Bonjour, Pouvez-vous m’aider pour ce devoir s’il vous plaît, et j'ai pas d'idée :
Comme Jean Valjean, vous avez dû un jour faire un CHOIX difficile : vous dénoncer pour éviter une punition injuste à un autre, pardonner une offense, avouer une erreur… Racontez cet épisode. Vous penserez à mettre en valeur les différentes émotions éprouvées et à justifier les raisons de votre choix.
Je refais la question parce que j'ai vraiment besoin d'aide....
Le soleil vient à peine d'achever sa descente dans le ciel. Ses rayons rougeoyants se reflétent sur le verre des bouteilles abandonnées et la rue est presque déserte. Je marche lentement dans ce décor paisible, les yeux fixés dans le vide, à mille lieues de toutes préoccupations ordinaires. Mon cerveau se débat dans les méandres de mon esprit, en proie à d'incessants et terribles tourments. Une multitude de mots se bousculent là dedans, et tous, sans exception, sont suivis d'un point d'interrogation. Parmis eux, un seul revient sans cesse : lui. Théo. Et toujours ce point d'interrogation, fier, immense, imposant. Théo. Qui est-il, je ne saurais le dire précisément. Je doute même qu'il existe un adjectif, un seul, qui puisse le qualifier. Tout ce dont je suis sûre, c'est que son sourire me rappelle l'écume des vagues au lever du soleil, d'une pureté et d'un charme éclatants. Son regard est comme un livre passionnant, on y plonge et on oublie d'en ressortir. Quant à son rire, il est comme le tintement des étoiles dans les cieux...
Mais, quand je pense à lui, une ombre plane toujours au dessus de son visage. Cette ombre, c'est ce dont j'ai été témoin la semaine dernière : Théo, avec dans les mains de l'argent volé à un ami cher. Il n'est pas un jour sans que cette image ne vienne me hanter, encore et encore. Que faire ? Le dénoncer, au risque de perdre son affection ? Ou laisser mon ami se faire voler sans intervenir ? L'amour d'un côté, le sens du devoir de l'autre... Comment choisir ? Cette question me taraude depuis des lustres et la réponse ne m'est toujours pas parvenue. Je ne cesse de peser le pour et le contre, mais rien n'y fait. Peut-être qu'aujourd'hui, dans cette rue déserte où le soleil s'est déjà couché, je parviendrai à trancher.
Je m'assois sur un banc et observe la lune, assise là haut sur son trône. Son rayonnement est rassurant, familier. Quand soudain, un peu plus loin dans la rue, j'entends un rire résonner dans le silence. Je tourne la tête et discerne dans l'obscurité deux amoureux, la main dans la main. Ils semblent heureux, loin des soucis qui encombrent mon esprit. Suis-je prête à renoncer à ce bonheur ? Et ici, sous le doux rayonnement de la lune, je prends soudain conscience de la réponse. Non, je ne peux pas. Comment le pourrais-je ? L'amour est au dessus de tout, même de mon devoir. C'est décidé : je ne dénoncerai pas Théo. Et dès lors que je prend cette décision, je sens un poids se libérer de ma poitrine. Et je comprends que jamais je n'aurais pu faire autrement.
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Coucou :) J'espère que ça va t'aider :
Le soleil vient à peine d'achever sa descente dans le ciel. Ses rayons rougeoyants se reflétent sur le verre des bouteilles abandonnées et la rue est presque déserte. Je marche lentement dans ce décor paisible, les yeux fixés dans le vide, à mille lieues de toutes préoccupations ordinaires. Mon cerveau se débat dans les méandres de mon esprit, en proie à d'incessants et terribles tourments. Une multitude de mots se bousculent là dedans, et tous, sans exception, sont suivis d'un point d'interrogation. Parmis eux, un seul revient sans cesse : lui. Théo. Et toujours ce point d'interrogation, fier, immense, imposant. Théo. Qui est-il, je ne saurais le dire précisément. Je doute même qu'il existe un adjectif, un seul, qui puisse le qualifier. Tout ce dont je suis sûre, c'est que son sourire me rappelle l'écume des vagues au lever du soleil, d'une pureté et d'un charme éclatants. Son regard est comme un livre passionnant, on y plonge et on oublie d'en ressortir. Quant à son rire, il est comme le tintement des étoiles dans les cieux...
Mais, quand je pense à lui, une ombre plane toujours au dessus de son visage. Cette ombre, c'est ce dont j'ai été témoin la semaine dernière : Théo, avec dans les mains de l'argent volé à un ami cher. Il n'est pas un jour sans que cette image ne vienne me hanter, encore et encore. Que faire ? Le dénoncer, au risque de perdre son affection ? Ou laisser mon ami se faire voler sans intervenir ? L'amour d'un côté, le sens du devoir de l'autre... Comment choisir ? Cette question me taraude depuis des lustres et la réponse ne m'est toujours pas parvenue. Je ne cesse de peser le pour et le contre, mais rien n'y fait. Peut-être qu'aujourd'hui, dans cette rue déserte où le soleil s'est déjà couché, je parviendrai à trancher.
Je m'assois sur un banc et observe la lune, assise là haut sur son trône. Son rayonnement est rassurant, familier. Quand soudain, un peu plus loin dans la rue, j'entends un rire résonner dans le silence. Je tourne la tête et discerne dans l'obscurité deux amoureux, la main dans la main. Ils semblent heureux, loin des soucis qui encombrent mon esprit. Suis-je prête à renoncer à ce bonheur ? Et ici, sous le doux rayonnement de la lune, je prends soudain conscience de la réponse. Non, je ne peux pas. Comment le pourrais-je ? L'amour est au dessus de tout, même de mon devoir. C'est décidé : je ne dénoncerai pas Théo. Et dès lors que je prend cette décision, je sens un poids se libérer de ma poitrine. Et je comprends que jamais je n'aurais pu faire autrement.