il faut être de son temps. Être de son temps, les partisans les plus férus de la civilisation contemporaine le reconnaîtront, n'est pas le bien absolu ou le bien en soi. Le bien est de vivre une vie humaine et le progrès consiste dans l'humanisation de l'existence individuelle et de l'existence collective. Il faut donc être de son temps dans la mesure où les institutions et les mœurs de ce temps assurent à un plus grand nombre un standard de vie plus humain, facilitant à chacun la réalisation de sa fin d'homme.
Par suite, le souci d'être de son temps doit se concilier avec l'estime ou même le culte du passé. Dans ce passé, beaucoup de nos ancêtres réalisèrent éminemment leur fin humaine et nous laissèrent des œuvres d'une beauté qui manque à celles de notre époque. Sans prétendre leur sacrifier les avantages de nos méthodes de production, nous devons en conserver comme un précieux héritage les vestiges et le souvenir.
Pour conclure :
Il y a diverses façons d'être de son temps. La plus facile est de se laisser faire par lui, adoptant de confiance ses aversions et ses enthousiasmes. Mais on peut aussi chercher, dans une certaine mesure et dans un petit cercle, à le faire et à le modeler suivant son idéal. Inutile de le dire, c'est de ces derniers que l'histoire a conservé le nom, qui reste comme la marque de leur temps : preuve que, mieux que quiconque, ils ont été de leur temps.