Je le croisais , on attaquait sa maison d'édition ! L'offensive qui faisait circuler une liste de livres jeunesse. Les censeurs  employaient deux techniques : ils citaient des extraits des ouvrages et faisaient semblant de croire que l'évocation dans un roman était une incitation à adopter ces comportements . A ces accusations, l'auteur du Junk, répondit : "Je souhaite que la première fois qu'ils entendent parler de drogue, ce ne soit pas quand on leur en propose". Cette censure qui reparut ne me gênait pas. Il, était réactionnaire . Ma situation devient  plus inconfortable. Qui sont ils ? Je respecte leurs convictions, ils s'indignent de toute divergence de point de vue et tout personnage qui ne voit pas le monde est une offense à leur sensibilité. J'ai été soupsonnée de "grossophobie", puis accusée de cruauté animale. (...) L'autre procès qu'on fait à l'écrivain concerne sa légitimité. Une jeunne étudiante m'a dit qu'elle ne comprennait as pourquoi les adolescents n'écrivaient pas eux-même les romans pour adolescents. Elle me reprochait de leur confisquer la parole. Je suis illégitime si je prends un héros noir ou en créant Ella Elliot, un jeune personnage trans. On arrivera à l'impossibilité même de la fiction.

En espérant que ça t'aide même si il y a plus de 120 mots.

pour réduire le texte j'ai :

- supprimé tous les compléments circonstenciels, les adjectifs et adverbes et autres mots ou groupes de mots inutils

- remplacé des nom par des pronom

(il est possible que j'ai oublié de supprimer des trucs ou que j'ai supprimer des trucs qu'il ne fallait pas )