Je dois faire une explication de texte sur le texte suivant : Un peu d'aide ne serait pas de refus.
Le sage ne dépend pas d'autrui; il n'attend pas la faveur de la fortune ou la faveur d'un homme ; sa félicité vient de lui-même ; elle pourrait sortir de l'âme, si elle y était entrée, mais elle y prend naissance. Parfois du dehors quelque événement survient, qui avertit que l'homme est mortel, mais c'est une atteinte bien légère et qui reste à fleur de peau; l'incommodité, dis-je, effleure comme un souffle, mais le bien suprême demeure inébranlé. Oui, dis-je, ces incommodités restent à la surface, comme sur un corps robuste et solide il y a parfois des éruptions de boutons et de petites plaies, mais aucun mal en profondeur. La différence entre l'homme d'une sagesse consommée et celui chez qui cette sagesse est en progrès se trouve la même qu'entre l'homme en bonne santé et celui qui relève d'une grave et longue maladie, pour qui tient lieu de santé un accès de fièvre plus léger; le convalescent, s'il n'y prend garde, verra son état tout de suite s'aggraver, et le cycle recommencera; le sage ne peut faire de rechute ni même une simple chute. Le corps ne possède de la santé que pour un temps, et le médecin qui l'a rendue ne la garantit pas, il est souvent appelé auprès du malade qui l'avait déjà demandé. L'âme en une fois est guérie pour toujours. Je vais dire en quel sens j'entends guérison : être content de soi, avoir confiance en soi, savoir que tous les souhaits des hommes mortels, tous les bienfaits qu'ils obtiennent ou qu'ils demandent ne pèsent d'aucun poids dans la vie heureuse. Car ce qui peut recevoir une addition est inachevé; ce qui admet la soustraction n'est pas perpétuel; celui dont la joie est destinée à n'avoir jamais d'éclipse doit se réjouir en lui-même. Or tous les objets auxquels aspire le vulgaire sont soumis au flux et au reflux: la figune ne donne rien en toute propriété, mais les dons mêmes de la fortune ne plaisent que lorsque la raison les a réglés et tempérés; c'est celle-ci qui fait valoir même les biens extérieurs, dont l'usage pour les cupides n'a plus d'agrément.
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malekzahaf20
Ce texte met en avant la notion de sagesse et de la félicité intérieure qui en découle. Voici une explication de texte pour mieux comprendre son contenu :
Le texte commence en décrivant le sage, qui est quelqu'un de détaché des dépendances extérieures. Le sage ne recherche pas la faveur de la fortune ni la reconnaissance des autres. Sa félicité provient de l'intérieur de lui-même, et il n'a pas besoin d'attendre des circonstances favorables pour être heureux. La félicité du sage est intrinsèque, c'est-à-dire qu'elle réside en lui-même et ne dépend pas des événements extérieurs.
L'auteur souligne que parfois des événements extérieurs peuvent perturber la vie de l'homme, mais ces perturbations sont superficielles, comme des éruptions cutanées sur un corps en bonne santé. Le bien suprême, c'est-à-dire la félicité du sage, reste inébranlé malgré ces perturbations.
L'auteur compare ensuite le sage pleinement réalisé à quelqu'un qui est en train de progresser vers la sagesse. La différence est semblable à celle entre une personne en bonne santé et une personne en convalescence. Le convalescent est encore vulnérable et peut rechuter, tandis que le sage ne peut pas connaître de rechute ni de chute. L'âme du sage est guérie une fois pour toutes.
La guérison de l'âme, dans ce contexte, signifie être content de soi, avoir confiance en soi, et ne pas dépendre des biens matériels ni des circonstances extérieures pour sa joie. Le sage réalise que les biens extérieurs sont éphémères et sujets au changement, et que la véritable joie réside dans la tranquillité intérieure.
En fin de compte, l'auteur suggère que la véritable sagesse réside dans la capacité à être heureux en soi-même, indépendamment des biens matériels ou des événements extérieurs. La sagesse consiste à réguler et à tempérer les désirs, à trouver la joie intérieure, et à ne pas dépendre des biens extérieurs pour son bonheur.
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Le texte commence en décrivant le sage, qui est quelqu'un de détaché des dépendances extérieures. Le sage ne recherche pas la faveur de la fortune ni la reconnaissance des autres. Sa félicité provient de l'intérieur de lui-même, et il n'a pas besoin d'attendre des circonstances favorables pour être heureux. La félicité du sage est intrinsèque, c'est-à-dire qu'elle réside en lui-même et ne dépend pas des événements extérieurs.
L'auteur souligne que parfois des événements extérieurs peuvent perturber la vie de l'homme, mais ces perturbations sont superficielles, comme des éruptions cutanées sur un corps en bonne santé. Le bien suprême, c'est-à-dire la félicité du sage, reste inébranlé malgré ces perturbations.
L'auteur compare ensuite le sage pleinement réalisé à quelqu'un qui est en train de progresser vers la sagesse. La différence est semblable à celle entre une personne en bonne santé et une personne en convalescence. Le convalescent est encore vulnérable et peut rechuter, tandis que le sage ne peut pas connaître de rechute ni de chute. L'âme du sage est guérie une fois pour toutes.
La guérison de l'âme, dans ce contexte, signifie être content de soi, avoir confiance en soi, et ne pas dépendre des biens matériels ni des circonstances extérieures pour sa joie. Le sage réalise que les biens extérieurs sont éphémères et sujets au changement, et que la véritable joie réside dans la tranquillité intérieure.
En fin de compte, l'auteur suggère que la véritable sagesse réside dans la capacité à être heureux en soi-même, indépendamment des biens matériels ou des événements extérieurs. La sagesse consiste à réguler et à tempérer les désirs, à trouver la joie intérieure, et à ne pas dépendre des biens extérieurs pour son bonheur.