Voici plus de quinze jours pourtant que nous sommes rentrés des vacances, les cours au collège ont repris mais j'y pense encore. Comme si elle n'étaient pas terminées, des vacances agréables qui resteront dans mes souvenirs.
Il faut dire en effet, que le temps était particulièrement doux dans cette région superbe. Pour terminer les vacances que nous avions passées dans un petit village très loin des côtes, mes parents avaient loué, pour un week-end, un petit appartement, situé presque en bord de mer, à cinq cents mètres d'une crique d'où on pouvait apercevoir un port maritime.
En cette fin de semaine estivale, le ciel était d'un bleu clair et l'atmosphère vivifiante vous invitait à respirer l'air marin à plein poumons. Le matin, après un petit déjeuner léger, nous préparions, avec grand plaisir, à descendre pour rejoindre la plage quand le soleil est assez haut dans le ciel. Les gazouillis des oiseaux perchés sur les branches d'arbres enchantaient aux oreilles comme pour saluer gaiement notre départ pour le sable fin de la plage. Il fallait en profiter pour achever nos vacances.
Traînant les pas pour faire durer notre satisfaction, nous ne lassions pas d'admirer le paysage qui conduisait à la mer. Des broussailles fleuries, des herbes folles, des haies de rosacées épineuses et rampantes s'alignaient le long de la piste qui conduisait vers la crique.
Bientôt, l'air marin iodé nous envahit alors que nous descendions, le pied assuré, une pente un peu raide formée de marches taillées dans la pierre.
D'où nous nous trouvions, nous pouvions voir des estivants déjà installés en bordure de la mer. Oui, nous n'étions pas les premiers arrivés.
La mer ? Il y a bien longtemps que je ne l'avais pas revue: j'étais donc très content de me retrouver les pieds dans l'eau pour me barboter ou chercher quelques coquillages sur la plage ainsi que des galets bien polis par l'érosion marine. Je remerciais dans mon coeur mes parents pour cette halte de fin de semaine.
Au premier contact avec le sable, nous nous rendions compte qu'il était chaud après avoir retiré nos sandales. A peine, vêtu de mon maillot de bain que je me mettais à courir vers l'eau, un pied d'abord pour essayer puis jusqu'aux genoux. L'eau était agréablement tiède et douce, une belle pour plonger sous les vagues et avaler quelques gouttes d'eau salée.
Prudents, nous restions à nous baigner au bord de l'eau à cause des vagues qui déferlaient parfois vers nous. Fou de joie, je tapotais ici et là dans l'eau éclaboussant parfois mes parents qui en riaient. nous sentions bien. Le contact avec la mer nous apaisait et nous rendait joyeux et radieux. Il y a bien longtemps que je n'avais eu ce sentiment d'état agréable du corps et de l'esprit.
Il nous restait encore une très belle journée à passer dans les mêmes conditions de satisfaction. Je savais que le lendemain, je retrouverai les mêmes moments de joie, de plaisir et de douceur.
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pocahontas2A
Bonjour c est magnifique on dirait du Pagnol mais le probleme c que j habite en corse et la mer je la vois tous les jours merci quand meme
kalkullex
Très bien. Remplacez donc le mot " mer" par " Lac ". Supprimez ensuite dans certaines phrases, tout ce qui rappelle la mer. Et voilà, le tour est joué. Courage. Bonne rentrée. Travaillez bien. Ecoutez et respectez vos enseignants.
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Voici plus de quinze jours pourtant que nous sommes rentrés des vacances, les cours au collège ont repris mais j'y pense encore. Comme si elle n'étaient pas terminées, des vacances agréables qui resteront dans mes souvenirs.
Il faut dire en effet, que le temps était particulièrement doux dans cette région superbe. Pour terminer les vacances que nous avions passées dans un petit village très loin des côtes, mes parents avaient loué, pour un week-end, un petit appartement, situé presque en bord de mer, à cinq cents mètres d'une crique d'où on pouvait apercevoir un port maritime.
En cette fin de semaine estivale, le ciel était d'un bleu clair et l'atmosphère vivifiante vous invitait à respirer l'air marin à plein poumons. Le matin, après un petit déjeuner léger, nous préparions, avec grand plaisir, à descendre pour rejoindre la plage quand le soleil est assez haut dans le ciel. Les gazouillis des oiseaux perchés sur les branches d'arbres enchantaient aux oreilles comme pour saluer gaiement notre départ pour le sable fin de la plage. Il fallait en profiter pour achever nos vacances.
Traînant les pas pour faire durer notre satisfaction, nous ne lassions pas d'admirer le paysage qui conduisait à la mer. Des broussailles fleuries, des herbes folles, des haies de rosacées épineuses et rampantes s'alignaient le long de la piste qui conduisait vers la crique.
Bientôt, l'air marin iodé nous envahit alors que nous descendions, le pied assuré, une pente un peu raide formée de marches taillées dans la pierre.
D'où nous nous trouvions, nous pouvions voir des estivants déjà installés en bordure de la mer. Oui, nous n'étions pas les premiers arrivés.
La mer ? Il y a bien longtemps que je ne l'avais pas revue: j'étais donc très content de me retrouver les pieds dans l'eau pour me barboter ou chercher quelques coquillages sur la plage ainsi que des galets bien polis par l'érosion marine. Je remerciais dans mon coeur mes parents pour cette halte de fin de semaine.
Au premier contact avec le sable, nous nous rendions compte qu'il était chaud après avoir retiré nos sandales. A peine, vêtu de mon maillot de bain que je me mettais à courir vers l'eau, un pied d'abord pour essayer puis jusqu'aux genoux. L'eau était agréablement tiède et douce, une belle pour plonger sous les vagues et avaler quelques gouttes d'eau salée.
Prudents, nous restions à nous baigner au bord de l'eau à cause des vagues qui déferlaient parfois vers nous. Fou de joie, je tapotais ici et là dans l'eau éclaboussant parfois mes parents qui en riaient. nous sentions bien. Le contact avec la mer nous apaisait et nous rendait joyeux et radieux. Il y a bien longtemps que je n'avais eu ce sentiment d'état agréable du corps et de l'esprit.
Il nous restait encore une très belle journée à passer dans les mêmes conditions de satisfaction. Je savais que le lendemain, je retrouverai les mêmes moments de joie, de plaisir et de douceur.
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