Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cœur transparent Pour elle seule, hélas ! Cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore. Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore, Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
S’il vous plaît aidez moi
l. Relevez une anaphore dans la strophe 2. Sur quoi insiste-to-elle?
m. Relevez une répétition de sons au vers 1 : s’agit-il d’une assonance ou d’une allitération ? Qu’apporte-elle à l’atmosphère ?
n. Relevez une comparaison dans la strophe 4. Que pouvez-vous en dire.
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Réponse :
l. Relevez une anaphore dans la strophe 2. Sur quoi insiste-to-elle?
"Pour elle seule" est une anaphore
II. Relevez une répétition de sons au vers 1 : s’agit-il d’une assonance ou d’une allitération ? Qu’apporte-elle à l’atmosphère ?
- assonance en an/en (répétition d'un son voyelle)
III. . Relevez une comparaison dans la strophe 4. Que pouvez-vous en dire.
"Son regard est pareil au regard des statues",
Comparé : son regard, comparant : regard des statues, outil de comparaison : pareil à
Explications :
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cœur transparent
Pour elle seule, hélas ! Cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.