Bonjour ! Pouvez-vous m'aider à reformuler ces phrases en les simplifiant sans leur enlever leur sens s'il-vous-plaît ? Je dois le rendre pour aujourd'hui ! Je ne les comprend pas ! Depuis le XVIIe siècle, empiristes et rationalistes se sont opposés pour expliquer, chacun à leur manière, l'accès à la connaissance, les uns pensant qu'elle reposait sur l'expérience, les autres la croyant obtenue par voie de raisonnement.
Kant apporte au problème une solution qui dépasse l'opposition des thèses en présence dans un texte où, prenant appui sur la pratique expérimentale de la physique moderne, il explique la nécessité d'avoir recours à la raison pour réaliser une expérience qui soit réellement instructive
Nous étudierons attentivement la façon dont Kant analyse la démarche expérimentale des physiciens afin d'en recueillir l'enseignement épistémologique sur les modalités d'accès, scientifique, au savoir.
Avec les mathématiques, comme la logique, on voit apparaître un nouveau type de connaissance.
On a spontanément en effet l’idée que la connaissance est toujours empirique. C’est-à-dire l’idée que pour apprendre, il faut faire l’expérience du monde extérieur.
Or la logique ou les mathématiques nous montre qu’il existe un autre type de connaissance : la connaissance a priori. Celle-ci se porte non pas sur le monde extérieur, mais sur les concepts et lois a priori de notre entendement.
Mais la physique ? Celle-ci semble reposer sur l’expérience du monde extérieur. N’est-elle pas la science empirique par excellence ? En fait, elle aussi repose au moins en partie sur des concepts a priori.
Les physiciens, loin de se complaire dans une observation passive de ce que la nature veut bien leur révéler, organisent des expériences. Kant prend le fameux exemple de Galilée, qui fait « rouler ses boules jusqu’au bas d’un plan incliné avec une accélération déterminée et choisie par lui-même », mais évoque aussi les expériences de Stahl ou de Torricelli.
Cela a provoqué « une nouvelle lumière pour tous les physiciens » : « ils comprirent que la raison n'aperçoit que ce qu’elle produit elle-même d'après ses propres plans, qu’elle doit prendre les devants avec les principes qui déterminent ses jugements suivant des lois constantes, et forcer la nature à répondre à ses questions, au lieu de se laisser conduire par elle comme en lisières. »
Autrement dit, les physiciens ont compris l’intérêt de la connaissance a priori : il s’agit non pas de cesser d’utiliser l’expérience, mais d’utiliser les concepts et lois a priori de l’entendement pour organiser l’expérience et en tirer des résultats utiles : « Celle-ci doit se présenter à la nature tenant d'une main ses principes qui seuls peuvent donner à des phénomènes concordants l'autorité de lois, et de l'autre l'expérimentation, telle qu'elle l'imagine d'après ces mêmes principes. Elle lui demande de l'instruire, non comme un écolier qui se laisse dire tout ce qui plaît au maître, mais comme un juge en fonctions, qui contraint les témoins à répondre aux questions qu'il leur adresse ».
C’est ce qui a fait que la physique est devenue une science, alors qu’auparavant, elle était un simple tâtonnement empirique.
Retenons pour le moment qu’il existe pour Kant des connaissances a priori valides, telles que les mathématiques, la logique, la physique. On pourrait dire que la scientificité d’une discipline réside précisément dans la part d’a priori qui règne en elle. L’expérience seule, de son côté ne suffit pas en effet, pour fonder ce caractère scientifique.
Pourquoi ? Parce que, ainsi qu’on l’a vu dans l’Introduction, seul les jugements a priori sont nécessaires et universels. Les jugements empiriques (exemple : les moutons sont blancs) peuvent être toujours invalidés par une nouvelle expérience qui va contredire les précédentes (la découverte d’un mouton noir).
Comment Kant analyse-t-il l'expérimentation ?
Il faut distinguer l'expérience de l'expérimentation. L'expérience est une observation à partir de laquelle on peut entreprendre de réfléchir. Or, expérimenter n'est pas simplement observer. L'expérimentation se distingue de l'observation, même réfléchie, à trois points de vue : elle fait suite à une réflexion purement rationnelle par exemple sur la chute des corps. Elle consiste à provoquer de manière volontaire et réfléchie certains phénomènes qui ne se produisent pas spontanément dans la nature, comme faire rouler des boules le long de plans inclinés. Ce faisant, elle consiste à produire dans la réalité ce qui a été pensé d'elle de manière purement rationnelle. Elle sert à mettre à l'épreuve des faits et de l'observation les anticipations rationnelles auxquels a donné lieu la réflexion initiale par exemple à propos de l'accélération de la vitesse des corps qui chutent.
L'expérimentation consiste à combiner le travail de la raison et l'observation. Comment ?
Merci à toute personne qui voudra bien m'aidé !!!