Bonjour vous pouvez m'aider sur ses question d'après le texte :
questions:

La parodie
6)
Notez dans un tableau à deux colonnes les
éléments qui présentent les personnages comme
des animaux et ceux qui les présentent comme des humains.
7)
a.
Quelles sont les armes des deux combattants ?
b.
Qui les utilisait au Moyen Âge ?
9)
À quoi ressemble le duel à la fi n du passage ?
Justifiez.
10)
Renart éprouve-t-il de nobles sentiments vis-
à-vis de son adversaire ? Justifiez.
11)
Qu’est-ce qui rend ce duel comique ?
❯12)
Expliquez en quelques phrases en quoi ce passage
constitue une parodie d’un combat chevaleresque.
Comment l’illustrateur a-t-il traduit la dimension
parodique et le comique ?
le texte :
Le combat de Renart et d’Isengrin
Le roi Noble a accepté que Renart et Isengrin s’affrontent en duel pour régler la dispute qui les oppose. Quand les deux vassaux
qui étaient dans le champ clos se sont insultés à loisir, ils reviennent tous deux au combat. Ils manient leur bouclier avec habileté. Isengrin ajuste son coup car il veut atteindre la
tête de son adversaire : il s’efforce de le surprendre. Il dissimule son bâton derrière son bouclier, laisse tomber celui-ci au milieu du terrain, tandis que Renart lance vigoureusement son bâton. Il lui donne avant de le tenir, un coup dont il se souviendra toute sa vie, et lui brise le bras gauche Isengrin s’est montré bien malhabile ! Tous deux ont repris leur bouclier et se frappent avec une telle ardeur qu’il est impossible d’assister
à plus beau combat. Aucun des deux ne parvenait à abattre
l’autre, c’est incontestable, car Isengrin ne pouvait se servir que de son bras droit, ayant perdu le gauche. Ils tournent l’un autour de l’autre, aucun des deux ne prend de repos : ils font beaucoup de tours avant que l’un d’eux ne s’écroule. Isengrin souffre un grand martyre il hérisse son poil devant Renart, lui déchire bien sa pelisse, le presse tant et plus – il ne fait pas semblant ! –, lui fait un croc-en-jambe, le pousse avec violence,
le jette à terre en travers. Mais Renart, étendu à la renverse, lui brise les dents et lui crache et lui envoie de la morve dans les yeux,il le met en très fâcheuse posture. [...] Renart l’accable de coups sur le visage et sur la face, dont il arrache la peau et la fourrure. Il voit bien qu’il est en mauvaise posture. À ce moment, le bâton que Renart tenait à pleines mains lui échappe. Celui qui n’avait pas un cœur de lâche veut se lever, mais il en est incapable, tant ses blessures lui font mal. Renart lui infl ige de grands tourments, et s’en réjouit fort. Il voudrait bien l’avoir vaincu. Il lui envoie de la poussière en plein visage. Isengrin, tant bien que mal, cherche à tâtons à l’atteindre aux yeux, mais pour son grand malheur il lui arrive cette chose étonnante : son doigt entre dans la bouche de Renart, et celui-ci le saisit avec ses dents, tranche la chair jusqu’à l’os. Isengrin lui bloque la main derrière le dos, il ne fait pas semblant de l’étreindre! Il le serre tellement que, de gré ou de force, l’autre doit fl échir les genoux, et Isengrin le plaque au sol. Renart, cette fois, est mort d’inquiétude.
Le Roman de Renart
, traduction D. Boutet,
© Éditions Gallimard, 1998.
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