On peut dire que Georges Duroy porte un regard particulier sur ce qui l'entoure :
Il se sent supérieur aux autres (confiance en lui immense) : "joli garçon" (l.2) "cambra sa taille" (l.1) "poitrine bombée" (l.15)
Il veut se faire remarquer : "heurtant les épaules, poussant les gens" (l.17) : le lecteur a l'impression qu'il va à contrecourant, dans le sens contraire aux gens normaux.
Il a toujours l'air de "défier quelqu'un" (l.19) : besoin de se sentir au dessus.
Alors qu'en fait, il n'est pas si riche et important que ça (il compte son argent minutieusement, et réfléchit beaucoup à comment le dépenser : chiasme "deux dîners sans déjeuners, ou deux déjeuners sans dîners" l.8), et son habillage n'est pas si 'classe' que ça : "chapeau à haut de forme défraîchi" (l.18)
Il pense que chaque femme est à lui, il leur lance des regards tel un "épervier" (l.2) cherchant sa proie (description des femmes l.3,4 avec une gradation dans les classes sociales, mais sans atteindre la noblesse)
Il semble être dans son monde, dans un monde imaginaire, lié à son passé (comparaison "comme s'il venait de descendre de cheval" l.16 : il a l'impression d'être encore "au temps où il portait l'uniforme des hussards" l.15)
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Bonjour,
On peut dire que Georges Duroy porte un regard particulier sur ce qui l'entoure :
Il veut se faire remarquer : "heurtant les épaules, poussant les gens" (l.17) : le lecteur a l'impression qu'il va à contrecourant, dans le sens contraire aux gens normaux.
Il a toujours l'air de "défier quelqu'un" (l.19) : besoin de se sentir au dessus.
Alors qu'en fait, il n'est pas si riche et important que ça (il compte son argent minutieusement, et réfléchit beaucoup à comment le dépenser : chiasme "deux dîners sans déjeuners, ou deux déjeuners sans dîners" l.8), et son habillage n'est pas si 'classe' que ça : "chapeau à haut de forme défraîchi" (l.18)