Bonjour, j'aimerais de l'aide à propos d'un texte de Flaubert, s'il vous plait : Dans le texte ci-dessous, je dois expliquer pourquoi les phrases en gras sont-elles au présent, à quels énonciateurs sont les attribués et quel effet cela rend-il. J'ai mis que c'était peut-être les pensées de l'auteur à lui même face à l'ironie de la situation, ou une manière d'attirer le lecteur à se concentrer sur ses faits. Mais la réponse me semble légère, et me complique la tâche pour les deux autres. Si jamais vous avez une idée, je suis preneuse. Merci ! "Bouvard et Pécuchet sont deux crétins dont Flaubert se moque en raison de leur prétention encyclopédique, c’est-à-dire de leur volonté de tout savoir. Dans ce passage, ils s’intéressent aux principes de l’hygiène. Pécuchet imagina que l’usage de la prise était funeste. D’ailleurs, "un éternuement occasionne parfois la rupture d’un anévrisme", et il abandonna la tabatière. Par habitude, il y plongeait les doigts ; puis, tout à coup, se rappelait son imprudence. Comme le café noir secoue les nerfs, Bouvard voulut renoncer à la demi-tasse ; mais il dormait après ses repas et avait peur en se réveillant, "car le sommeil prolongé est une menace d’apoplexie". Leur idéal était Cornaro, ce gentilhomme vénitien, qui, à force de régime, atteignit une extrême vieillesse. "Sans l’imiter absolument, on peut avoir les mêmes précautions", et Pécuchet tira de sa bibliothèque un Manuel d’hygiène, par le docteur Morin. Comment avaient-ils fait pour vivre jusque-là ? Les plats qu’ils aimaient s’y trouvent défendus. Germaine, embarrassée, ne savait plus que leur servir. "..." : phrases en gras.
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Bonjour,
Ce sont bien les commentaires de l'auteur, commentaires ironiques , qui sont dans la droite ligne de ce que les personnages peuvent penser, ce qui augmente et met envaleur leur ridicule et leur "crétinerie".