Réponse : Le poème est paru le 10 avril 1859 dans la revue française. On peut y voir un souvenir du voyage de Baudelaire à l'île Maurice en 1841.
I. Le comportement de l'équipage
- les hommes d'équipage s'amusent
- l'un agace l'oiseau avec sa courte pipe
- un autre imite l'oiseau qui boite
II. les deux visages de l'albatros
- sur le pont : il est maladroit, comique, laid, gauche, veule , honteux , piteux
- dans les airs, roi de l'azur , beau
III. L'albatros est une figure du poète
- le poète est moqué par ses semblables, n'a pas une place reconnue dans la société
- il est malheureux sur terre
- il rêve d'idéal et d'élévation
Explications :
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
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Réponse : Le poème est paru le 10 avril 1859 dans la revue française. On peut y voir un souvenir du voyage de Baudelaire à l'île Maurice en 1841.
I. Le comportement de l'équipage
- les hommes d'équipage s'amusent
- l'un agace l'oiseau avec sa courte pipe
- un autre imite l'oiseau qui boite
II. les deux visages de l'albatros
- sur le pont : il est maladroit, comique, laid, gauche, veule , honteux , piteux
- dans les airs, roi de l'azur , beau
III. L'albatros est une figure du poète
- le poète est moqué par ses semblables, n'a pas une place reconnue dans la société
- il est malheureux sur terre
- il rêve d'idéal et d'élévation
Explications :
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.