Bonjour svp j'aurais besoin de votre aide, j'ai un devoir à rendre pour demain. Pouvez vous m'aider? Voilà le sujet : Imaginez qu'Antigone lors de sa rencontre avec Hémon lui avoue qu'elle a été jetée de la terre sur le corps de Polynice. Racontez ce dialogue et la réaction de Hémon qui tente de convaincre Antigone de s'enfuir de palais avec lui pour éviter d'être découverte et punie par Créon . Votre devoir sera un dialogue de théâtre argumentatif . L'échange des deux protagonistes doit se terminer sur le refus d'Antigone de faire ce que lui demande Hémon pour être fidèle au dénouement de la pièce.
A peine Hémon sur le pas de la porte, Antigone lui sauta au cou et se mit à l'embrasser puis, tout à coup, elle se détourna et resta figée, pensive. La pièce était éclairée par le soleil naissant d'une douce lumière rosée, et tout paraissait calme. Hémon, surpris par la soudaine attitude de sa jeune fiancée, s'aventura à lui demander la raison de sa méditation. Antigone, hésitante, ouvrit la bouche puis se ravisa finalement, une larme arrivant à ces lèvres. La pièce s'était obscurcie. Le ciel s'était chargé de nuages et paraissait à présent plus bas et lourd qu'à l'instant précédent. Le visage d'Hémon se crispa. Antigone prit tout son courage et lacha dans un soupir: -Je l'ai recouvert. -Que racontes-tu là mon amour? s'enquit Hémon. Mais après tout avait-il vraiment besoin d'une réponse? -J'ai recouvert polynice. Je le devais. Ne m'en veux pas je t'en prie. Après quelques secondes de réflexion, Hémon prit Antigone dans ses bras. Serait-ce donc belle et bien la dernière fois? -Partons de ce palais! Fuyons mon père Antigone. Il te tuera. Je te l'assure il ta tuera. Cria t-il avec enthousiasme. -Je le devais Hémon. Je le dois. Je suis désolée. Tu épouseras Ismène finalement. Elle est belle n'est-ce pas? -Antigone partons. Je ne vivrai pas sans toi, jamais si tu meurs. Tu es jeune, les années et les bonheurs t'attendent. Tu ne peux me laisser seul. Nous aurons notre fils. Il aura la meilleur mère du monde. Il deviendra grand et fort. Il sera notre fierté. Et toi, toi tu seras ma femme. Il nous restes des milliers de choses à construire. Restons ensemble. Antigone avait à présent le visage enfouit dans sa robe. Mais Hémon ne se résigna pas. -Pense à Ismène. Elle t'aime. Elle n'a plus que toi à présent. Sa petite soeur, sa moitié depuis toujours. La petite Antigone tenta de l'arrêter en criant qu'elle ne l'écoutait déja plus. Elle menera son combat jusqu'au bout! Hémon vînt à la fenêtre. Il se devait de ramener sa bien-aimée à la raison. La pièce était toujours aussi sombre et trop étroite. Il rassembla ses esprits et reprit: -Et Créon! Pense à lui. Ne crois-tu pas qu'il préfèrerait te garder en vie plutôt que d'accomplir son terrible devoir? Antigone, sa petite nièce. Sa petite nièce, cette première poupée. Tu le sauverais. Nous avons vécu trop de drames. Ton père, tes frères. Vis pour eux Antigone. Il resta face à elle, ses yeux plongés dans les siens. Il était fatigué, désespéré. Serait-elle enfin raisonnable? Elle la fixa d'un regard attendri, plein de pitié et de compassion. Puis lui dit qu'elle partirait bien et qu'ils se retrouverait un jour. -On finit toujours ce que l'on a entreprit. souffla t-elle comme pour elle même quand il quittait enfin la pièce à la lumière maintenant macabre.
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A peine Hémon sur le pas de la porte, Antigone lui sauta au cou et se mit à l'embrasser puis, tout à coup, elle se détourna et resta figée, pensive.
La pièce était éclairée par le soleil naissant d'une douce lumière rosée, et tout paraissait calme.
Hémon, surpris par la soudaine attitude de sa jeune fiancée, s'aventura à lui demander la raison de sa méditation. Antigone, hésitante, ouvrit la bouche puis se ravisa finalement, une larme arrivant à ces lèvres.
La pièce s'était obscurcie. Le ciel s'était chargé de nuages et paraissait à présent plus bas et lourd qu'à l'instant précédent.
Le visage d'Hémon se crispa. Antigone prit tout son courage et lacha dans un soupir:
-Je l'ai recouvert.
-Que racontes-tu là mon amour?
s'enquit Hémon. Mais après tout avait-il vraiment besoin d'une réponse?
-J'ai recouvert polynice. Je le devais. Ne m'en veux pas je t'en prie.
Après quelques secondes de réflexion, Hémon prit Antigone dans ses bras. Serait-ce donc belle et bien la dernière fois?
-Partons de ce palais! Fuyons mon père Antigone. Il te tuera. Je te l'assure il ta tuera.
Cria t-il avec enthousiasme.
-Je le devais Hémon. Je le dois. Je suis désolée. Tu épouseras Ismène finalement. Elle est belle n'est-ce pas?
-Antigone partons. Je ne vivrai pas sans toi, jamais si tu meurs. Tu es jeune, les années et les bonheurs t'attendent. Tu ne peux me laisser seul. Nous aurons notre fils. Il aura la meilleur mère du monde. Il deviendra grand et fort. Il sera notre fierté. Et toi, toi tu seras ma femme. Il nous restes des milliers de choses à construire. Restons ensemble.
Antigone avait à présent le visage enfouit dans sa robe. Mais Hémon ne se résigna pas.
-Pense à Ismène. Elle t'aime. Elle n'a plus que toi à présent. Sa petite soeur, sa moitié depuis toujours.
La petite Antigone tenta de l'arrêter en criant qu'elle ne l'écoutait déja plus. Elle menera son combat jusqu'au bout!
Hémon vînt à la fenêtre. Il se devait de ramener sa bien-aimée à la raison.
La pièce était toujours aussi sombre et trop étroite.
Il rassembla ses esprits et reprit:
-Et Créon! Pense à lui. Ne crois-tu pas qu'il préfèrerait te garder en vie plutôt que d'accomplir son terrible devoir? Antigone, sa petite nièce. Sa petite nièce, cette première poupée. Tu le sauverais.
Nous avons vécu trop de drames. Ton père, tes frères. Vis pour eux Antigone.
Il resta face à elle, ses yeux plongés dans les siens. Il était fatigué, désespéré. Serait-elle enfin raisonnable?
Elle la fixa d'un regard attendri, plein de pitié et de compassion. Puis lui dit qu'elle partirait bien et qu'ils se retrouverait un jour.
-On finit toujours ce que l'on a entreprit.
souffla t-elle comme pour elle même quand il quittait enfin la pièce à la lumière maintenant macabre.