Il paraît que j'ai tort, qu'il ne faut pas donner à manger aux pigeons, qu'ils abîment tout, mais je le fais quand même parce qu'ils sont jolis à voir picorer sur le rebord de ma fenêtre et parce que je voulais en apprivoiser un. Les travaux d'approche ont duré trois mois pendant lesquels j'ai disposé le pain sur le rebord de la fenêtre ; mais j'en gardais quelques miettes dans ma main que je tendais, ouverte, tentatrice. L'un d'eux enfin, palpitant d'inquiétude s'est hasardé à y prendre un grain avant de s'envoler tout fier de son exploit; exploit chaque jour renouvelé, chaque jour plus audacieux. Mon pigeon s'enhardit maintenant jusqu'à entrer carrément dans la chambre et à venir picorer sur ma table. Il est le premier. Ma patience, son exemple ont encouragé les autres qui osent maintenant scruter ma fenêtre de leur petit œil rond et réclamer du bec leur pitance. Certains pourtant continuent à se méfier, ou préfèrent la fenêtre voisine ou passent leur temps à becqueter leurs frères pour les empêcher de manger... Je crois qu'il en est des pigeons comme des hommes... 7. Relevez dans le texte deux proposition complément de nom. (Bonjour j’ai besoins d’aide svppp)
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Réponse :
- ma main que je tendais, ouverte, tentatrice.
- Ma patience, son exemple ont encouragé les autres qui osent
maintenant scruter ma fenêtre de leur petit œil rond et réclamer du bec leur pitance.
Les subordonnées relatives en gras sont complément de l'antécédent souligné.