La vie au front est très rude. En effet, les privations, la mauvaise hygiène, la peur de mourir ou d'être blessé pèsent sur le moral des poilus. Ils se confient parfois dans des carnets, où ils racontent l'horreur de leur quotidien : « J'entreprends de franchir les cinquante mètres de boyau qui me séparent de la première ligne. Justement voilà le téléphoniste qui répare les lignes : vous parlez d'un fourbi ! Rien ne veut tenir là-dedans. C'est de la boue et du cadavre. Oui, du cadavre. Les vieux morts des combats d'automne, qu'on avait enterrés sommairement dans le parapet, réapparaissent par morceaux… ». Certains soldats deviennent fous. Les survivants seront marqués à vie par l'horreur des combats, une génération a été sacrifiée.
A l'arrière, toute la population est mobilisée par l'effort de guerre : c'est la guerre totale. Les civils doivent ravitailler les soldats (armes, nourriture) et donner pour la Patrie lors des emprunts nationaux. Les femmes remplacent les hommes partis au front dans les champs et les usines d'armement, où on les surnomme les « munitionnettes ». De plus, certaines populations subissent pénurie, occupation et atrocités. L'absence des maris et pères est longue. Les femmes en deuil se couvrent de noir. Mais la vie continue... Enfin, les Etats cherchent à développer le patriotisme, en utilisant parfois la haine de l'ennemi. Leur propagande a souvent pour cible les enfants et utilise leur image pour sensibiliser l'opinion. Face à la montée du pacifisme et aux grèves (1917), les Etats utilisent la répression.
À la fin du conflit, le bilan est lourd : 1 400 000 poilus ont été tués ou sont portés disparus. On compte 3,6 millions de blessés, dont 1 million d'invalides. Pour les survivants, la guerre constitue un choc sans précédent. Beaucoup d'entre eux se regroupent dans des associations d'anciens combattants, pour défendre leurs intérêts et préserver la paix. Parce qu'ils ont beaucoup souffert, ils veulent que cette guerre soit la « der des ders », la dernière…
Ceci est un exemple de développement construit sur ce thème. Ne le recopie pas bêtement car c'est un exercice qu'il faut savoir manier parfaitement pour le brevet et qui t'aidera pour la suite.
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La vie au front est très rude. En effet, les privations, la mauvaise hygiène, la peur de mourir ou d'être blessé pèsent sur le moral des poilus. Ils se confient parfois dans des carnets, où ils racontent l'horreur de leur quotidien : « J'entreprends de franchir les cinquante mètres de boyau qui me séparent de la première ligne. Justement voilà le téléphoniste qui répare les lignes : vous parlez d'un fourbi ! Rien ne veut tenir là-dedans. C'est de la boue et du cadavre. Oui, du cadavre. Les vieux morts des combats d'automne, qu'on avait enterrés sommairement dans le parapet, réapparaissent par morceaux… ». Certains soldats deviennent fous. Les survivants seront marqués à vie par l'horreur des combats, une génération a été sacrifiée.
A l'arrière, toute la population est mobilisée par l'effort de guerre : c'est la guerre totale. Les civils doivent ravitailler les soldats (armes, nourriture) et donner pour la Patrie lors des emprunts nationaux. Les femmes remplacent les hommes partis au front dans les champs et les usines d'armement, où on les surnomme les « munitionnettes ». De plus, certaines populations subissent pénurie, occupation et atrocités. L'absence des maris et pères est longue. Les femmes en deuil se couvrent de noir. Mais la vie continue... Enfin, les Etats cherchent à développer le patriotisme, en utilisant parfois la haine de l'ennemi. Leur propagande a souvent pour cible les enfants et utilise leur image pour sensibiliser l'opinion. Face à la montée du pacifisme et aux grèves (1917), les Etats utilisent la répression.
À la fin du conflit, le bilan est lourd : 1 400 000 poilus ont été tués ou sont portés disparus. On compte 3,6 millions de blessés, dont 1 million d'invalides. Pour les survivants, la guerre constitue un choc sans précédent. Beaucoup d'entre eux se regroupent dans des associations d'anciens combattants, pour défendre leurs intérêts et préserver la paix. Parce qu'ils ont beaucoup souffert, ils veulent que cette guerre soit la « der des ders », la dernière…
Ceci est un exemple de développement construit sur ce thème. Ne le recopie pas bêtement car c'est un exercice qu'il faut savoir manier parfaitement pour le brevet et qui t'aidera pour la suite.