bonjour, j’aurais besoin d’aide pour trouver un plan pour répondre à cette problématique qui porte sur le roman le Procès de Kafka Franz: en quoi ce roman dépeint-il une vision du monde « absurde »? svp merci beaucoup
A première vue, le Procès est une critique du système judiciaire, cette machine anonyme à broyer les individus. L’ensemble du système, du juge à l’avocat en passant par les policiers, est considéré comme gangrené par la corruption et la bureaucratie. Mais une analyse plus fine relève d’autres thèmes récurrents chez Kafka : l’absurdité, l’inhumanité du monde moderne, le totalitarisme, la subjectivité aliénée, ce que Marcuse appelle l’homme unidimensionnel.
Dès l’incipit, le récit est illogique. Et cet illogisme est redoublé par les évènements qui arrivent à Joseph K. L’absurde est donc total dans le Procès. L’absurde chez Kafkasemble désigner un vide rationnel dans le monde, dans la mesure où tout a été englouti par l’hyper-rationalisation (exemple du système judiciaire). L’école de Francfort, notamment Adorno, décrira ce processus de sur-rationalisation comme l’avènement du monde totalitaire.
Ce monde est donc devenu inhumain, hostile à la subjectivité qui n’a d’autre choix que de se fondre dans la foule. K. n’a d’ailleurs pas de nom, il n’est à vrai dire personne. Si K. est un personnage insaisissable et énigmatique.
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chloe1407
merci bcp, mais ducoup en plan en première partie je parle de l’absurde du personnage et de l’histoire mais en seconde partie je sais absolument pas de quoi parler aurais tu une idée à me donner stp merci beaucoup !?!?
juju626
Tu fais une sorte d'analyse pour la seconde partie
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A première vue, le Procès est une critique du système judiciaire, cette machine anonyme à broyer les individus. L’ensemble du système, du juge à l’avocat en passant par les policiers, est considéré comme gangrené par la corruption et la bureaucratie. Mais une analyse plus fine relève d’autres thèmes récurrents chez Kafka : l’absurdité, l’inhumanité du monde moderne, le totalitarisme, la subjectivité aliénée, ce que Marcuse appelle l’homme unidimensionnel.
Dès l’incipit, le récit est illogique. Et cet illogisme est redoublé par les évènements qui arrivent à Joseph K. L’absurde est donc total dans le Procès. L’absurde chez Kafkasemble désigner un vide rationnel dans le monde, dans la mesure où tout a été englouti par l’hyper-rationalisation (exemple du système judiciaire). L’école de Francfort, notamment Adorno, décrira ce processus de sur-rationalisation comme l’avènement du monde totalitaire.
Ce monde est donc devenu inhumain, hostile à la subjectivité qui n’a d’autre choix que de se fondre dans la foule. K. n’a d’ailleurs pas de nom, il n’est à vrai dire personne. Si K. est un personnage insaisissable et énigmatique.