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Ministre Gabonaise de l’économie forestière, Estelle Ondo, a présenté lors de la 12 ème session de l’ONU sur les forêts, les mesures prises par son gouvernement pour une gestion durable des ressources forestières.
Selon elle, le Gabon à travers « Gabon vert », a fait de la gestion durable des forêts une priorité avec la mise en place du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Grâce à cette politique, le pays a déjà eu à aménager près de 90 % des forêts, soit dans un processus de concessions forestières, soit dans les aires protégées.
L’interdiction d’exportation des grues décidée en 2009, par le chef de l’Etat Ali Bongo, a permis au pays de réduire les superficies annuelles parcourues par l’exploitation forestière. Cette décision avait pour objectif de promouvoir la transformation locale de l’ensemble de la production de bois et, par conséquent, booster la création d’emplois. Pour rappel, le secteur du bois constitue à ce jour le deuxième employeur du pays après l’Etat.
« Afin de permettre à l’exploitation forestière de contribuer au développement local, le gouvernement a également décidé que chaque opérateur négocie et signe un cahier de charges contractuelles avec les populations riveraines. Les montants ainsi récoltés sont affectés à la réalisation des projets collectifs décidés par les populations elles-mêmes », a expliqué Estelle Ondo. A ce jour, le Gabon réclame près de 150 000 hectares, représentant 30 forêts communautaires. L’émissaire du Gabon à l’assemblée générale de l’ONU a fait savoir que son pays a également lancé le processus de développement du secteur des produits forestiers non ligneux et dont les communautés rurales pourraient profiter des retombées. Afin d’assurer une traçabilité de l’exploitation des forêts, le Gabon a ouvert des négociations APV/FLEGT avec l’union européenne.
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Selon elle, le Gabon à travers « Gabon vert », a fait de la gestion durable des forêts une priorité avec la mise en place du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Grâce à cette politique, le pays a déjà eu à aménager près de 90 % des forêts, soit dans un processus de concessions forestières, soit dans les aires protégées.
L’interdiction d’exportation des grues décidée en 2009, par le chef de l’Etat Ali Bongo, a permis au pays de réduire les superficies annuelles parcourues par l’exploitation forestière. Cette décision avait pour objectif de promouvoir la transformation locale de l’ensemble de la production de bois et, par conséquent, booster la création d’emplois. Pour rappel, le secteur du bois constitue à ce jour le deuxième employeur du pays après l’Etat.
« Afin de permettre à l’exploitation forestière de contribuer au développement local, le gouvernement a également décidé que chaque opérateur négocie et signe un cahier de charges contractuelles avec les populations riveraines. Les montants ainsi récoltés sont affectés à la réalisation des projets collectifs décidés par les populations elles-mêmes », a expliqué Estelle Ondo.
A ce jour, le Gabon réclame près de 150 000 hectares, représentant 30 forêts communautaires. L’émissaire du Gabon à l’assemblée générale de l’ONU a fait savoir que son pays a également lancé le processus de développement du secteur des produits forestiers non ligneux et dont les communautés rurales pourraient profiter des retombées. Afin d’assurer une traçabilité de l’exploitation des forêts, le Gabon a ouvert des négociations APV/FLEGT avec l’union européenne.