Sujet. Obéir aux lois est-ce renoncer à sa liberté? Voila ce que j'ai commencer a faire. Je ne trouve pas de réponse qui soit contradictoire a la première. DOnc je ne trouve pas non plus de solution au probléme de base. Introduction non achever. Obéir aux lois, est-ce sacrifier sa liberté? Obéir, c'est se soumettre à quelqu'un ou quelque chose: faire ce que demande un supérieur, se conformer à une règle morale, à une loi juridique. Une loi est une règle d'action imposée à tous les membres d'une société par un pouvoir souverain qui dispose de la force pour sanctionner les infractions. Or l'homme libre c'est celui qui décide et fait ce que bon lui semble, sans être sous contrainte. Ainsi l'obéissance aux lois ne pourrait-elle pas remettre en cause notre liberté? Pourtant nous sommes dans l'obligation de "vivre ensemble" (H. Arendt) étant donner que nous ne vivons pas en parfaite autarcie. La liberté ne consiste pas à faire ce que l’on veut, mais à faire ce que l’on doit. Partie 1. A première vue, obéir, c'est en effet renoncer à être libre, c'est à dire à abandonner volontairement sa liberté naturelle. En effet, le système des impôts lèse ma liberté, en ce sens que je suis contraint, ce qui suppose l’exerce d’une force coercitive extérieure, de verser à l’État une somme d’argent fixée, quelle qu'en soit ma volonté. Si la loi a été instituée, c’est aussi pour briguer la liberté effrénée originairement à l’œuvre dans l’état de nature. Car il est clair que trop de libertés tuent la liberté : en effet, si la liberté est conçue comme un absolu inconditionnel, alors mon semblable est en droit de venir me tuer, ce qui vient effectivement annihiler la liberté dont je suis pourtant porteur. Ainsi, la liberté devient instrument de discorde, et c’est pourquoi la société civile conceptualisée par Hobbes devient indispensable. Dès lors, la liberté est dépositaire de la paix sociale, elle est par là même ce par quoi l’existence de la collectivité est pérennisée, et c’est la raison pour laquelle elle peut venir attenter à ce que je perçois comme relevant de « ma liberté », ce qui suggère que la liberté n’est pas un bien souverain universalisable, mais immanente à chaque homme.
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"Nous sentons la douleur, mais non l'absence de douleur ; le souci, mais non l'absence de souci ; la crainte, mais non la sécurité. Nous ressentons le désir comme nous ressentons la faim et la soif ; mais le désir est-il satisfait, aussitôt il advient de lui comme de ces morceaux goûtés par nous et qui cessent d'exister pour notre sensibilité, dés le moment où nous les avalons. Nous remarquons douloureusement l'absence des jouissances et des joies, et nous les regrettons aussitôt. Seules, en effet, la douleur et la privation peuvent produire une impression positive et par là se dénoncer d'elles-mêmes ; le bien-être, au contraire, n'est que pure n?gation. Aussi n'apprécions-nous pas les trois plus grands biens de la vie, la santé, la jeunesse et la liberté, tant que nous les possédons ; pour en comprendre la valeur, il faut que nous les ayons perdus, car ils sont aussi négatifs. Que notre vie était heureuse, c'est ce dont nous ne nous apercevons qu'au moment où ces jours heureux ont fait place à des jours malheureux. Autant les jouissances augmentent, autant diminue l'aptitude à les goùter : le plaisir devenu habitude n'est plus devenu habitude n'est plus éprouvé comme tel. Mais par là-même grandit la faculté de ressentir la souffrance ; car la disparition d'un plaisir habituel cause une impression douloureuse. Ainsi la possession accroît la mesure de nos besoins, et du même coup la capacité de ressentir la douleur." Teste de Arthur Schopenhauer. Bonjour je dois expliquer ce texte, phrase par phrase et ne trouve même pas une problématique qui tienne le coup. Merci d'avance.
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TEXTE D - Marcel Proust, Le Temps retrouvé, 1927.[Le Temps Retrouvé est le dernier tome d'À la recherche du temps perdu, vaste fresque dans laquelle l'auteur transpose l'expérience de sa vie. Retiré du monde depuis plusieurs années, le narrateur se rend à une soirée mondaine lors de laquelle il croise d'anciennes connaissances « métamorphosées » par la vieillesse.]Le vieux duc de Guermantes ne sortait plus, car il passait ses journées et ses soirées avec elle1. Mais aujourd'hui, il vint un instant pour la voir, malgré l'ennui de rencontrer sa femme. Je ne l'avais pas aperçu et je ne l'eusse sans doute pas reconnu, si on ne me l'avait clairement désigné. Il n'était plus qu'une ruine, mais superbe, et moins encore qu'une ruine, cette belle chose romantique que peut être un rocher dans la tempête. Fouettée de toutes parts par les vagues de souffrance, de colère de souffrir, d'avancée montante de la mort qui la circonvenaient2, sa figure, effritée comme un bloc, gardait le style, la cambrure que j'avais toujours admirés ; elle était rongée comme une de ces belles têtes antiques3 trop abîmées mais dont nous sommes trop heureux d'orner un cabinet de travail. Elle paraissait seulement appartenir à une époque plus ancienne qu'autrefois, non seulement à cause de ce qu'elle avait pris de rude et de rompu dans sa matière jadis plus brillante, mais parce qu'à l'expression de finesse et d'enjouement avait succédé une involontaire, une inconsciente expression, bâtie par la maladie, de lutte contre la mort, de résistance, de difficulté à vivre. Les artères ayant perdu toute souplesse avaient donné au visage jadis épanoui une dureté sculpturale. Et sans que le duc s'en doutât, il découvrait des aspects de nuque, de joue, de front, où l'être, comme obligé de se raccrocher avec acharnement à chaque minute, semblait bousculé dans une tragique rafale, pendant que les mèches blanches de sa magnifique chevelure moins épaisse venaient souffleter de leur écume le promontoire envahi du visage. Et comme ces reflets étranges, uniques, que seule l'approche de la tempête où tout va sombrer donne aux roches qui avaient été jusque-là d'une autre couleur, je compris que le gris plombé des joues raides et usées, le gris presque blanc et moutonnant des mèches soulevées, la faible lumière encore départie aux yeux qui voyaient à peine, étaient des teintes non pas irréelles, trop réelles au contraire, mais fantastiques, et empruntées à la palette, à l'éclairage, inimitable dans ses noirceurs effrayantes et prophétiques, de la vieillesse, de la proximité de la mort.1. II s'agit d'Odette, sa maîtresse. 2. circonvenir : agir sur quelqu'un avec ruse, pour parvenir à ses fins. 3. têtes antiques : sculptures de la tête.3. InventionLe narrateur du Temps retrouvé croise une femme qu'il a aimée dans sa jeunesse et pour laquelle il conserve une vive affection. Il perçoit, sous ses traits vieillissants, les traces de sa beauté d'autrefois. En vous inspirant de l'extrait proposé (texte D), vous imaginerez la description qu'il pourrait en faire.
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