Bonsoir, Je suis en 1ère et je me permets de vous demander de l'aide pour répondre à ma question de corpus.
Je cherche juste à avoir une proposition de plan pour m'éclairer car je ne sais pas du tout par où commencer et quels arguments utiliser pour répondre correctement à ma question.
La question étant : Comment le narrateur met-il en exergue la marginalité du personnage ?
Elle est portée sur les textes suivants : - L'étranger d'Albert Camus - Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline - Le Vice-Consul de Marguerite Duras
Merci pour votre aide, je suis complètement perdue et elle me serait extrêmement précieuse, tout en sachant que je dois rendre ce devoir demain. Je joins quelques photos du sujet. Encore merci.
Une petite aide pour t'aider à comprendre les sujets
Dans l’étranger d’Alber Camus
Cette vérité que Meursault incarne est la passion pour l’absolu, il refuse de mentir. Il est prêt à mourir pour la vérité. Son avocat va essayer de le faire passer pour un bon fils qui avait été accablé le jour de la mort de sa mère.
Mais Meursault refuse de dire cela puisque c’est faux. Albert Camus dira du héros de son roman qu’il est condamné car il ne joue pas le jeu. En effet quand on joue, on a un rôle, on fait de la comédie. C’est exactement ce qu’il se passe dans la justice, c’est celui qui a le plus beau discours qui remporte le procès. On attend de Meursault qu’il se défende, qu’il trouve des arguments pour justifier son comportement. Il ne veut pas jouer, il ne veut pas tomber dans cette hypocrisie et par conséquent refuse catégoriquement de mentir et ce, durant tout le roman. Contrairement à la morale qui veut que dans le monde actuel nous jugeons les personnes par leurs actes, Meursault va faire une impasse sur cela et accepte les personnes telles qu’elles sont et non pour ce qu’elles font.
Meursault est donc condamné pour cette remise en question de la société. Durant tout le procès c’est surtout sur cela que les juges vont se baser pour l’acquitter. A première vue, nous pourrions dire que Meursault est étranger à cette société, mais je pense plutôt que ce sont les juges et toute la société qui sont étrangers à Meursault. Il est vrai qu’il peut être considéré comme inhumain, mais une personne capable de ne pas juger une personne par ses actes n’a-t-elle pas là une des plus merveilleuses qualités ?
Dans Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline La dérision de l’auteur n’agit pas seulement sur les autres, sur la société, mais également sur Bardamu, sur sa naïveté, son innocence, son inadaptation. Bien qu’il soit en dehors de toutes les idéologies, le narrateur possède malgré tout une écriture qui se caractérise par sa noirceur, son pessimiste qui fait de lui un anti-héros. Le monde apparaît comme une impasse, on peut s’en rendre compte par l’expression de son angoisse face à la mort. Il souligne l’impuissance des idées qui ne parviennent pas à conjurer la peur de la mort « pensée plus forte que la mort ». Ce monde apparaît comme inexplicable, absence de toute subordonnée, les choses se jouxtent mais ne s’expliquent pas. En véritable anti-héros, il ne trouve pas sa place dans la société, et il doit rivaliser de ruses pour vivre d'expédients, de mendicité ou de larcins. Il est chassé de partout, fuit tout le temps, et traverse des épreuves qui le ramènent toujours à son point de départ. Il s'agit toujours, en mettant en scène un décalage social, de s'attaquer à la société telle quelle est, et de dénoncer des injustices, des inégalités, des aliénations. Bardamu est un bien un "picaro des temps modernes" : envers du héros traditionnel, réprouvé menant une vie d'errance, lâche comme il l'avoue très vite durant son passage à la guerre, il se montre aussi capable de mensonges, de compromissions hypocrites. Le courage et l'honneur sont les valeurs des classes régnantes, les riches : en ce sens, le pauvre ne saurait s'y conformer (d'où l'insistance de l'auteur sur la méchanceté et l'immoralité des pauvres). Le pessimisme qui sous-tend Voyage au bout de la nuit explique le mouvement de fuite "picaresque" dans lequel est pris Bardamu, tout comme chacun des personnages du roman.
Dans Le Vice-Consul de Marguerite Duras Je ne sais pas trop de quels personnages il faut parler car il y en a trois, mais je retiendrais plus précisément celui de la mendiante, La mendiante, Anne-Marie Stretter. Ils sont traités par la société de « Paria », ils se voient, se retrouvent mais ne se reconnaissent même pas. Ils attirent malgré eux de la considération, de la charité, des attitudes de commisération et d’assistance. Malgré leur statut social et leur distance, ils suscitent de l’intérêt. Ils intriguent du fait de leur humanité, ce qui permet au lecteur de découvrir une part de la sienne, comme le fait de souffrir de son existence. Les personnages se résignent, et le vice-consul, dont le est mystère non élucidé, troublent la vie de cette société.
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Bonsoir,Une petite aide pour t'aider à comprendre les sujets
Dans l’étranger d’Alber Camus
Cette vérité que Meursault incarne est la passion pour l’absolu, il refuse de mentir. Il est prêt à mourir pour la vérité. Son avocat va essayer de le faire passer pour un bon fils qui avait été accablé le jour de la mort de sa mère.
Mais Meursault refuse de dire cela puisque c’est faux. Albert Camus dira du héros de son roman qu’il est condamné car il ne joue pas le jeu. En effet quand on joue, on a un rôle, on fait de la comédie. C’est exactement ce qu’il se passe dans la justice, c’est celui qui a le plus beau discours qui remporte le procès. On attend de Meursault qu’il se défende, qu’il trouve des arguments pour justifier son comportement. Il ne veut pas jouer, il ne veut pas tomber dans cette hypocrisie et par conséquent refuse catégoriquement de mentir et ce, durant tout le roman.Contrairement à la morale qui veut que dans le monde actuel nous jugeons les personnes par leurs actes, Meursault va faire une impasse sur cela et accepte les personnes telles qu’elles sont et non pour ce qu’elles font.
Meursault est donc condamné pour cette remise en question de la société. Durant tout le procès c’est surtout sur cela que les juges vont se baser pour l’acquitter. A première vue, nous pourrions dire que Meursault est étranger à cette société, mais je pense plutôt que ce sont les juges et toute la société qui sont étrangers à Meursault. Il est vrai qu’il peut être considéré comme inhumain, mais une personne capable de ne pas juger une personne par ses actes n’a-t-elle pas là une des plus merveilleuses qualités ?
Dans Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand CélineLa dérision de l’auteur n’agit pas seulement sur les autres, sur la société, mais également sur Bardamu, sur sa naïveté, son innocence, son inadaptation.
Bien qu’il soit en dehors de toutes les idéologies, le narrateur possède malgré tout une écriture qui se caractérise par sa noirceur, son pessimiste qui fait de lui un anti-héros. Le monde apparaît comme une impasse, on peut s’en rendre compte par l’expression de son angoisse face à la mort. Il souligne l’impuissance des idées qui ne parviennent pas à conjurer la peur de la mort « pensée plus forte que la mort ». Ce monde apparaît comme inexplicable, absence de toute subordonnée, les choses se jouxtent mais ne s’expliquent pas. En véritable anti-héros, il ne trouve pas sa place dans la société, et il doit rivaliser de ruses pour vivre d'expédients, de mendicité ou de larcins. Il est chassé de partout, fuit tout le temps, et traverse des épreuves qui le ramènent toujours à son point de départ. Il s'agit toujours, en mettant en scène un décalage social, de s'attaquer à la société telle quelle est, et de dénoncer des injustices, des inégalités, des aliénations.
Bardamu est un bien un "picaro des temps modernes" : envers du héros traditionnel, réprouvé menant une vie d'errance, lâche comme il l'avoue très vite durant son passage à la guerre, il se montre aussi capable de mensonges, de compromissions hypocrites. Le courage et l'honneur sont les valeurs des classes régnantes, les riches : en ce sens, le pauvre ne saurait s'y conformer (d'où l'insistance de l'auteur sur la méchanceté et l'immoralité des pauvres). Le pessimisme qui sous-tend Voyage au bout de la nuit explique le mouvement de fuite "picaresque" dans lequel est pris Bardamu, tout comme chacun des personnages du roman.
Dans Le Vice-Consul de Marguerite Duras
Je ne sais pas trop de quels personnages il faut parler car il y en a trois, mais je retiendrais plus précisément celui de la mendiante, La mendiante, Anne-Marie Stretter. Ils sont traités par la société de « Paria », ils se voient, se retrouvent mais ne se reconnaissent même pas. Ils attirent malgré eux de la considération, de la charité, des attitudes de commisération et d’assistance. Malgré leur statut social et leur distance, ils suscitent de l’intérêt. Ils intriguent du fait de leur humanité, ce qui permet au lecteur de découvrir une part de la sienne, comme le fait de souffrir de son existence. Les personnages se résignent, et le vice-consul, dont le est mystère non élucidé, troublent la vie de cette société.