Il faut comprendre que Monsieur Jacques Lantier, ici présent, fils de Gervaise, appartient à ce fameux "monde à part" celui qui permet d’explorer toutes les figures de la marginalité. Avec Nana, la prostituée avec Claude, le génie avorté, ou Serge Mouret, le prêtre, il incarne la maudite part de la famille, la pathologique  de la fêlure héréditaire d’Adélaide Fouque, l’ancêtre des Rougon-Macquart. Cette tare dont il souffre, est héréditaire, en effet, son enfance difficile, cette attirance pour la chair, ne lui facilite pas la vie et le rend différent du monde d'une société "normale". 
Jacques est de ce fait un cas pathologique, sans parler de son physique du cliché du criminel telle que l'avancement de sa mâchoire inférieure ou des cheveux drus...
Cet homme est parfois pris de pulsions qui relèvent de l'inconscient, il faut comprendre que ces agissements ne sont pas prémédités, ou réfléchis comme un être totalement pourvu de ses capacités d'intelligence. 
Lorsqu’il tue, Jacques "ne s’appartient plus, il obéit à ses muscles, à la bête enragée", il entend le "labeur décuplé du cerveau, un grondement de toute la machine", et la hantise du meurtre revient en lui "avec une régularité mécanique".
Le crime devient alors ici un opérateur de vérité car il ne faut pas tout confondre, Monsieur Lantier n’est pas un monstre, il est simplement le miroir d'autres.
En effet, l‘inconscient et la faillite de la raison ; Face au pouvoir de l’inconscient, la raison déraille : elle déraille en Jacques qui tue la femme aimée et laisse son mari en vie.

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