Bonjour, Est ce que quelqu'un peut me faire un résumé sur le livre les précieuses ridicules de Molière ? Merci je n'ai pas très bien compris l'histoire.
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Jadouuuuuuuuu La fille et la nièce d’un bon bourgeois, nommé M. Gorgibus, sont deux pédantes qui ne rêvent que de se voir entourées de beaux esprits, gens à la mode qui ne parlent que dans un style prétentieux ; elles ont changé leurs noms de Madelon et de Cathos pour les noms plus sonores d’Aminte et de Polixène et elles se posent en précieuses. Gorgibus, qui, avant tout, est un homme de gros bon sens, veut marier ces jeunes filles avec deux jeunes gens de bonne maison, nommés La Orange et du Croisy. Ces jeunes gens s’expriment avec simplicité et naturel, ce qui ne les recommande pas auprès de Cathos et de Madelon qui les éconduisent avec mépris. Les deux gentilshommes jurent de se venger et envoient chez elles, à cet effet, deux valets impudents, qui se donnent pour des hommes de qualité. Nos deux sottes prennent les extravagances du marquis de Mascarille et du vicomte de Jodelet, puisque tels sont les noms qu’ils se sont donnés, pour la perfection de l’esprit et de la galanterie. Tout à coup, les maîtres arrivent, le bâton à la main, chercher leurs domestiques ; ils ne manquent pas de railler les coquettes sur le choix de leurs admirateurs et les laissent confondues et accablées de honte. Gorgibus les engage un peu rudement à profiter de la leçon et elles disparaissent devant cette apostrophe foudroyante : « Allez-vous cacher, vilaines, allez-vous cacher. » Attaquer la sentimentalité des précieuses, ridiculiser leur afféterie et celle des gens de lettres qui s’étaient faits leurs courtisans, c’était de la part de Molière non seulement un acte de haute raison et de bon goût, mais encore un acte de courage, puisqu’il s’en prenait d’une part à des écrivains qui jouissaient d’une grande faveur, et de l’autre à des femmes à qui leur position sociale assurait un grand crédit. Aussi, pour atténuer ce qu’il y avait de téméraire dans sa critique, Molière eut-il soin, dans le titre de sa pièce, d’ajouter au mot précieuses l’épithète ridicules, donnant de la sorte à entendre qu’il faisait deux catégories, qu’il acceptait, avec le public de son temps, le nom de précieuses, comme honorable pour une femme lorsqu’il impliquait l’idée d’une noble fierté, la délicatesse du sentiment, la finesse de l’esprit et de l’instruction, mais qu’il le vouait à l’ironie et au sarcasme de la foule lorsqu’il ne représentait que l’exagération de la pruderie, l’hypocrisie de la délicatesse et la vanité du bel esprit.
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La fille et la nièce d’un bon bourgeois, nommé M. Gorgibus, sont deux pédantes qui ne rêvent que de se voir entourées de beaux esprits, gens à la mode qui ne parlent que dans un style prétentieux ; elles ont changé leurs noms de Madelon et de Cathos pour les noms plus sonores d’Aminte et de Polixène et elles se posent en précieuses. Gorgibus, qui, avant tout, est un homme de gros bon sens, veut marier ces jeunes filles avec deux jeunes gens de bonne maison, nommés La Orange et du Croisy. Ces jeunes gens s’expriment avec simplicité et naturel, ce qui ne les recommande pas auprès de Cathos et de Madelon qui les éconduisent avec mépris. Les deux gentilshommes jurent de se venger et envoient chez elles, à cet effet, deux valets impudents, qui se donnent pour des hommes de qualité.
Nos deux sottes prennent les extravagances du marquis de Mascarille et du vicomte de Jodelet, puisque tels sont les noms qu’ils se sont donnés, pour la perfection de l’esprit et de la galanterie. Tout à coup, les maîtres arrivent, le bâton à la main, chercher leurs domestiques ; ils ne manquent pas de railler les coquettes sur le choix de leurs admirateurs et les laissent confondues et accablées de honte. Gorgibus les engage un peu rudement à profiter de la leçon et elles disparaissent devant cette apostrophe foudroyante : « Allez-vous cacher, vilaines, allez-vous cacher. »
Attaquer la sentimentalité des précieuses, ridiculiser leur afféterie et celle des gens de lettres qui s’étaient faits leurs courtisans, c’était de la part de Molière non seulement un acte de haute raison et de bon goût, mais encore un acte de courage, puisqu’il s’en prenait d’une part à des écrivains qui jouissaient d’une grande faveur, et de l’autre à des femmes à qui leur position sociale assurait un grand crédit. Aussi, pour atténuer ce qu’il y avait de téméraire dans sa critique, Molière eut-il soin, dans le titre de sa pièce, d’ajouter au mot précieuses l’épithète ridicules, donnant de la sorte à entendre qu’il faisait deux catégories, qu’il acceptait, avec le public de son temps, le nom de précieuses, comme honorable pour une femme lorsqu’il impliquait l’idée d’une noble fierté, la délicatesse du sentiment, la finesse de l’esprit et de l’instruction, mais qu’il le vouait à l’ironie et au sarcasme de la foule lorsqu’il ne représentait que l’exagération de la pruderie, l’hypocrisie de la délicatesse et la vanité du bel esprit.