Les eaux usées ménagères, industrielles et agricoles sont acheminées jusqu’à la station d’épuration, qui se situe le plus souvent à l’extrémité d’un réseau de collecte. L’eau est alors en partie traitée avant d’être rejetées dans le milieu naturel.
Selon cité nature, on dénombre en France, 15 000 stations d’épuration pour 36 000 communes.
« L’objectif de la station d’épuration n’est pas de rendre l’eau potable mais acceptable par la nature. Les eaux sales provenant des égouts sont tout d’abord filtrées pour éliminer les débris. En les laissant ensuite reposer, on peut facilement récupérer les graisses qui flottent et les particules solides qui coulent. Il ne reste qu’à introduire des bactéries dans les bassins. Elles vont se nourrir des derniers déchets avant de couler. L’eau, enfin propre, peut retourner à la nature. »
L’accès à une eau propre est une chance :
« Près de 3 milliards de terriens ne disposent pas d’un système d’assainissement de l’eau En France, 60% des communes nettoient leurs eaux sales dans les stations d’épuration. En Afrique et en Asie, les eaux usées sont souvent déversées dans la nature… là ou se baignent les enfants : choléra et typhoïde y creusent leur lit. »
La situation de certains pays est donc grave :
« L’Afrique et l’Asie sont les deux plaies de l’eau. En Afrique soit l’eau manque comme au Sahel, soit elle abonde comme en Afrique centrale mais l’eau utilisée est toujours sale : 15% des africains seulement ont un réseau d’assainissement. En Chine, 50% des fleuves sont gravement pollués. »
On peut distinguer trois opérations principales dans le traitement de l’eau :
Une station d’épuration rassemble une succession de procédés qui permettent, petit à petit, de purifier l’eau.
le pré traitement et le traitement primaire qui comprends le dégrillage (qui élimine les déchets volumineux), le dessablage (qui permet d’extraire les sables), le déshuilage (qui débarrasse l’eau de ses corps gras) et la décantation primaire ou la boue est récupérée au fond du bassin.
1ère étape : le dégrillage
Les eaux usées qui sortent de ta maison sont acheminées jusqu’à la station d’épuration par des réseaux d’assainissement.
Elles passent alors à travers un dégrilleur, une sorte de tamis, qui les débarrasse des matières grossières et inertes (chiffons, morceaux de bois, plastiques, feuilles,...).
Après le nettoyage des grilles, les déchets sont évacués avec les ordures ménagères.
Le tamisage, qui utilise des grilles avec de plus faibles espacements, peut compléter cette phase du prétraitement
2ème étape : le dessablage et le déshuilage
Les étapes suivantes permettent de débarrasser l’eau des matières qui n’ont pas été arrêtées par le dégrillage.
Grâce à la réduction de vitesse de l’écoulement, il est possible de récupérer Les sables (par pompage) et les graisses (qui sont raclées en surface)
Les eaux s’écoulent d’abord dans un premier bassin (appelé le « dessaleur ») où les matières plus lourdes que l’eau (sables, graviers,...) se déposent au fond.
Puis elles passent dans un deuxième bassin, ou les graisses seront récupérées en surface
Les bassins sont équipés d’un pont automoteur et de pompes aératrices. Ces pompes, installées le long de chaque ouvrage, diffusent de fines bulles d’air qui favorisent la remontée des graisses et corps flottants en surface.
Le pont automoteur assure un raclage de surface pour pousser les flottants sur des goulottes et bâches de pompage.
Les produits récupérés sont évacués en vue d’un traitement ultérieur. (Traitement des boues) Les eaux sont alors évacuées et continuent leur assainissement dans la station.
3ème étape : le traitement biologique
C’est la partie essentielle du traitement.
Elle consiste à reproduire, mais en accéléré, le processus naturel qui existe dans les rivières.
Les eaux arrivent dans un bassin où se sont développées des bactéries. Ces êtres vivants microscopiques vont digérer les impuretés et les transformer en boues.
Ces techniques se réalisent avec oxygène (aérobies) ou sans oxygène (anaérobies). En France, c’est le procédé des boues actives (avec oxygène) qui est le plus répandu.
4ème étape : la clarification
Cette étape consiste à séparer l’eau des boues ou des résidus secondaires issus de la dégradation des matières organiques.
Cette décantation est opérée dans des bassins spéciaux, les "clarificateurs".
Les boues se déposent au fond du bassin, où elles sont raclées et évacuées.
L’eau débarrassée de 80 à 90 % de ses impuretés subit alors des analyses et des contrôles avant d’être rejetée dans le milieu naturel.
5ème étape : le traitement des boues
Une station d’épuration produit 2 litres de boues résiduaires par habitant et par jour.
Les boues récupérées lors de la décantation, le traitement biologique et la clarification doivent être traitées.
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Les eaux usées ménagères, industrielles et agricoles sont acheminées jusqu’à la station d’épuration, qui se situe le plus souvent à l’extrémité d’un réseau de collecte. L’eau est alors en partie traitée avant d’être rejetées dans le milieu naturel.
Selon cité nature, on dénombre en France, 15 000 stations d’épuration pour 36 000 communes.
« L’objectif de la station d’épuration n’est pas de rendre l’eau potable mais acceptable par la nature. Les eaux sales provenant des égouts sont tout d’abord filtrées pour éliminer les débris. En les laissant ensuite reposer, on peut facilement récupérer les graisses qui flottent et les particules solides qui coulent. Il ne reste qu’à introduire des bactéries dans les bassins. Elles vont se nourrir des derniers déchets avant de couler. L’eau, enfin propre, peut retourner à la nature. »
L’accès à une eau propre est une chance :
« Près de 3 milliards de terriens ne disposent pas d’un système d’assainissement de l’eau En France, 60% des communes nettoient leurs eaux sales dans les stations d’épuration. En Afrique et en Asie, les eaux usées sont souvent déversées dans la nature… là ou se baignent les enfants : choléra et typhoïde y creusent leur lit. »
La situation de certains pays est donc grave :
« L’Afrique et l’Asie sont les deux plaies de l’eau. En Afrique soit l’eau manque comme au Sahel, soit elle abonde comme en Afrique centrale mais l’eau utilisée est toujours sale : 15% des africains seulement ont un réseau d’assainissement. En Chine, 50% des fleuves sont gravement pollués. »
On peut distinguer trois opérations principales dans le traitement de l’eau :Une station d’épuration rassemble une succession de procédés qui permettent, petit à petit, de purifier l’eau.
le pré traitement et le traitement primaire qui comprends le dégrillage (qui élimine les déchets volumineux), le dessablage (qui permet d’extraire les sables), le déshuilage (qui débarrasse l’eau de ses corps gras) et la décantation primaire ou la boue est récupérée au fond du bassin.
1ère étape : le dégrillage
Les eaux usées qui sortent de ta maison sont acheminées jusqu’à la station d’épuration par des réseaux d’assainissement.
Elles passent alors à travers un dégrilleur, une sorte de tamis, qui les débarrasse des matières grossières et inertes (chiffons, morceaux de bois, plastiques, feuilles,...).
Après le nettoyage des grilles, les déchets sont évacués avec les ordures ménagères.
Le tamisage, qui utilise des grilles avec de plus faibles espacements, peut compléter cette phase du prétraitement
2ème étape : le dessablage et le déshuilage
Les étapes suivantes permettent de débarrasser l’eau des matières qui n’ont pas été arrêtées par le dégrillage.
Grâce à la réduction de vitesse de l’écoulement, il est possible de récupérer Les sables (par pompage) et les graisses (qui sont raclées en surface)
Les eaux s’écoulent d’abord dans un premier bassin (appelé le « dessaleur ») où les matières plus lourdes que l’eau (sables, graviers,...) se déposent au fond.
Puis elles passent dans un deuxième bassin, ou les graisses seront récupérées en surface
Les bassins sont équipés d’un pont automoteur et de pompes aératrices. Ces pompes, installées le long de chaque ouvrage, diffusent de fines bulles d’air qui favorisent la remontée des graisses et corps flottants en surface.
Le pont automoteur assure un raclage de surface pour pousser les flottants sur des goulottes et bâches de pompage.
Les produits récupérés sont évacués en vue d’un traitement ultérieur. (Traitement des boues) Les eaux sont alors évacuées et continuent leur assainissement dans la station.
3ème étape : le traitement biologique
C’est la partie essentielle du traitement.
Elle consiste à reproduire, mais en accéléré, le processus naturel qui existe dans les rivières.
Les eaux arrivent dans un bassin où se sont développées des bactéries. Ces êtres vivants microscopiques vont digérer les impuretés et les transformer en boues.
Ces techniques se réalisent avec oxygène (aérobies) ou sans oxygène (anaérobies). En France, c’est le procédé des boues actives (avec oxygène) qui est le plus répandu.
4ème étape : la clarification
Cette étape consiste à séparer l’eau des boues ou des résidus secondaires issus de la dégradation des matières organiques.
Cette décantation est opérée dans des bassins spéciaux, les "clarificateurs".
Les boues se déposent au fond du bassin, où elles sont raclées et évacuées.
L’eau débarrassée de 80 à 90 % de ses impuretés subit alors des analyses et des contrôles avant d’être rejetée dans le milieu naturel.
5ème étape : le traitement des boues
Une station d’épuration produit 2 litres de boues résiduaires par habitant et par jour.
Les boues récupérées lors de la décantation, le traitement biologique et la clarification doivent être traitées.