Histoires des arts 3éme --> quelqu'un peut m'aider a trouvé des informations sur ces oeuvres : - L'ami retrouvé ( fred ulhman )
- Inconnu à cettte adresse ( Fred Ulhman)
- Le sacre du printemps ( Stravinsky )
- Migrant Mother ( Dorothea Lange )
*Merci d'avance, et ne reponde que ce qui savent vraiment svp parce que c'est pour un examen important MERCII :) !
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Alors je connais bien la célèbre photographie de Dorothea LANGE ! Mais pour les autres œuvres je ne pourrai pas bien t'aider, car je sais juste que "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman est un roman et que "Le sacre du printemps" est un ballet.
Photographie de Dorothea LANGE, Migrant Mother, datant de 1936 :
• Cette photo fait partie de la série-reportage du projet de photographie de la FSA (Farm Security Administration). En suivant les familles de fermiers américains en exode, Dorothea s'attache à dénoncer les effets dévastateurs de la crise de 1929 sur les plus démunis. Cette photo comme la plupart des photos de Dorothea LANGE est prise de face et représente une mère de famille émigrante. Même si l'on ne connaît pas le nom de cette femme tombé dans la misère, son portrait, mondialement connu, a été élevé au rang de véritable symbole.
• La mère de famille, au centre de l'image, semble oublier la présence de la photographe, elle est complètement perdue dans ses pensées. A travers cette photographie, on perçoit la sensibilité de l'artiste : Dorothea ayant elle-même souffert dans chair, puisqu'elle a été atteinte par la polio au très jeune âge de 7 ans, sait quelle expression montrer et quel comportement adopter face à la misère et au malheur.
Malgré un regard qui porte loin, les perspectives pour cette femme et ses enfants semblent plus que compromises. Le regard qui se plisse est le symbole d'un avenir plus qu'incertain, voire même bouché.
Le pieu qui traverse la photo de haut en bas montre que c'est sur lui que repose l'abri de fortune. Grâce à ce fragile étai la femme et ses enfants ont tout de même un "toit". Il apparaît, ici, que le dénuement de ces gens est tel que l'objet le plus banal, une simple branche de bois récupérée, devient alors indispensable, voire vital.
Malgré un dénuement extrême, la mère est digne, son regard exprime le courage et elle semble forte : elle se tient droite et ne baisse pas les yeux et se refuse à courber l'échine. Malgré ses haillons d'émigrante, elle arbore un visage de Madonne et on note chez elle une certaine classe. La fillette repose sur l'épaule de sa mère et le bébé est serein, blotti dans ses bras protecteurs. Cette image n'est pas sans rappeler les "Vierge à l'enfant" des grands maîtres de la Renaissance. Cette photo a été prise dans un style pictural très classique. Tant que la mère est là, il ne peut rien arriver aux enfants. la fillette ne paraît pas inquiète : au contraire son attitude (la langue sortant de la bouche) dénote une certaine insouciance. Tout comme le pieu est indispensable à l'existence de l'abri, la mère est indispensable à ses enfants, c'est sur elle que repose tout l'équilibre.
•Le réalisme de cette photo est exalté par la violence de l'éclairage solaire. La lumière est crue, brute et sans nuances, tout comme la réalité de ce tableau. Le travail poussé de Dorothea sur le contraste cherche à transfigurer la réalité, on passe très vite du blanc au noir comme du bonheur au malheur de la crise de 1929.
• Francis Bacon fait référence à cette photographie avec une maxime : "La contemplation de choses comme elles sont, sans substitution, ni imposture, sans erreur, ni confusion, est en soi, plus noble que toute une moisson d'inventions."