Bonjour, pouvez-vous m'aider c'est urgent c'est à rendre demain !!! Quel liens peut-on établir entre cette lettre (Lettre de Mme de Sévigné envoyé à sa fille) "Voici un terrible jour, ma chère fille ; je vous avoue que je n’en puis plus. Je vous ai quittée dans un état qui augmente ma douleur. Je songe à tous les pas que vous faites et à tous ceux que je fais, et combien il s’en faut qu’en marchant toujours de cette sorte, nous puissions jamais nous rencontrer. Mon cœur est en repos quand il est auprès de vous : c’est son état naturel, et le seul qui peut lui plaire. Ce qui s’est passé ce matin me donne une douleur sensible, et me fait un déchirement dont votre philosophie sait les raisons : je les ai senties et les sentirai longtemps. J’ai le cœur et l’imagination tout remplis de vous ; je n’y puis penser sans pleurer, et j’y pense toujours : de sorte que l’état où je suis n’est pas une chose soutenable ; comme il est extrême, j’espère qu’il ne durera pas dans cette violence. Je vous cherche toujours, et je trouve que tout me manque, parce que vous me manquez. Mes yeux qui vous ont tant rencontrée depuis quatorze mois ne vous trouvent plus. Le temps agréable qui est passé rend celui-ci douloureux, jusqu’à ce que j’y sois un peu accoutumée ; mais ce ne sera jamais assez pour ne pas souhaiter ardemment de vous revoir et de vous embrasser. Je ne dois pas espérer mieux de l’avenir que du passé. Je sais ce que votre absence m’a fait souffrir ; je serai encore plus à plaindre, parce que je me suis fait imprudemment une habitude nécessaire de vous voir. Il me semble que je ne vous ai point assez embrassée en partant : qu’avais-je à ménager ? Je ne vous ai point assez dit combien je suis contente de votre tendresse ; je ne vous ai point assez recommandée à M. de Grignan. Je suis déjà dévorée de curiosité ; je n’espère plus de consolation que de vos lettres, qui me feront encore bien soupirer. En un mot, ma fille, je ne vis que pour vous. Dieu me fasse la grâce de l’aimer quelque jour comme je vous aime. Adieu, ma chère enfant, aimez-moi toujours : hélas ! nous revoilà dans les lettres.Ma fille, plaignez-moi de vous avoir quittée. et ce portrait https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3e/Self-portrait_with_Her_Daughter_by_Elisabeth-Louise_Vig%C3%A9e_Le_Brun.jpg/222px-Self-portrait_with_Her_Daughter_by_Elisabeth-Louise_Vig%C3%A9e_Le_Brun.jpg (tableau de Madame vigée lebrun avec sa fille emlancées) merci d'avance !!!!
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