Principaux pays consommateurs de cacao MATIÈRES PREMIÈRES PAR LAURENCE GIRARD Le cacao décroche le cocotier Alors que les papillotes font déjà leur entrée chez les commerçants les plus pressés, le client est tenté. Doit-il succomber deux mois avant les festivités? Etre pré- voyant en achetant maintenant? Seule certitude, les prix des condi series chocolatées seront scrutés et les promotions prisées en ces temps d'inflation débridée Au moment des varux pour 2024, certains pourraient former l'espoir encore vague d'une dé crue des prix. Le gouvernement veut faire pression, incitant par la loi industriels et distributeurs à anticiper les négociations tari- faires des produits alimentaires pour les boucler en janvier. Faut-il croire au Père Noël? Rien ne prédit que les discus sions aboutiront à un repli des prix. En tout cas, pas pour le cho colat. Et pour cause. Avec le cacao, les spéculateurs ont tiré la feve. La poudre brune s'est enflammée sur les marchés. Pin octobre, elle se négocie à près de 3800 dollars 3600 euros) la tonne à New York, un plus haut depuis 1979. te cacao décroche le cocotier Pour expliquer cette envolée il faut se toarner vers la Côte d'ivoire et le Chana, les deux pays pivot du cacao qui fournissent ensemble près de 60 % des volu mes mondiaux. Or, dans les plan- tations africaines, la grande ré colle a débuté le " octobre. Les 6% Source: ICC3, 2019 Le Monde MANCHSLUND OCTOBRE 2025 cabosses orangées accrochées au tronc des cacaoyers sont coupées, puis tranchées pour livrer les pré- cleuses feves. Sans attendre, les marchés tentent de les soupeser Même si les cacaoyers conti- nuent de produire des cabosses et qu'il est donc difficile de faire des prévisions, la production en Côte d'Ivoire pourrait être inférieure à deux millions de tonnes», estime Pierre Ricau, analyste pour la so ciété de conseil N'Kaló Service. I évoque le coût élevé des engrais et des pesticides, qui a contraint les planteurs à réduire les doses Les marchés ont aussi scruté la météo phuvieuse propice à la dif- fusion de maladies fongiques. Dans un contexte de craintes de déficit de l'offre, les planteurs ivoiriens attendaient beaucoup de la fixation des tarifs de la nou velle campagne. Espoirs déçus Le prix payé par kilo de feves bord champ est passé de 900 à 1000 francs CEA (de 1,37 à LS2 euroj. Une hausse de 1% certes, mais sans comparaison avec les 40 % de celle du cours du cacao. Les planteurs sont tou jours chocolat. Les gourmands devront, eux, débourser plus, après la nouvelle année, pour s'offrir tablettes et confiseries chocolatées. Ou peut-être se ra- tionner, en pensant: «Un carré de chocolat croqué, c'est un arbre qui craque 13 Dans quels pyle cacao est-il produit ? Dans quels pay est-il consommé? 3 Qui sont les offres sur le marché mond du cas? Qui sont les demandeurs Pourquoi achètent.ilg du cacao?
3 Proposez deux autres exemples de marché en précisant pour chacun quel est le produit échange, qui sont les vendeurs, qui sont les acheteurs. Qui sont les offreurs sur ce marché Pourquoi sont-ils en difficulté? Les offreurs peuvent-ils agir sur le auquel ils vendent le cacao?