"Roman" de Arthur Rimbaud est un poème court et expressif qui traite du passage du temps et de la mélancolie. Voici une lecture linéaire du poème :
Le poème commence par une description du temps qui passe, "Le temps fuit, irrattrapable..."
Le poète évoque la vieillesse et la solitude qui l'accompagnent, "J'ai vieilli seul, sans amis, sans amour."
Le poète se rappelle les années de jeunesse, les jours heureux et les rêves qu'il avait, "Ma jeunesse était pleine de rêves et d'espoirs..."
Il se rappelle les moments de bonheur et de passion, mais les regrette maintenant, "Mais maintenant, je suis vieux et je regarde en arrière avec tristesse..."
Le poète conclut en décrivant sa mélancolie, "Et je suis triste, et le temps est en train de s'enfuir..."
En gros, "Roman" est un poème sur la tristesse du temps qui passe et sur les regrets du poète pour les moments de bonheur de sa jeunesse.
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louf
Excusez moi je crois que ce n’est pas le bon texte
louf
Il me faut découper le texte en plusieurs mouvements
Le titre du poème de Rimbaud : Roman et le premier vers "On n'est pas sérieux quand on a dix sept ans" annoncent un poème qu'il faut prendre avec légèreté en n'oubliant pas que le poète a justement dix sept ans quand il écrit. Ce poème commence comme un récit : "Un beau soir ..." et il évoque une atmosphère propice à la rencontre. Le soir de juin et les parfums de l'allée de tilleuls indiquent que le poète est à l'écart de la ville mais il respire les odeurs de vin et de bière. Le ciel est complice avec la métaphore du chiffon d'azur sombre piqué d'une étoile. L'adjectif "mauvaise étoile" ne laisse pas présager une fin heureuse au récit, à moins que ce soit le poète qui est né sous une mauvaise étoile, trait de dérision du mauvais garçon.
Puis vient la rencontre : la jeune fille est coquette, notons les allitérations en T qui claquent comme les talons des bottines. Le père la chaperonne et le faux col est hyberbolique s'il est si imposant qu'il fait de l'ombre. L'adolescent rêve, son coeur robinsonne, il croit l'aventure possible mais il est naïf. L'éveil amoureux est évoqué avec dérision : loué jusqu'au mois d'août. Amour d'été, amour éphémère. Les deux fin de la fin qui reprennent ceux du début sonnent comme une ritournelle, comme une romance.
Explications :
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...
II
- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...
Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête...
III
Le coeur fou robinsonne à travers les romans,
- Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux col effrayant de son père...
Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...
IV
Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire !...
- Ce soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
- On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
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louf
Bonjour, est ce que c’est ce qu’il faut faire ? Parce que je dois découper le texte en plusieurs mouvements
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Réponse : Bonjour !
"Roman" de Arthur Rimbaud est un poème court et expressif qui traite du passage du temps et de la mélancolie. Voici une lecture linéaire du poème :
Le poème commence par une description du temps qui passe, "Le temps fuit, irrattrapable..."
Le poète évoque la vieillesse et la solitude qui l'accompagnent, "J'ai vieilli seul, sans amis, sans amour."
Le poète se rappelle les années de jeunesse, les jours heureux et les rêves qu'il avait, "Ma jeunesse était pleine de rêves et d'espoirs..."
Il se rappelle les moments de bonheur et de passion, mais les regrette maintenant, "Mais maintenant, je suis vieux et je regarde en arrière avec tristesse..."
Le poète conclut en décrivant sa mélancolie, "Et je suis triste, et le temps est en train de s'enfuir..."
En gros, "Roman" est un poème sur la tristesse du temps qui passe et sur les regrets du poète pour les moments de bonheur de sa jeunesse.
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Réponse :
Le titre du poème de Rimbaud : Roman et le premier vers "On n'est pas sérieux quand on a dix sept ans" annoncent un poème qu'il faut prendre avec légèreté en n'oubliant pas que le poète a justement dix sept ans quand il écrit. Ce poème commence comme un récit : "Un beau soir ..." et il évoque une atmosphère propice à la rencontre. Le soir de juin et les parfums de l'allée de tilleuls indiquent que le poète est à l'écart de la ville mais il respire les odeurs de vin et de bière. Le ciel est complice avec la métaphore du chiffon d'azur sombre piqué d'une étoile. L'adjectif "mauvaise étoile" ne laisse pas présager une fin heureuse au récit, à moins que ce soit le poète qui est né sous une mauvaise étoile, trait de dérision du mauvais garçon.
Puis vient la rencontre : la jeune fille est coquette, notons les allitérations en T qui claquent comme les talons des bottines. Le père la chaperonne et le faux col est hyberbolique s'il est si imposant qu'il fait de l'ombre. L'adolescent rêve, son coeur robinsonne, il croit l'aventure possible mais il est naïf. L'éveil amoureux est évoqué avec dérision : loué jusqu'au mois d'août. Amour d'été, amour éphémère. Les deux fin de la fin qui reprennent ceux du début sonnent comme une ritournelle, comme une romance.
Explications :
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...
II
- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...
Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête...
III
Le coeur fou robinsonne à travers les romans,
- Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux col effrayant de son père...
Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...
IV
Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire !...
- Ce soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
- On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.