bonjour je voudrait des texte pour ma dissertation en philosophie "faut il croire pour savoir"quelqu'un aurait ils des textes a me proposer? Voici mon plan:Nous étudierons d'abord les arguments qui laisseraient penser qu'il faut croire pour savoir, puis ceux qui laisseraient penser qu'il faut au contraire éliminer toute croyance pour savoir, et enfin, la en quoi la foi religieuse remet ses hypothèses en doutes.
La distinction entre le savoir et la croyance peut être discutée, dans la mesure où l'on peut douter qu'il soit possible à l'homme de parvenir à des certitudes objectives et définitives, même dans les sciences, pourtant définies comme vérités universelles. Il n'y aurait pour cela que des croyances. C'est ce qui peut inspirer le scepticisme, étant une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut déterminer une vérité avec certitude.
Aucune vérité ne peut être atteinte, rien n'est assurément vrai, le jugement est donc mis en suspens. De façon plus nuancée, Russell montre que l'on peut tout de même hiérarchiser ces "croyances" en fonction de leur degré de probabilité. C'est pourquoi il défend, à la suite de Hume, une "scepticisme mitigé". Tout d'abord, comme nous le savons, lorsque l'homme croit quelque chose où se fait une opinion sur quelque chose, il est possible qu'il se trompe. En effet, ses sens et son expérience peuvent fortement l'influencer. Les sens et l'empreinte sur nous pouvant être naïfs. La connaissance par les sens ne contient donc pas forcément la vérité car face à un cube, on ne sait pas certainement si c'en est un puisqu'on ne voit que trois faces à la fois. De plus, notre perception n'est pas neutre puisque percevoir est en grande partie juger. Par exemple, nous pensons voir des hommes lorsque d'une fenêtre, nous voyons des chapeaux et des manteaux. Seulement, il y a toujours des doutes possibles, il est certes peu probable mais pas impossible que sous les manteaux se trouvent en réalité des automates. La perception peut alors être trompeuses. En effet, nous pourrions penser que le soleil ne se trouve qu'à "mille pas de la terre" alors qu'en réalité, il se trouve à des milliers de kilomètres de celle-ci. Nous pouvons alors parler d'une illusion, c'est à dire qu'on croit savoir quelque chose mais ce n'est pas cela, et on ne sait pas qu'on ne sait pas. La personne ne cherchera alors jamais la vérité puisqu'elle ignorera son erreur et ne se rendra peut-être alors jamais compte de celle-ci. Tandis que si la personne ne s'était pas fait d'opinion, n'avait pas cru quelque chose, elle ne serait pas dans l'illusion. Elle aura alors conscience de son ignorance. La conscience étant l'acte libre d'un sujet qui s'oppose à l'inconscience et se rend responsable.
De plus, l'esprit humain connaît une certaine faiblesse et vulnérabilité en ce qui concerne la répétition d’événements et/ou d'actions. C'est ce qui est appelé le jugement conjectural. En effet, l'homme retient ce qui se répète, la juxtaposition d'idées (le fait que le soleil se lève tous les matins par exemple). Seulement, ce jugement conjectural est incertain, fondé sur des conjectures, des suppositions. Le fait de croire peut alors nous induire en erreur.
Enfin, Bachelard pose la nécessité pour la science (vérité universelle) de rompre radicalement avec l'obstacle épistémologique que représentent les préjugés de l'opinion, lesquels sont véritablement une barrière empêchant d'atteindre le savoir. Il faut pour cela détruire l'opinion et non pas seulement la rectifier. En effet, le scientifique ne se fonde sur aucune croyance et utilise une démarche rationnelle, partant d'une thèse : l'expérience...
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Teegan
merci mais pour la deuxième partie du coup quels sont les textes que je peux utiliser ?
maudmarine
Je t'ai déjà donné quelques pistes, je ne sais pas en plus quels textes tu as étudiés en classe ?!
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Bonsoir,La distinction entre le savoir et la croyance peut être discutée, dans la mesure où l'on peut douter qu'il soit possible à l'homme de parvenir à des certitudes objectives et définitives, même dans les sciences, pourtant définies comme vérités universelles. Il n'y aurait pour cela que des croyances. C'est ce qui peut inspirer le scepticisme, étant une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut déterminer une vérité avec certitude.
Aucune vérité ne peut être atteinte, rien n'est assurément vrai, le jugement est donc mis en suspens. De façon plus nuancée, Russell montre que l'on peut tout de même hiérarchiser ces "croyances" en fonction de leur degré de probabilité. C'est pourquoi il défend, à la suite de Hume, une "scepticisme mitigé".
Tout d'abord, comme nous le savons, lorsque l'homme croit quelque chose où se fait une opinion sur quelque chose, il est possible qu'il se trompe. En effet, ses sens et son expérience peuvent fortement l'influencer. Les sens et l'empreinte sur nous pouvant être naïfs. La connaissance par les sens ne contient donc pas forcément la vérité car face à un cube, on ne sait pas certainement si c'en est un puisqu'on ne voit que trois faces à la fois. De plus, notre perception n'est pas neutre puisque percevoir est en grande partie juger. Par exemple, nous pensons voir des hommes lorsque d'une fenêtre, nous voyons des chapeaux et des manteaux. Seulement, il y a toujours des doutes possibles, il est certes peu probable mais pas impossible que sous les manteaux se trouvent en réalité des automates.
La perception peut alors être trompeuses. En effet, nous pourrions penser que le soleil ne se trouve qu'à "mille pas de la terre" alors qu'en réalité, il se trouve à des milliers de kilomètres de celle-ci. Nous pouvons alors parler d'une illusion, c'est à dire qu'on croit savoir quelque chose mais ce n'est pas cela, et on ne sait pas qu'on ne sait pas. La personne ne cherchera alors jamais la vérité puisqu'elle ignorera son erreur et ne se rendra peut-être alors jamais compte de celle-ci. Tandis que si la personne ne s'était pas fait d'opinion, n'avait pas cru quelque chose, elle ne serait pas dans l'illusion. Elle aura alors conscience de son ignorance. La conscience étant l'acte libre d'un sujet qui s'oppose à l'inconscience et se rend responsable.
De plus, l'esprit humain connaît une certaine faiblesse et vulnérabilité en ce qui concerne la répétition d’événements et/ou d'actions. C'est ce qui est appelé le jugement conjectural. En effet, l'homme retient ce qui se répète, la juxtaposition d'idées (le fait que le soleil se lève tous les matins par exemple). Seulement, ce jugement conjectural est incertain, fondé sur des conjectures, des suppositions. Le fait de croire peut alors nous induire en erreur.
Enfin, Bachelard pose la nécessité pour la science (vérité universelle) de rompre radicalement avec l'obstacle épistémologique que représentent les préjugés de l'opinion, lesquels sont véritablement une barrière empêchant d'atteindre le savoir. Il faut pour cela détruire l'opinion et non pas seulement la rectifier. En effet, le scientifique ne se fonde sur aucune croyance et utilise une démarche rationnelle, partant d'une thèse : l'expérience...