October 2020 2 130 Report
Bonjour, quelqu'un peut me signaler les fautes d'orthographe si il y en a svp ? Merci !

Plusieurs éléments montrent que l’aveu de Mme de Clèves est pudique. Tout d’abord, il y a l’euphémisme dans les citations : « Il est vrai que j’ai des raisons de m’éloigner de la cour » (l.496) et « si j’ai des sentiments qui vous déplaisent » (l.503). Dans son discours Mme de Clèves dit avoir des « raisons » de s’éloigner de la cour. Plus tard dans son discours, elle déclare avoir des « sentiments » qui déplairait à son mari. Elle aurait donc des sentiments pour quelqu’un d’autre que son mari. Le mot « sentiment » dit ici par Mme de Clèves insinue que les « raisons » de s’éloigner de la cour sont enfaites des sentiments. Ce qui veut dire que Mme de Clèves à des sentiments pour une personne de la cour comme elle voulait s’en éloigner. Donc Mme de Clèves change ces mots afin de ne pas trop choqué son mari M de Clèves en disant directement qu’elle aime quelqu’un d’autre que lui, c’est donc un euphémisme. Cet euphémisme montre la pudeur de Mme de Clèves car elle a honte d’avouer directement ses sentiments, donc elle atténue ses propos. Puis, il y a une hyperbole ainsi que des politesses exagérés dans les citations : « en se jetant à ses genoux » (l.493) ; « à ses genoux le visage couvert de larmes » (l,511) et « Je vous demande mille pardons » (l.502-503). Mme de Clèves exagère presque ses manières de politesses. En se « jetant » sur les genoux de M de Clèves et en ayant « le visage couvert de larmes », elle rend la scène plus tragique qu’elle ne l’ait. Elle rend également la scène tragique via une hyperbole lorsqu’elle demande « mille pardons », cela montre à qu’elle point elle est désolé. Ce qui montre l’innocence de Mme de Clèves et donc sa pudeur. De plus, il y a la modéstie de Mme de Clèves qui est un élément qui rend la scène d’aveu publique dans les citations : « me conserver digne d’être à vous » (l.502) et « il faut avoir plus d’amitié et d’estime pour un mari que l’on en a jamais eu. » (l.505-506). Mme de Clèves se considère inférieur à M de Clèves notamment lorsqu’elle souhaite être « digne d’être a vous » en parlant de M de Clèves, elle se rabaisse donc en disant vouloir être digne d’appartenir à M de Clèves tel un objet. Elle déclare également « estime pour un mari », ce qui appuis le fait qu’elle le considère supérieur à elle. En effet, la modéstie de Mme de Clèves montre bien la pudeur de la scène. En conclusion, ce qui rend cette scène pudique est l’euphémisme et l’hyperbole utilisé et la politesse exagéré ainsi que la modestie dont fait preuve Mme de Clèves.
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