Les feuilles de l'automne tombent doucement, Emportées par le vent qui souffle gentiment, Leurs couleurs chatoyantes s'envolent au loin, Emplissant l'air de leurs teintes chaudes et sereines.
Le temps passe et la nature se transforme, Les jours raccourcissent et la nuit s'affirme, Mais dans ce changement, la beauté persiste, Et la magie de la vie toujours subsiste.
Alors laissons-nous emporter par ce tourbillon, Savourons chaque instant sans aucune réserve, Et laissons la nature nous inspirer de ses leçons, Car c'est là que se trouve la vraie réserve.
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Les feuilles de l'automne tombent doucement,Emportées par le vent qui souffle gentiment,
Leurs couleurs chatoyantes s'envolent au loin,
Emplissant l'air de leurs teintes chaudes et sereines.
Le temps passe et la nature se transforme,
Les jours raccourcissent et la nuit s'affirme,
Mais dans ce changement, la beauté persiste,
Et la magie de la vie toujours subsiste.
Alors laissons-nous emporter par ce tourbillon,
Savourons chaque instant sans aucune réserve,
Et laissons la nature nous inspirer de ses leçons,
Car c'est là que se trouve la vraie réserve.
Réponse :Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Louise Labé
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;
Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
Louise Labé, Sonnets
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