Le Brexit désigne le processus de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne qui consiste à négocier l'accord de retrait effectif depuis la nuit du 31 janvier au 1er février 2020 (23 heures au Royaume-Uni, minuit à Bruxelles). Une fois le Brexit acté, le Royaume-Uni doit introduire 10 à 12 nouveaux postes de douanes frontaliers, afin de contrôler quelques 400 millions de déclarations douanières annuelles. Le Royaume-Uni était entré en 1973 dans le Marché commun, ce qui avait été confirmé par référendum en 1975, il s'en est séparé en 2020 à la suite du référendum de 2016. La dénonciation du traité sur l'Union européenne avait été repoussée quatre fois par le Parlement, pour finalement être décidée à 51,9 % par le référendum du 23 juin 2016, initié par le Premier ministre britannique David Cameron.
Ce mot désignait aussi la question des modalités de ce retrait, avec ou sans signature d'un accord négocié selon la procédure de retrait entamée le 29 mars 2017 par la notification de l'article 50 du traité sur l'Union européenne, qui sans délai supplémentaire, aurait dû aboutir à un retrait effectif deux ans plus tard, le 29 mars 2019. Cette date a été prorogée à de multiples reprises, pour finir par être repoussée au 31 janvier 2020, selon le Letwin amendment voté par 322 voix contre 306, ou à une autre date en cas d'absence d'accord selon une autre loi britannique. L'opposition de principe à l'exécution de cette décision de la part de la commission européenne et d'une majorité de la classe politique anglaise provoque une crise et la démission de la première ministre Theresa May, ainsi que la chute du score des Tories aux élections européennes de 2019 au Royaume-Uni. En novembre 2018, les négociations entre le gouvernement de Theresa May et l'UE représentée par Michel Barnier aboutissent à un projet d'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, mais celui-ci est rejeté trois fois, en janvier et mars 2019 par le parlement britannique, ce qui débouche sur un blocage politique. Des voix s'élèvent pour dénoncer ces reports successifs qualifiés de « trahison » pour les hard brexiters et de « prise d'otage » du projet européen pour les partisans britanniques du maintien dans l'Union européenne. Theresa May doit démissionner avec son gouvernement. L'incertitude quant aux conditions de retrait se dissipe avec la victoire du parti conservateur mené par le premier ministre Boris Johnson lors des élections anticipées du 12 décembre 2019. Il peut ainsi décider que la dénonciation du traité sur l'Union européenne sera effective le 31 janvier 2020 après avoir fait ratifier par le parlement l'accord qu'il a préalablement négocié avec l'UE.
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Hey, je peux te donner quelques idées :
Le Brexit désigne le processus de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne qui consiste à négocier l'accord de retrait effectif depuis la nuit du 31 janvier au 1er février 2020 (23 heures au Royaume-Uni, minuit à Bruxelles). Une fois le Brexit acté, le Royaume-Uni doit introduire 10 à 12 nouveaux postes de douanes frontaliers, afin de contrôler quelques 400 millions de déclarations douanières annuelles. Le Royaume-Uni était entré en 1973 dans le Marché commun, ce qui avait été confirmé par référendum en 1975, il s'en est séparé en 2020 à la suite du référendum de 2016. La dénonciation du traité sur l'Union européenne avait été repoussée quatre fois par le Parlement, pour finalement être décidée à 51,9 % par le référendum du 23 juin 2016, initié par le Premier ministre britannique David Cameron.
Ce mot désignait aussi la question des modalités de ce retrait, avec ou sans signature d'un accord négocié selon la procédure de retrait entamée le 29 mars 2017 par la notification de l'article 50 du traité sur l'Union européenne, qui sans délai supplémentaire, aurait dû aboutir à un retrait effectif deux ans plus tard, le 29 mars 2019. Cette date a été prorogée à de multiples reprises, pour finir par être repoussée au 31 janvier 2020, selon le Letwin amendment voté par 322 voix contre 306, ou à une autre date en cas d'absence d'accord selon une autre loi britannique. L'opposition de principe à l'exécution de cette décision de la part de la commission européenne et d'une majorité de la classe politique anglaise provoque une crise et la démission de la première ministre Theresa May, ainsi que la chute du score des Tories aux élections européennes de 2019 au Royaume-Uni. En novembre 2018, les négociations entre le gouvernement de Theresa May et l'UE représentée par Michel Barnier aboutissent à un projet d'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, mais celui-ci est rejeté trois fois, en janvier et mars 2019 par le parlement britannique, ce qui débouche sur un blocage politique. Des voix s'élèvent pour dénoncer ces reports successifs qualifiés de « trahison » pour les hard brexiters et de « prise d'otage » du projet européen pour les partisans britanniques du maintien dans l'Union européenne. Theresa May doit démissionner avec son gouvernement. L'incertitude quant aux conditions de retrait se dissipe avec la victoire du parti conservateur mené par le premier ministre Boris Johnson lors des élections anticipées du 12 décembre 2019. Il peut ainsi décider que la dénonciation du traité sur l'Union européenne sera effective le 31 janvier 2020 après avoir fait ratifier par le parlement l'accord qu'il a préalablement négocié avec l'UE.