Bonjour pouvez vous m'aider s'il vous plait c'est pour demain je n'y arrive pas.. Le Mendiant Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. Je lui criai : « Venez- vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. » Et je lui fis donner une jatte de lait. Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait, Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre. « Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre, Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu. Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu, Étalé largement sur la chaude fournaise, Piqué de mille trous par la lueur de braise, Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé. Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières, Je songeais que cet homme était plein de prières, Et je regardais, sourd à ce que nous disions, Sa bure où je voyais des constellations. Victor Hugo, Les Contemplations (1856) Réécriture (5 points) Réécrire tous les passages au discourt direct en les mettant au discours indirect. Rédaction (20 points) Réécrire cette scène en prose et non en vers, en adoptant le point de vue du mendiant Il faut donc respecter la personnalité du narrateur, respecter les éléments principaux du texte de départ, respecter la mise en page de la rédaction, insérer des éléments descriptifs ainsi que les impressions et les réflexions du narrateur.
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Bonjour tout le monde pouvez vous me faire corriger mon dm de français s'il vous plait? me dire ce qu'il ne vas pas puis m'aider a faire les questions où je suis bloquer s.v.p merci d'avance à tout ceux qui m'aideront ^^ Le Mendiant Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. Je lui criai : « Venez- vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. » Et je lui fis donner une jatte de lait. Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait, Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre. « Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre, Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu. Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu, É talé largement sur la chaude fournaise, Piqué de mille trous par la lueur de braise, Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé. Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières, Je songeais que cet homme était plein de prières, Et je regardais, sourd à ce que nous disions, Sa bure où je voyais des constellations. Victor Hugo, Les Contemplations (1856) Questions (15 points) I. La peinture du réel : 1) Qui sont les deux personnages en présence ? Justifier. (1pt) Une personne (le narrateur, le poète) et un pauvre très banale (vers 1 : " Un pauvre ") 2) Qualifiez la scène qui se déroule sous nos yeux. (1pt) On assiste à une scène d'hospitalité où Victor Hugo Il reçoit le mendiant (vers 3) 3) a. Quand se déroule cette scène ? (1pt) La scène se passe en décembre. b. Relevez les termes du champ lexical qui se justifie (1pt) Le champ lexical qui le justifie est « le vieillard grelotait de froid ». 4) Relevez deux exemples des deux temps employés dans le récit puis donnez leur valeur. (1pt) Il y a les verbes « passait » « ouvris » qui sont des temps simple. 5) Quel temps est employé dans le discours ? Relevez un exemple puis donnez sa valeur. (1pt) Dans le discours « Venez- vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous ? » Le verbe « venez » et « nommez » sont conjugués au présent qui sont des temps simple. 6) Quels sont les jeux de lumière dans cette scène ? (1pt) II. La transformation du réel 1) Quelle image évoque le manteau du mendiant ? Justifiez. (1pt) Le manteau du mendiant e évoque l’image d’un ciel avec, «Semblait un ciel noir étoilé» (vers 21) 2) A quoi est-il assimilé ? pourquoi ? (1pt) 3) Relevez tous les groupes nominaux qui désignent le mendiant. (1pt) Les groupes nominaux qui désignent le mendiant sont : « Un pauvre » (vers 1) « le vieux » (vers 6) « Le pauvre » (vers 12) « brave homme » (vers 12) « Le vieillard »(vers 14). 4) Expliquez l’image : ‘’ sa bure où je voyais des constellations ‘’ au vers 26. (1pt) Le mendiant est considéré comme un envoyé de Dieu, un lien entre Dieu et le poète 5) Comment l’image du mendiant est-elle valorisée dans ce texte ? Expliquez. 1(pt) L’image du mendiant est valoriser car c’est une personne pauvre et saint, qui consacre sa vie à la prière 6) a. Relevez deux expressions qui montrent que le poète n’écoute pas le mendiant. 1(pt) "Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre" au vers 15 je n’arrive pas à trouver le deuxième b. Quels autres sens sont mis en valeur ? Pourquoi ? 7) Pourquoi ce poème est-il porteur d’espoir ? (1pt) Réécriture (5 points) Réécrire tous les passages au discourt direct en les mettant au discours indirect. Rédaction (20 points) Réécrire cette scène en prose et non en vers, en adoptant le point de vue du mendiant Il faut donc respecter la personnalité du narrateur, respecter les éléments principaux du texte de départ, respecter la mise en page de la rédaction, insérer des éléments descriptifs ainsi que les impressions et les réflexions du narrateur. (Je n’y arrive pas je n’ai pas d’idée)
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Bonjour pouvez-vous m’aider à compléter Mon D.M s’il vous plait il y a des questions ou je n’y arrive pas merci d’avance. Poissons « Ses nageoires collées au dos, il ouvrait et fermait sa bouche, ornée, à la lèvre inférieure, de deux barbillons, comme de petites moustaches molles. Et lentement, la respiration devenait plus pénible, au point que les mâchoires hésitaient même à se rejoindre. – C'est drôle, dit M. Vernet, je m'aperçois qu'il étouffe ! Et il ajouta : – Qu'il souffre ! C'était une remarque nouvelle, aussi nette qu'inattendue. Oui, les poissons souffrent quand ils meurent ; on ne le croit pas d'abord, parce qu'ils ne le disent pas. Ils n'expriment rien ; ils sont muets, c'est le cas de le dire ; et par ses détentes d'agonie, ce goujon semblait jouer encore ! Pour voir les poissons mourir, il faut, par hasard, les regarder attentivement, comme M. Vernet. Tant qu'on n'y pense pas, peu importe mais dès qu'on y pense !… – Je me connais, se dit M. Vernet, je suis fichu ; je m'interroge et je sens que j'irai jusqu'au bout de mon questionnaire ; c'est inutile de résister à la tentation d'être logique : la peur du ridicule ne m'arrêtera pas ; après la chasse, la pêche ! Un jour quelconque, à la chasse, après un de mes crimes, je me suis dit : « De quel droit fais-tu ça ? » La réponse était toute prête. On s'aperçoit vite qu'il est répugnant de casser l'aile d'une perdrix, les pattes d'un lièvre. Le soir, j'ai pendu mon fusil qui ne tuera plus. L'odieux de la pêche, moins sanglant, vient juste de me frapper. À ces mots, M. Vernet vit le bouchon de sa ligne qui se promenait sur l'eau comme animé, comme par défi. Il tira machinalement une fois de plus. C'était une perche hérissée, épineuse, qui, goulue comme toutes ses pareilles, avait avalé l'hameçon jusqu'au ventre. Il fallut l'extraire, arracher de la chair, déchirer des ouïes de dentelle rouge, se poisser les mains de sang. Oh ! il saignait celui-là, il s'exprimait ! M. Vernet roula sa ligne, cacha au pied d'un saule deux poissons qu'une loutre y trouverait peut-être et s'en alla. Il semblait plutôt gai et méditait en marche. – Je serais sans excuses, se disait-il. Chasseur, même si je pouvais m'offrir avec mon argent d'autre viande, je mangeais du moins le gibier, je me nourrissais, je ne donnais pas la mort uniquement par plaisir, mais Mme Vernet rit bien, quand je lui apporte mes quelques poissons raides et secs, et que je n'ose même pas, honteux, la prier de les faire cuire. C'est le chat qui se régale. Qu'il aille les pêcher lui-même s'il veut ! Moi, je casse ma ligne ! Cependant, comme il tenait encore les morceaux brisés, M. Vernet murmura, non sans tristesse : – Est-ce enfin devenir sage, est-ce perdre déjà le goût de vivre ? » JULES RENARD, (1864-1910) II. La situation d’argumentation (15) 1. Quel thème est finalement discuté dans ce texte ? (1) Dans ce texte le thème utilisé est la pêche 2. S’agit-il de modifier un jugement ou un comportement ou de prouver l’utilité de quelque chose ? (1) 3. Relevez au moins deux arguments utilisés à l’appui de la thèse. (1) 4. Pour le personnage, quel argument se révèle encore plus décisif concernant la pêche que la chasse ? Reformulez son raisonnement en réemployant le champ lexical significatif utilisé dans le texte (2) 5. Dans la manière dont est articulée l’argumentation, relevez a) L’expression de la cause exprimée d’une part par deux propositions indépendantes juxtaposées et d’autre part au moyen d’une principale et d’une subordonnée (1) b) Deux indépendantes coordonnées exprimant la concession/opposition. Récrire cette phrase sous forme d’une principale et d’une subordonnée (2) c) Une principale et une subordonnée exprimant la condition. Récrire cette phrase sous forme de deux propositions juxtaposées (2) 6. Relevez une phrase de type exclamatif et une phrase de type interrogatif employées dans l’argumentation. Relevez une phrase de type déclaratif dont le verbe est au présent de vérité générale (2) 7. Je serais sans excuse : identifiez le mode utilisé et justifier-en l’emploi (1) 8. Relevez dans l’ensemble du texte une personnification récurrente qui va dans le sens de l’argumentation. Justifiez en relevant au moins trois mots ou expressions. (1) 9. …casser l’aile d’une perdrix, les pattes d’un lièvre : de quelle figure de style s’agit-il ici ? (1)
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Bonjour pouvez-vous m’aider à compléter Mon D.M s’il vous il y a des questions ou je n’y arrive pas merci d’avance. Poissons « Ses nageoires collées au dos, il ouvrait et fermait sa bouche, ornée, à la lèvre inférieure, de deux barbillons, comme de petites moustaches molles. Et lentement, la respiration devenait plus pénible, au point que les mâchoires hésitaient même à se rejoindre. – C'est drôle, dit M. Vernet, je m'aperçois qu'il étouffe ! Et il ajouta : – Qu'il souffre ! C'était une remarque nouvelle, aussi nette qu'inattendue. Oui, les poissons souffrent quand ils meurent ; on ne le croit pas d'abord, parce qu'ils ne le disent pas. Ils n'expriment rien ; ils sont muets, c'est le cas de le dire ; et par ses détentes d'agonie, ce goujon semblait jouer encore ! Pour voir les poissons mourir, il faut, par hasard, les regarder attentivement, comme M. Vernet. Tant qu'on n'y pense pas, peu importe mais dès qu'on y pense !… – Je me connais, se dit M. Vernet, je suis fichu ; je m'interroge et je sens que j'irai jusqu'au bout de mon questionnaire ; c'est inutile de résister à la tentation d'être logique : la peur du ridicule ne m'arrêtera pas ; après la chasse, la pêche ! Un jour quelconque, à la chasse, après un de mes crimes, je me suis dit : « De quel droit fais-tu ça ? » La réponse était toute prête. On s'aperçoit vite qu'il est répugnant de casser l'aile d'une perdrix, les pattes d'un lièvre. Le soir, j'ai pendu mon fusil qui ne tuera plus. L'odieux de la pêche, moins sanglant, vient juste de me frapper. À ces mots, M. Vernet vit le bouchon de sa ligne qui se promenait sur l'eau comme animé, comme par défi. Il tira machinalement une fois de plus. C'était une perche hérissée, épineuse, qui, goulue comme toutes ses pareilles, avait avalé l'hameçon jusqu'au ventre. Il fallut l'extraire, arracher de la chair, déchirer des ouïes de dentelle rouge, se poisser les mains de sang. Oh ! il saignait celui-là, il s'exprimait ! M. Vernet roula sa ligne, cacha au pied d'un saule deux poissons qu'une loutre y trouverait peut-être et s'en alla. Il semblait plutôt gai et méditait en marche. – Je serais sans excuses, se disait-il. Chasseur, même si je pouvais m'offrir avec mon argent d'autre viande, je mangeais du moins le gibier, je me nourrissais, je ne donnais pas la mort uniquement par plaisir, mais Mme Vernet rit bien, quand je lui apporte mes quelques poissons raides et secs, et que je n'ose même pas, honteux, la prier de les faire cuire. C'est le chat qui se régale. Qu'il aille les pêcher lui-même s'il veut ! Moi, je casse ma ligne ! Cependant, comme il tenait encore les morceaux brisés, M. Vernet murmura, non sans tristesse : – Est-ce enfin devenir sage, est-ce perdre déjà le goût de vivre ? » JULES RENARD, (1864-1910) III. La visée (2) 1. Le narrateur partage-t-il nécessairement les scrupules du personnage ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte (1) 2. En quoi ce texte peut-il avoir une tonalité ironique ? pour répondre, relevez l’évolution du point de vue au fil du texte (1) Récriture (10) Mettre au discours indirect (et au passé) les lignes 10 à 14, en commençant ainsi : « M. Vernet se dit qu’il… » (Arrêtez la réécriture du passage après la transformation de « je me suis dit » (1.15). M. Vernet se dit qu’il était fichu, qu’il s'interrogeait et il sentait qu’il irait jusqu'au bout de son questionnaire ; c'était inutile de résister à la tentation d'être logique : la peur du ridicule ne l'arrêtera pas ; après la chasse, la pêche ! Un jour quelconque, à la chasse, après un de ses crimes, je me suis dit Rédaction (20) LA CAGE Félix ne comprend pas qu’on tienne des oiseaux prisonniers dans une cage. – De même, dit-il, que c’est un crime de cueillir une fleur, et, personnellement, je ne veux la respirer que sur sa tige, de même les oiseaux sont faits pour voler. Cependant il achète une cage ; il l’accroche à sa fenêtre. Il y dépose un nid d’ouate, une soucoupe de graines, une tasse d’eau pure et renouvelable. Il y suspend une balançoire et une petite glace. Et comme on l’interroge avec surprise : – Je me félicite de ma générosité, dit-il, chaque fois que je regarde cette cage. Je pourrais y mettre un oiseau et je la laisse vide. Si je voulais, telle grive brune, tel bouvreuil pimpant, qui sautille, ou tel autre de nos petits oiseaux variés serait esclave. Mais grâce à moi, l’un d’eux au moins reste libre. C’est toujours ça. A partir de cet autre très court récit de Jules Renard, imaginez une conversation avec Félix au cours de laquelle vous donnerez, en argumentant, votre avis sur sa façon de faire. Vois devez argumenter, c’est-à-dire exposer votre thèse. Vous devez utiliser des arguments (au moins trois) et, pour chacun, au moins un exemple. Vous devez prêter à Felix de nouveaux arguments (au moins deux) qui seront en cohérence avec ce qu’il a déjà exprimé dans les parties du texte au discours direct.
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Bonjour pouvez-vous m’aider à compléter Mon D.M s’il vous il y a des questions ou je n’y arrive pas merci d’avance. Poissons « Ses nageoires collées au dos, il ouvrait et fermait sa bouche, ornée, à la lèvre inférieure, de deux barbillons, comme de petites moustaches molles. Et lentement, la respiration devenait plus pénible, au point que les mâchoires hésitaient même à se rejoindre. – C'est drôle, dit M. Vernet, je m'aperçois qu'il étouffe ! Et il ajouta : – Qu'il souffre ! C'était une remarque nouvelle, aussi nette qu'inattendue. Oui, les poissons souffrent quand ils meurent ; on ne le croit pas d'abord, parce qu'ils ne le disent pas. Ils n'expriment rien ; ils sont muets, c'est le cas de le dire ; et par ses détentes d'agonie, ce goujon semblait jouer encore ! Pour voir les poissons mourir, il faut, par hasard, les regarder attentivement, comme M. Vernet. Tant qu'on n'y pense pas, peu importe mais dès qu'on y pense !… – Je me connais, se dit M. Vernet, je suis fichu ; je m'interroge et je sens que j'irai jusqu'au bout de mon questionnaire ; c'est inutile de résister à la tentation d'être logique : la peur du ridicule ne m'arrêtera pas ; après la chasse, la pêche ! Un jour quelconque, à la chasse, après un de mes crimes, je me suis dit : « De quel droit fais-tu ça ? » La réponse était toute prête. On s'aperçoit vite qu'il est répugnant de casser l'aile d'une perdrix, les pattes d'un lièvre. Le soir, j'ai pendu mon fusil qui ne tuera plus. L'odieux de la pêche, moins sanglant, vient juste de me frapper. À ces mots, M. Vernet vit le bouchon de sa ligne qui se promenait sur l'eau comme animé, comme par défi. Il tira machinalement une fois de plus. C'était une perche hérissée, épineuse, qui, goulue comme toutes ses pareilles, avait avalé l'hameçon jusqu'au ventre. Il fallut l'extraire, arracher de la chair, déchirer des ouïes de dentelle rouge, se poisser les mains de sang. Oh ! il saignait celui-là, il s'exprimait ! M. Vernet roula sa ligne, cacha au pied d'un saule deux poissons qu'une loutre y trouverait peut-être et s'en alla. Il semblait plutôt gai et méditait en marche. – Je serais sans excuses, se disait-il. Chasseur, même si je pouvais m'offrir avec mon argent d'autre viande, je mangeais du moins le gibier, je me nourrissais, je ne donnais pas la mort uniquement par plaisir, mais Mme Vernet rit bien, quand je lui apporte mes quelques poissons raides et secs, et que je n'ose même pas, honteux, la prier de les faire cuire. C'est le chat qui se régale. Qu'il aille les pêcher lui-même s'il veut ! Moi, je casse ma ligne ! Cependant, comme il tenait encore les morceaux brisés, M. Vernet murmura, non sans tristesse : – Est-ce enfin devenir sage, est-ce perdre déjà le goût de vivre ? » JULES RENARD, (1864-1910) Questions(20) I. La situation d’énonciation (3) 1. Quel est le statut du narrateur dans ce texte ? A qui appartient l’autre « voix » présente dans le texte ? (0,5 x 2) Dans ce texte, le statu du narrateur est absent. L’autre voix appartient à M. Vernet. 2. Donnez un bref exemple d’énoncé coupé de la situation d’énonciation et un bref exemple d’énoncé ancré dans la situation d’énonciation (1) On dit que l’énoncé est ancré dans la situation d’énonciation lorsque l’énonciateur et le destinataire sont impliqués dans la même situation d’énonciation. C’est le cas des dialogues, conversation, pièces de théâtre.. 3. Imaginez le type de rapports psychologiques que le personnage entretient avec sa femme. Justifiez votre réponse en relevant deux mots ou expression significatifs. (1)
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BONJOUR SUPER URGENT !!! POUVEZ VOUS M'AIDER S'IL VOUS PLAIT??? c'est pour demain j'ai du mal a répondre a ces question je suis très nul en français .. DEVOIR MAISON n°5 Cependant la charrette avançait. A chaque pas qu’elle faisait, la foule se démolissait derrière elle, et je la voyais de mes yeux égarés qui s’allait reformer plus loin sur d’autres points de mon passage. En entrant sur le Pont-Au-Change, je jetai par hasard les yeux à droite en arrière. Mon regard s’arrêta sur l’autre quai, au-dessus des maisons, à une tour noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle je voyais deux monstres de pierre assis de profil. […] Vers le milieu de ce Pont-au-Change, si large et si encombré que nous cheminions à grand-peine, l’horreur me prit violemment. Je craignis de défaillir, dernière vanité ! Alors je m’étourdis moi-même pour être aveugle et pour être sourd à tout, excepté au prêtre, dont j’entendais à peine les paroles, entrecoupées de rumeurs. Je pris le crucifix et je le baisai. - Ayez pitié de moi, dis-je, ô mon Dieu ! – Et je tâchai de m’abîmer dans cette pensée. Mais chaque cahot de la dure charrette me secouait. Puis tout à coup je me sentis un grand froid. La pluie avait traversé mes vêtements, et mouillait la peau de ma tête à travers mes cheveux coupés et courts. - Vous tremblez de froid, mon fils ? me demanda le prêtre. - Oui, répondis-je Hélas ! pas seulement de froid. Au détour du pont, des femmes me plaignirent d’être si jeune. Nous prîmes le fatal quai. Je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre. Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanternes : ces spectateurs avides et cruels ; cette foule où tous me connaissaient et où je ne connaissais personne ; cette route pavée et murée de visages humains… J’étais ivre, stupide, insensé. C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous. Je vacillais donc sur le banc, ne prêtant même plus d’attention au prêtre et au crucifix. Dans le tumulte qui m’enveloppait, je ne distinguais plus les cris de pitié des cris de joie, les rires des plaintes, les voix du bruit ; tout cela était une rumeur qui résonnait dans ma tête comme dans un écho de cuivre. Mes yeux lisaient machinalement les enseignes des boutiques. Une fois, l’étrange curiosité me prit de tourner la tête et de regarder vers quoi j’avançais. C’était une dernière bravade de l’intelligence. Mais le corps ne voulut pas : ma nuque resta paralysée et d’avance comme morte. J’entrevis seulement de côté, à ma gauche, au-delà de la rivière, la tour de Notre-Dame, qui, vue de là, cachait l’autre. […] Et là la charrette allait, allait, et les boutiques passaient, et les enseignes se succédaient, écrites, peintes, dorées, et la populace riait et trépignait dans la boue, et je me laissais aller, comme à leurs rêves ceux qui sont endormis. Tout à coup la série des boutiques qui occupait mes yeux se coupa à l’angle de la place : la voix de la foule devint plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore ; la charrette s’arrêta subitement, et je faillis tomber la face sur les planches Adapté de Victor Hugo, Le Dernier jour d’un condamné, chapitre XLVIII QUESTIONS I Le voyage en charrette 1. A quelle forme de discours appartient ce texte? Justifiez votre réponse. 2.a. où se passe la scène? b. Retracez, en relevant les indices de lieu, le parcours de la charrette du début jusqu'à la fin du texte c. Quels éléments du décor marquent symboliquement le destin du condamné? 3. Expliquez l'expression « le fatal quai » (l.17). 4. De la ligne 17 à la ligne 26: a. relevez les mots qui appartiennent au champ lexical du bruit. b. pourquoi insiste-t-on sur le bruit dans ce passage ? 5.«Mais chaque cahot de la dure charrette me secouait. Puis tout à coup je me sentis un grand froid. La pluie avait traversé mes vêtements, et mouillait la peau de ma tête à travers mes cheveux coupés et courts. » (l. 12-13) a. Quels sont les temps verbaux que l'on trouve dans ce passage ? b. Justifiez l'emploi de chaque d'eux. 6. A partir de l'observation des temps verbaux, des indices de temps et de l'ordre de la narration, quelle remarque peut -on faire sur le rythme du récit? II. Le narrateur 7. Relevez quelques pronoms personnels. A quelle personne la narration est-elle faite? 8. Pour raconter cette scène, quel type de focalisation est adopté? Relevez dans les trois premiers paragraphes des indices qui vous permettent de justifier votre réponse. 9. Expliquer le sens du verbe «défaillir » (l.7) 10. «ma nuque resta paralysée et d’avance comme morte. » (l. 29-30) : Expliquez le sens de cette phrase. 11. a. Quelle est l'opinion du narrateur sur la foule? Relevez quelques adjectifs pour justifier votre réponse. b. Quelle est la spécificité de ces adjectifs? S'IL VOUS PLAIT J'AI VRAIMENT BESOIN D'AIDE J'AI BEAUCOUP DU MAL A REPONDRE. JE REMERCIE D'AVANCE A CEUX QUI M'AIDERONT : ) .
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