Résumé général :

C'est un article de Borja Negrete paru dans le journal El Mundo le 5 mai 2006.

Le thème principal est notre rapport aux réseaux sociaux et surtout les rôles qu'on y joue.

Le journaliste donne la parole à José Elías, psychologue, qui va nous expliquer le concept central de ce texte : "El postureo", c'est à dire l'ensemble des postures et attitudes qu'on adopte sur les réseaux sociaux afin de paraître plus heureux qu'on ne l'est.

L'article prévient des dangers qui y sont liés, en notant que cela peut mener à une dégradation de sa santé mentale.

Par paragraphe :

1. L'auteur nous interpelle sur notre penchant à vouloir paraître parfait/héroïque sur les réseaux sociaux. Il fait le parallèle avec les chevaliers du moyen âge. Avant, si on voulait s'imaginer grand prince ou super héros, on ne pouvait le faire que dans nos rêves.
2. Désormais on peut se créer cette image sur internet via les réseaux sociaux. On peut dessiner sa vie comme on le souhaite, afin de recueillir les likes.
3. Le psychologue José Elías définit le terme de "postureo" (ça c'est le mot clé, il revient souvent.) comme "l'adoption de certaines habitudes, gestes, ou attitudes qui cherchent à donner une bonne image de nous afin de montrer aux autres qu'on est heureux, même si ce n'est pas le cas".
4. Les frimeurs ont toujours existé. Le culte du paraître porte un nom : le complexe d'Erostrate.
5. Erostrate, c'est le nom de celui qui a incendié le temple d'Artémis au temps de la Grèce antique, et qui a avoué l'avoir fait pour la célébrité, pour qu'on retienne son nom. Ça désigne donc ceux qui sont prêts à tout (même a faire des choses illégales) pour la célébrité.
6. Selon le psychologue Elías, c'est la "nécessité d'approbation sociale" qui pousse les gens se mettent en avant sur les réseaux. Ça vient d'un manque d'estime de soi. On y joue un rôle pour ne pas être soi.
7. 4000 photos sont publiées par seconde sur Facebook. Il y aurait 350millions de photos en tout sur Insta. Elías (le psy) parle "d'exhibitionnisme social". Donc il trouve pas ça très moral, ça le choqué, c'est outrancier.
8. L'excès de "postureo", comme tout excès, est mauvais, et peut même virer au pathologique. À force de se créer un personnage, les gens se font "absorbés" par ce personnage. Jouer le rôle de quelqu'un qu'on est pas peut, au bout d'un moment, peut fatiguer, frustrer, provoquer des sentiments négatifs, et ça peut aller jusqu'à la dépression.