« Les députés ont adopté, mercredi 10 décembre, lors de l'examen en
deuxième lecture du projet de loi sur la bioéthique, plusieurs dispositions
importantes –notamment l'autorisation "à titre expérimental" du recours au
"bébé-médicament". Les parents ayant un enfant atteint d'une maladie
incurable le condamnant à très brève échéance ont actuellement le droit de
recourir au diagnostic préimplantatoire, donc à une assistance médicale à la
procréation, pour sélectionner un embryon indemne de cette maladie.
La mesure, votée par l'Assemblée nationale, autorise une seconde étape, a
expliqué Pierre-Louis FAGNIEZ, rapporteur du projet de loi et auteur de
l'amendement "le prélèvement à la naissance de cet enfant, dans le cordon
ombilical, de cellules souches qui permettront peut-être de guérir l'aîné
autrement condamné". Cette étape suppose donc de choisir parmi les
embryons indemnes celui qui a les caractéristiques les plus propices à fournir
une thérapeutique à l'enfant malade. Pour monsieur FAGNIEZ, c'est le bébé
"de l'espoir et, à dire vrai, du double espoir", un terme qu'il préfère à celui de
"bébé-médicament". Pour Alain CLAEYS, auteur d'un amendement analogue
fusionné avec celui de monsieur FAGNIEZ, c'est le "bébé de l'amour"
A l'aide du texte précédent (sur le recours au « bébé-médicament »)et de vos connaissances, complétez le tableau suivant. Vous donnerez un argument pour et un argument contre le recours au « bébé - médicament », selon la morale, l'éthique et la déontologie. Il s'agit là de rester objectif et surtout, ne pas prendre position