Bonjour,

Je dois répondre à ces questions sur la nouvelle " La parure " de Guy de maussapant mais je n'y arrive pas.

Pourriez-vous m'aider s'il vous plaît,

Merci d'avance à ceux qui prendront la peine d'essayer.

Questions :

a) Qui est le personnage principal ?

b) Quelle est sa situation sociale ? Justifie ta réponse.

c) Ce personnage est-il pauvre ? Justifie ta réponse.

d) Relève le champ lexical de la souffrance dans le texte. Pourquoi ce personnage est-il

malheureux ?

e) Relève deux anaphores* différentes dans le texte, entre les lignes 9 et 26. Qu’opposentelles ?

*Rappel : nous avons vu la définition d’anaphore dans le premier chapitre, lors de

l’étude du poème de Victor Hugo « Puisque j’ai mis ma lèvre… »

f) Ce début de récit te fait-il penser à un conte merveilleux ? Justifie ta réponse.

Le texte en question :

La parure
C’était une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur du destin, dans
une famille d’employés. Elle n’avait pas de dot1
, pas d’espérances2
, aucun moyen d’être
connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué ; et elle se laissa marier avec
un petit commis du ministère de l’Instruction publique.
5 Elle fut simple, ne pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée ; car les
femmes n’ont point de caste3
ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de
naissance et de famille. Leur finesse native, leur instinct d’élégance, leur souplesse d’esprit sont
leur seule hiérarchie, et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames.
Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. Elle
10 souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l’usure des sièges, de la
laideur des étoffes. Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait même pas
aperçue, la torturaient et l’indignaient. La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble
ménage éveillait en elle des regrets désolés et des rêves éperdus. Elle songeait aux
antichambres4
nettes, capitonnées5
avec des tentures orientales, éclairées par de hautes
torchères6
15 de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges
fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifère. Elle songeait aux grands salons vêtus de
soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux petits salons coquets
parfumés, faits pour la causerie de cinq heures avec les amis les plus intimes, les hommes
connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désirent l’attention.
20 Quand elle s’asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d’une nappe de trois jours,
en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d’un air enchanté : « Ah ! le bon
pot-au-feu ! je ne sais rien de meilleur que cela », elle songeait aux dîners fins, aux argenteries
reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d’oiseaux étranges
au milieu d’une forêt de féerie ; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles
25 merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en
mangeant la chair rose d’une truite ou des ailes de gélinotte.
Elle n’avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n’aimait que cela ; elle se sentait
faite pour cela. Elle eût tant désiré plaire, être enviée, être séduisante et recherchée.
Elle avait une amie riche, une camarade de couvent qu’elle ne voulait plus aller voir, tant
30 elle souffrait en revenant. Et elle pleurait
pendant des jours entiers, de chagrin, de
regret, de désespoir et de détresse.
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