Bonjour, je recommence puisque la réponse a sauté, apparemment.
L’image correspond au livre 1984 de Georges Orwell, dans la mesure où elle fait référence à la société placée sous la dictature de Big Brother, un système de surveillance généralisée par l’intermédiaire d’écrans de contrôle à l’intérieur des maisons et des entreprises.
Mais ici, à la place du système étatique, c’est le citoyen qui est à la fois complice et acteur à part entière. Il est déshumanisé (tête de machine, de caméra). Chacun surveille tout en étant aussi surveillé, et personne ne se révolte : tout le monde semble accepter et approuver ce système.
La caméra est de couleur rouge pour attirer l’œil et signifier le danger, c’est-à-dire le risque encouru en cas de dénonciation.
Tous les personnages sont vêtus de gris : cela peut symboliser l’uniformité, bien sû, mais aussi l’absence de diversité et de personnalité réelle (chacun se réfugie derrière une apparence ou une posture qui est censée tenir lieu de personnalité et de fonctions sociales).
Ollie
A l’exception du couple au fond, où l’homme et la femme se regardent mutuellement, les autres personnages regardent vers le spectateur, que ce soit sur la droite (homme du premier plan) ou sur la gauche du cadre (homme au journal), ou même vers le centre (femme à la poussette).
Ollie
Façon de faire comprendre au public que cette situation de dictature peut très bien le concerner du jour au lendemain, voire qu’il est DÉJÀ surveillé. Les vêtements contemporains des personnages indiquent bien que ce n’est pas de la science-fiction, mais une menace très plausible pour notre époque.
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Réponse :
Bonjour, je recommence puisque la réponse a sauté, apparemment.
L’image correspond au livre 1984 de Georges Orwell, dans la mesure où elle fait référence à la société placée sous la dictature de Big Brother, un système de surveillance généralisée par l’intermédiaire d’écrans de contrôle à l’intérieur des maisons et des entreprises.
Mais ici, à la place du système étatique, c’est le citoyen qui est à la fois complice et acteur à part entière. Il est déshumanisé (tête de machine, de caméra). Chacun surveille tout en étant aussi surveillé, et personne ne se révolte : tout le monde semble accepter et approuver ce système.
La caméra est de couleur rouge pour attirer l’œil et signifier le danger, c’est-à-dire le risque encouru en cas de dénonciation.
Tous les personnages sont vêtus de gris : cela peut symboliser l’uniformité, bien sû, mais aussi l’absence de diversité et de personnalité réelle (chacun se réfugie derrière une apparence ou une posture qui est censée tenir lieu de personnalité et de fonctions sociales).
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