Bonjour qui peut m'aider s'il-vous-plaît. ̀ .


De nouvelles classes sociales
Document A:

La misère de Fantine Fantine après avoir laissé sa fille en pension chez les Ténardiers à Montfermeil, retourne à Montreuil-sur- mer. Telle était la situation du pays lorsque Fantine y revint. Personne ne se souvenait pus d'elle. Heureusement la porte de la fabrique de M.Madeleine était comme un visage ami. Elle s'y présenta et fut admise dans l'atelier des femmes. Le métier était nouveau pour Fantine, elle n'y pouvait être bien adroite, elle ne tirait donc de sa journée de travail que peu de chose, mais enfin cela suffisait, le problème était résolu, elle gagnait sa vie. Fantine adresse une lettre deux fois par mois à monsieur Tenardiers. Lorsque cela se sait dans le pays, on finit par apprendre qu'elle est fille-mère. Fantine était depuis plus d'un an à la fabrique, lorsqu'un matin, la surveillante de l'atelier lui remit, de la part de M. le maire, cinquante francs, en lui disant qu'elle ne faisait plus partie de l'atelier et en l'engageant à quitter le pays... Fantine s'offrit comme servante dans le pays, elle alla d'une maison à l'autre. Personne ne voulut d'elle. Elle n'avait pu quitter la ville. Le marchand fripier auquel elle devait ses meubles lui avait dit : << Si vous vous allez, je vous fait arrêter comme voleuse. >> Elle se mit à coudre de grosses chemises pour les soldats de la garnison et gagnait douze sous par jour. Sa fille lui en coutait dix. Fantine sombre petit à petit dans la misère, elle finit par vendre ses cheveux puis ses dents. Depuis longtemps elle avait quitté sa cellule du second pour une mansarde fermée d'un loquet sous le toit; un de ces galetas dont le plafond fait angle avec le plancher et vous heurte à chaque instant la tête. Elle n'avait plus de lit, il lui restait une loque qu'elle appelait sa couverture, un matelas à terre et une chaise dépaillée. Dernier signe. Elle sortait avec des bonnets sales. Soit faute de temps, soit indifférence, elle ne raccommodait plus son linge... Elle cousait Dix sept heures par jours, mais un entrepreneur du travail des prisons qui faisait travailler les prisonnières au rabais, fit tout à coup baisser les prix, ce qui réduisit ka journée des ouvrières libres à neuf sous. Dix sept heures de travail et neuf sous par jour ! Ses créanciers étaient plus impitoyables que jamais. Le fripier, qui avait repris presque tous ses meubles lui disait sans cesse : «< Allons, dit-elle, vendons le reste ». L'infortunée se fit fille publique.

Victor Hugo, Les Misérables, première partie, livre 5ème, chapitre VII à IX



Question n°1: Dans le document A, quels sont les moyens qu'emploie Fantine pour trouver de l'argent ?

Question n°2 : Pourquoi est-elle renvoyée de la fabrique ?

Question n°3: Que lui conseille-t-on alors?

Question n°4 : Décris le lieu où vit Fantine.

Question n°5: Son nouveau travail lui permet-elle de subvenir à ses besoins? Justifie.

Question n°6: Que doit-elle faire dans la dernière ligne du texte pour survivre ?

Question n°7: A l'aide des docs << Nouvelles classes sociales »>, quel est le budget annuel de chaque famille ?

Question n°8: Quels sont les deux premiers postes de dépenses de la famille ouvrière ?

Question n°9: Quelles dépenses des bourgeois sont plus importantes que celle des ouvriers?

Question n°10: A l'aide du document 1 p 88, comment Engels présente-t-il la bourgeoisie ?

Question n°11: A l'aide du document 2 p 88, quelles qualités l'auteur prête-t-il à la bourgeoisie?

Travail de rédaction: A l'aide des documents réponses aux questions, rédige un texte d'une dizaine de lignes qui explique les différences de niveau de vie en Europe au XIXème siècle.
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