les drogues, surtout les drogues dures, enveloppent la tête et les corps dans un cocon. Elles aident à oublier les soucis du quotidien; à oublier que le ciel est gris, dehors comme dans la tête. D'un coup, l'espoir et le soleil réapparaissent. Les heures, les semaines sont moins longues, les jours, les mois,moins tristes, moins durs. Le temps passe comme une lettre à la poste. On n'a plus conscience de rien, on n'a plus mal. Et puis , petit à petit, il en faut plus, toujours plus. Ca fait de moins en moins effet, alors il faut augmenter les doses. Et puis un jour y en a plus. Et on souffre. Le château de carte s'écroule. La béquille qui nous portait, rentre dans la chair et fait mal au lieu d'aider. Et là, je crois qu'il faut beaucoup d'énergie (que l'on a perdue, mais qu'il faut avoir la courage de trouver) pour retrouver le vrai soleil et se passer de cette foutue béquille qui était tout sauf une amie.
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Bonjour !les drogues, surtout les drogues dures, enveloppent la tête et les corps dans un cocon. Elles aident à oublier les soucis du quotidien; à oublier que le ciel est gris, dehors comme dans la tête. D'un coup, l'espoir et le soleil réapparaissent.
Les heures, les semaines sont moins longues, les jours, les mois,moins tristes, moins durs. Le temps passe comme une lettre à la poste.
On n'a plus conscience de rien, on n'a plus mal.
Et puis , petit à petit, il en faut plus, toujours plus. Ca fait de moins en moins effet, alors il faut augmenter les doses.
Et puis un jour y en a plus. Et on souffre. Le château de carte s'écroule. La béquille qui nous portait, rentre dans la chair et fait mal au lieu d'aider.
Et là, je crois qu'il faut beaucoup d'énergie (que l'on a perdue, mais qu'il faut avoir la courage de trouver) pour retrouver le vrai soleil et se passer de cette foutue béquille qui était tout sauf une amie.
bonne nuit