Réponse : En effet avant l'existence humaine, il y a eu des crises biologiques qui ont menées à l'extinction de plusieurs espèces pour en donner des nouvelles.
Explications :
Les grandes crises de la biodiversité
Qu'est ce qu'une crise ?
On appelle crise biologique une période assez courte durant laquelle, à l'échelle du globe, un grand nombre d'espèces animales et végétales disparaissent simultanément.
Pour être définies comme une crise, il faut que ces disparitions soient très importantes :
• plus de 60 % des espèces ont disparues,
• touchent la plupart des espèces vivantes sans distinction
• et qu'elles se localisent sur toute la planète.
Les paléontologues connaissent et étudient ces crises grâce aux fossiles qui laissent des traces de ces disparitions massives. Ces études sont très difficiles car les scientifiques manquent d'indices sur les origines de ce qu'ils observent : on ne peut jamais être sûr qu'une absence d'espèces fossiles soit due à une crise et qu'elle s'étend à l'échelle de la planète, les observations sont souvent locales et il faut réunir toutes les informations.
À l'étude des fossiles s'ajoutent les études géologiques qui nous donnent des informations sur : la superposition des roches, la datation, les traces de météorites, les traces d'activités volcaniques, la composition de l'atmosphère terrestre.
Tous ces paramètres géologiques nous permettent de confirmer ou non la possibilité d'une crise et surtout d'en comprendre les causes, qui sont le plus souvent des catastrophes naturelles à grande échelle.
Les conséquences des crises
Même si les différentes crises biologiques ont été importantes, la vie sur terre n'a pas disparue, bien au contraire.
En effet, la disparition de plusieurs espèces crée d'abord des déséquilibres dans de nombreux écosystèmes et chaînes alimentaires. Mais cela élimine surtout beaucoup de prédateurs ou de compétiteurs, ce qui laisse une chance à d'autres espèces de se développer là où elle ne pouvaient pas auparavant. Ces disparitions ont laissé énormément d'espaces vides appelés niches écologiques, les territoires sont libres d'être reconquis. S'effectue alors une recolonisation des milieux par des espèces mieux adaptées à ce changement et donc avec un fort potentiel de survie.
Les crises sont donc toujours suivies d'une radiation.
Une radiation, c'est l'augmentation importante du nombre de d'espèces, c'est une phase de diversification.
La Terre se retrouve donc à nouveau peuplée et colonisée. Une nouvelle ère commence.
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newyorkintello
La question qui se pose actuellement est de savoir si nous sommes ou non en pleine crise biologique. Nous n'avons évidement pas encore suffisamment de recul pour l'affirmer mais des indices poussent les scientifiques à prédire une crise biologique très forte.
Effectivement, on observe depuis ces dernières années une très forte augmentation du taux de disparition des espèces à l'échelle planétaire.
mariedubois938
mais il faut pas tout ca pour ma question ?
newyorkintello
Une observation qui dans le cas des autres crises n'aurait pas été observable à l'échelle de quelques années. Ce qui rend compte de son importance.
On observe aussi un fort dérèglement climatique provoquant un réchauffement planétaire. L'étude des crises passées a permis de montrer que chaque période de refroidissement avait été précédée d'une période de réchauffement, ce qui confirme notre hypothèse.
newyorkintello
La seule différence par rapport aux autres crises est le manque de phénomènes catastrophes, mais l'Homme pourrait bien porter sur lui cette responsabilité. Car s'il est vrai que le dérèglement climatique a une origine naturelle, il a fortement contribué à l'accélération du processus. En effet, l'Homme crée des bouleversements écologiques par le rejet des gaz à effet de serre, il pollue aussi de nombreux écosystèmes, ou les détruit, tous ces changements ont de graves conséquences.
newyorkintello
Nous ne savons pas non plus si l'espèce humaine pourra survivre à cette crise ou si elle trouvera le moyen de s'adapter à un nouvel environnement.
Pour conclure, (le nom du premier mammifères sur ta copie ) à du être dans les moments où les crises se sont déroulés. Ce qui a laisser la place aux/à (l'animal de la 2e photo) de s'installer dans un nouvel habitat sans les prédateurs. Ils ont pu alors se développer.
newyorkintello
L'essentiel à retenir : On appelle crise biologique une période assez courte durant laquelle, à l'échelle du globe, un grand nombre d'espèces animales et végétales disparaissent simultanément. Pour être définies comme une crise, il faut que : • plus de 60 % des espèces disparaissent, • ces disparitions touchent la plupart des espèces vivantes sans distinction • et qu'elles se localisent sur toute la planète
newyorkintello
Les crises sont donc toujours suivies d'une radiation, c'est-à-dire l'augmentation importante du nombre de d'espèces. C'est une phase de diversification.
L'étude de ces crises permet d'en savoir plus sur l'histoire des êtres vivants, leur évolution, les phénomènes vécus par notre planète et aussi d'avoir du recul sur les prochaines crises à venir
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Bonjour,
Réponse : En effet avant l'existence humaine, il y a eu des crises biologiques qui ont menées à l'extinction de plusieurs espèces pour en donner des nouvelles.
Explications :
Les grandes crises de la biodiversité
Qu'est ce qu'une crise ?
On appelle crise biologique une période assez courte durant laquelle, à l'échelle du globe, un grand nombre d'espèces animales et végétales disparaissent simultanément.
Pour être définies comme une crise, il faut que ces disparitions soient très importantes :
• plus de 60 % des espèces ont disparues,
• touchent la plupart des espèces vivantes sans distinction
• et qu'elles se localisent sur toute la planète.
Les paléontologues connaissent et étudient ces crises grâce aux fossiles qui laissent des traces de ces disparitions massives. Ces études sont très difficiles car les scientifiques manquent d'indices sur les origines de ce qu'ils observent : on ne peut jamais être sûr qu'une absence d'espèces fossiles soit due à une crise et qu'elle s'étend à l'échelle de la planète, les observations sont souvent locales et il faut réunir toutes les informations.
À l'étude des fossiles s'ajoutent les études géologiques qui nous donnent des informations sur : la superposition des roches, la datation, les traces de météorites, les traces d'activités volcaniques, la composition de l'atmosphère terrestre.
Tous ces paramètres géologiques nous permettent de confirmer ou non la possibilité d'une crise et surtout d'en comprendre les causes, qui sont le plus souvent des catastrophes naturelles à grande échelle.
Les conséquences des crises
Même si les différentes crises biologiques ont été importantes, la vie sur terre n'a pas disparue, bien au contraire.
En effet, la disparition de plusieurs espèces crée d'abord des déséquilibres dans de nombreux écosystèmes et chaînes alimentaires. Mais cela élimine surtout beaucoup de prédateurs ou de compétiteurs, ce qui laisse une chance à d'autres espèces de se développer là où elle ne pouvaient pas auparavant. Ces disparitions ont laissé énormément d'espaces vides appelés niches écologiques, les territoires sont libres d'être reconquis. S'effectue alors une recolonisation des milieux par des espèces mieux adaptées à ce changement et donc avec un fort potentiel de survie.
Les crises sont donc toujours suivies d'une radiation.
Une radiation, c'est l'augmentation importante du nombre de d'espèces, c'est une phase de diversification.
La Terre se retrouve donc à nouveau peuplée et colonisée. Une nouvelle ère commence.
Effectivement, on observe depuis ces dernières années une très forte augmentation du taux de disparition des espèces à l'échelle planétaire.
On observe aussi un fort dérèglement climatique provoquant un réchauffement planétaire. L'étude des crises passées a permis de montrer que chaque période de refroidissement avait été précédée d'une période de réchauffement, ce qui confirme notre hypothèse.
En effet, l'Homme crée des bouleversements écologiques par le rejet des gaz à effet de serre, il pollue aussi de nombreux écosystèmes, ou les détruit, tous ces changements ont de graves conséquences.
Pour conclure, (le nom du premier mammifères sur ta copie ) à du être dans les moments où les crises se sont déroulés. Ce qui a laisser la place aux/à (l'animal de la 2e photo) de s'installer dans un nouvel habitat sans les prédateurs. Ils ont pu alors se développer.
On appelle crise biologique une période assez courte durant laquelle, à l'échelle du globe, un grand nombre d'espèces animales et végétales disparaissent simultanément.
Pour être définies comme une crise, il faut que :
• plus de 60 % des espèces disparaissent,
• ces disparitions touchent la plupart des espèces vivantes sans distinction
• et qu'elles se localisent sur toute la planète
L'étude de ces crises permet d'en savoir plus sur l'histoire des êtres vivants, leur évolution, les phénomènes vécus par notre planète et aussi d'avoir du recul sur les prochaines crises à venir