Bonjour. Je m'appelle Inès. Je suis actuellement en classe de première général. Et je recontre quelques difficultés en Français. Je dois faire l'étude linéaire des 8 premiers vers. Malheureusement, je crains que ce que jai fait soit un peu trop léger. C'est pourquoi je sollicite votre aide pour pouvoir compléter mon travail ou bien me donner quelques pistes. Toutes aides sera la bienvenue. Merci d'avance.
Boileau est un écrivain du XVII° siècle et comme beaucoup d'artistes à cette époque, il dépend des faveurs des puissants et notamment de charges ou de pensions. C'est une des raisons pour lesquelles il écrit en 1665 ce "Discours au roi" adressé à Louis XIV alors âgé de 27 ans.
Ce long discours en forme de poème est un éloge appuyé du monarque.
Il commence par un sorte de dédicace en nommant le destinataire "jeune et vaillant héros" à qui il attribue "la haute sagesse", et qu'il compare à un dieu qui règne sans ministres. Ainsi Boileau avec emphase glorifie le pouvoir absolu d'un jeune roi qui sait tout, il est omniscient.
La louange va jusqu'à l'appeler "grand roi" et c'est avec déférence réelle ou feinte, qu'il va parler de lui, qui avec humilité parle de sa prudence et de son silence , de son hésitation jusqu'à ce discours. La vénération qu'il va exprimer continue la métaphore filée du dieu à qui on offre un parfum de bonne odeur, l'encens.
On comprend, même si c'était l'usage, l'arrière pensée de Boileau qui veut être remarqué. On sait que le roi plus tard le nommera historiographe et lui versera une pension.
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Boileau est un écrivain du XVII° siècle et comme beaucoup d'artistes à cette époque, il dépend des faveurs des puissants et notamment de charges ou de pensions. C'est une des raisons pour lesquelles il écrit en 1665 ce "Discours au roi" adressé à Louis XIV alors âgé de 27 ans.
Ce long discours en forme de poème est un éloge appuyé du monarque.
Il commence par un sorte de dédicace en nommant le destinataire "jeune et vaillant héros" à qui il attribue "la haute sagesse", et qu'il compare à un dieu qui règne sans ministres. Ainsi Boileau avec emphase glorifie le pouvoir absolu d'un jeune roi qui sait tout, il est omniscient.
La louange va jusqu'à l'appeler "grand roi" et c'est avec déférence réelle ou feinte, qu'il va parler de lui, qui avec humilité parle de sa prudence et de son silence , de son hésitation jusqu'à ce discours. La vénération qu'il va exprimer continue la métaphore filée du dieu à qui on offre un parfum de bonne odeur, l'encens.
On comprend, même si c'était l'usage, l'arrière pensée de Boileau qui veut être remarqué. On sait que le roi plus tard le nommera historiographe et lui versera une pension.