Bonsoir, j'ai une rédaction à faire pour demain donc c'est vraiment très très urgent et je ne sais pas du tout quoi faire! :( Aidez moi svp Voici le sujet: Vous avez vécu un jour une situation difficile, mais vous avez retrouvé l'espoir. Grâce à qui ou à quoi? Racontez l'anecdote. Cette anecdote servira de point de départ à une réflexion sur l'espoir: l'espoir fait-il vivre? N e comporte t-il pas des limites?
C'est l'espoir qui fait vivre. Le présent, ce n'est qu'un passage long, douloureux, vers un futur espéré, attendu et parfois craint. Le futur n'est rien sans l'espoir, il n'est qu'une attente infinie ou bien un ennui pesant. Et quand ce temps de l'accomplissement de nos désirs arrive, il est trop tard, on s'est épuisé à la tâche pour un gain médiocre. On s'offre une petite joie et la vie recommence, avec ses déchirements, son insatisfaction, son absurde poursuite d'une plénitude qui se retire au fur et à mesure que l'on s'en approche. Tout ce que notre vie temporelle peut nous dire, c'est que la condition humaine n'a qu'une fin, la mort. Le but de la vie humaine, c'est cette mort qui se profile à son horizon. Notre présent n'est rien qu'un petit instant qui passe".
Telle est la rengaine du temps psychologique. Le discours de l'homme identifié au temps est violent, mais nous devons prendre conscience qu'il est celui de la conscience commune. Dans l'attitude naturelle, l'homme souffre d'être la proie du temps. La conscience qui apparaît dans la vigilance est celle de l'ego qui d'abord s'identifie au corps. Or, je vois bien que mon corps est soumis à la loi du temps. La conscience qui s'identifie à la projection de la pensée dans le temps ne peut qu'en suivre la logique. Si je suis mon corps, si je suis le défilé de mes pensées et leur tiraillement dans le temps, alors je ne suis qu'un être jeté, perdu dans le temps. Telle est la condition de déréliction sur laquelle la philosophie contemporaine a tant insisté, la considérant comme un fait primitif.
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C'est l'espoir qui fait vivre. Le présent, ce n'est qu'un passage long, douloureux, vers un futur espéré, attendu et parfois craint. Le futur n'est rien sans l'espoir, il n'est qu'une attente infinie ou bien un ennui pesant. Et quand ce temps de l'accomplissement de nos désirs arrive, il est trop tard, on s'est épuisé à la tâche pour un gain médiocre. On s'offre une petite joie et la vie recommence, avec ses déchirements, son insatisfaction, son absurde poursuite d'une plénitude qui se retire au fur et à mesure que l'on s'en approche. Tout ce que notre vie temporelle peut nous dire, c'est que la condition humaine n'a qu'une fin, la mort. Le but de la vie humaine, c'est cette mort qui se profile à son horizon. Notre présent n'est rien qu'un petit instant qui passe".
Telle est la rengaine du temps psychologique. Le discours de l'homme identifié au temps est violent, mais nous devons prendre conscience qu'il est celui de la conscience commune. Dans l'attitude naturelle, l'homme souffre d'être la proie du temps. La conscience qui apparaît dans la vigilance est celle de l'ego qui d'abord s'identifie au corps. Or, je vois bien que mon corps est soumis à la loi du temps. La conscience qui s'identifie à la projection de la pensée dans le temps ne peut qu'en suivre la logique. Si je suis mon corps, si je suis le défilé de mes pensées et leur tiraillement dans le temps, alors je ne suis qu'un être jeté, perdu dans le temps. Telle est la condition de déréliction sur laquelle la philosophie contemporaine a tant insisté, la considérant comme un fait primitif.