Alors, moi, Ota¹, la belle, en descendant vers toi, je suis devenue plus ronde et souple. Je ne roule plus mes galets. Je joue moins avec mes rochers. Car il faut que j'avance vers l'estuaire. Il faut que je t'aide, ami, que je fasse tourner tes moulins, tes usines, que j'abreuve tes villes, tes villages. Il faut que je porte tes bateaux. En approchant de la mer, je deviens sage.