Bonjour, j'ai une rédaction à rendre aujourd'hui, il faut créer une nouvelle dans le style de Maupassant qui pourrait rentrer dans les Contes de la Bécasse. Il faut raconter à la 1ère personne mais la vie de quelqu'un d'autre, ce doit être un récit réaliste. Merci de bien vouloir me dire si mon texte respecte le récit réaliste, votre avis, ainsi que les fautes d'orthographes s'il y en a qui sont marquantes :
"Quelle chance vous avez, mon vieil ami ! Ces têtes ont dû être un régal ! Maintenant, c'est à nous de profiter un peu ! Voulez-vous, Henry, nous conter une de vos aventures ? demanda le baron"
-Avec joie" répondit le psychologue retraité, qui prit une dernière bouchée.
C'était en 1881, que j'ai connu un patient, ou devrais-je dire un ami, qui nous a quitté il y a huit mois maintenant. Il était alors boulanger, mal payé, mal aimé des femmes à cause de son apparence. Ce négligé en fut malade, il me rendait visite tous les samedis matin pour bavarder avec moi de manière à évacuer toute sa peine. Son voisin s'avérait être le fameux fils du notaire d'Orléans, M. Lefebvre, homme soigné et riche par simple héritage, qui ne travaillait que très peu à vrai dire. Son nom doit certainement vous dire quelque chose. Époux d'une femme jeune et charmante, il n'était pas à plaindre, et pourtant...
Au mois de mai, il partit à Rouen pour se "divertir", le monsieur affirmait qu'il s'ennuyait ici, qu'il souhaitait changer d'air. Il ne prit personne avec lui, pas même sa femme. Le boulanger fut surpris, cette histoire l'intrigua.
Or, un mois plus tard, une dizaine de jours après le retour du fils du notaire, il reçut une lettre par erreur qui disait :
"Je vous remercie pour les fabuleuses nuits que nous avons passées ensemble à Rouen. Hâte de vous revoir. Je vous aime tant, vous savez. Louise"
Derrière l'enveloppe figurait le nom du destinataire, évidemment, celui de "M. Lefebvre". "Il trompe son épouse ? Une aussi belle femme ?" songeait le pauvre homme, ne sachant que faire. Le lendemain, aux alentours de vingt-trois heures, alors que tout paraissait paisible, des cris furent entendus. Notre ami se précipita à sa fenêtre. Le voisin était en train de battre son épouse. Sans plus attendre, le pauvrot courut à la porte voisine et toqua d'une grande force. mais comme cela ne changea rien, il força la porte, s'arma d'une chaise en bois dans la cuisine, monta les escaliers, gravit le 1er étage, passa par la porte entrouverte, puis, assénant un coup à la tête, M. Lefebvre s'effondra, assommé. La fille sanglotait.
La nouvelle fut vite répandue dans toute la ville, le boulanger du coin était un héros. Le seul perdant fut l'infidèle, jugé pour violence conjugale et adultère, il perdit sa femme qui était désormais très proche de son voisin. C'est ainsi que mon ami fut enfin heureux et aimé aux yeux des habitants de la ville, et que le riche prit mauvaise réputation.
Tout cela m'a enseigné que l'attention des autres est essentiel au bonheur, bien plus que l'argent, bien qu'aucun n'est donné à tout le monde.
Et ainsi le dîner s'acheva.
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Bonjour
Explications :
"Quelle chance vous avez, mon vieil ami ! Ces têtes ont dû être un régal ! Maintenant, c'est à nous de profiter un peu ! Voulez-vous, Henry, nous conter une de vos aventures ? demanda le baron"
-- Avec joie" répondit le psychologue retraité, qui prit une dernière bouchée.
C'était en 1881, que j'ai connu un patient, ou devrais-je dire un ami, qui nous a quitté, il y a maintenant huit mois. Il travaillait comme boulanger, mal payé, mal aimé des femmes en raison de son apparence. Cet homme en fut malade, il me rendait visite tous les samedis matin pour bavarder avec moi de manière à évacuer toute sa peine. Son voisin s'avérait être le fameux fils du notaire d'Orléans, M. Lefebvre, une personne soignée et riche par l'acquisition d'un héritage. Assurément, il travaillait très peu. Son nom doit certainement vous dire quelque chose. Époux d'une femme jeune et charmante, il n'était pas à plaindre, et pourtant...
Au mois de mai, il partit à Rouen pour se "divertir", le monsieur affirmait qu'il s'ennuyait ici, qu'il souhaitait changer d'air. Il ne prit personne avec lui, pas même sa femme. Le boulanger fut surpris et cette histoire l'intrigua.
Or, un mois plus tard, environ une dizaine de jours après le retour du fils du notaire, il reçut une lettre par erreur qui mentionnait :
"Je vous remercie pour les fabuleuses nuits que nous avons passées ensemble à Rouen. Hâte de vous revoir. Je vous aime tant, vous savez ! Louise"
Derrière l'enveloppe figurait le nom du destinataire, évidemment, celui de "M. Lefebvre". "Il trompe son épouse ? Une aussi belle femme ?" songeait le pauvre homme, ne sachant que faire. Le lendemain, aux alentours de vingt-trois heures, alors que tout paraissait paisible, des cris furent entendus. Notre ami se précipita à sa fenêtre. Le voisin était en train de battre son épouse. Sans plus attendre, le boulanger courut à la porte voisine et toqua avec force. Mais comme cela ne changea rien, il força la porte, s'arma d'une chaise en bois de la cuisine, monta les escaliers, gravit le premier étage, passa par la porte entrouverte, puis, asséna un coup à la tête. M. Lefebvre s'effondra, assommé. La fille sanglotait.
La nouvelle fut vite répandue dans toute la ville, le boulanger du coin était un héros. Le seul perdant fut l'infidèle, jugé pour violence conjugale et adultère. Il perdit sa femme qui était désormais très proche de son voisin. C'est ainsi que mon ami fut enfin heureux et aimé aux yeux des habitants de la ville, et que le riche prit une mauvaise réputation.
Tout cela m'a enseigné que l'attention des autres est essentiel au bonheur, bien plus que l'argent.
Et ainsi le dîner s'acheva.