Bonjour, je suis en première et j'ai a répondre a 8 questions sur un texte de Jean Racine auxquelles je ne parvient pas à répondre : "Britannicus" : AGRIPPINE Arrêtez, Néron : j'ai deux mots à vous dire. Britannicus est mort : je reconnais les coups ; Je connais l'assassin. NERON Et qui, madame ? AGRIPPINE Vous. NERON Moi ! Voilà les soupçons dont vous êtes capable. Il n'est point de malheur dont je ne sois coupable. Et, si l'on veut, Madame, écouter vos discours, Ma main de Claude même aura tranché les jours. Son fils vous était cher, sa mort peut vous confondre ; Mais des coups du destin je ne puis pas répondre. AGRIPPINE Non, non, Britannicus est mort empoisonné ; Narcisse a fait le coup, vous l'avez ordonné. NERON Madame !... Mais qui peut vous tenir ce langage ? NARCISSE Eh ! Seigneur, ce soupçon vous fait-il tant d'outrage ? Britannicus, Madame, eut des desseins secrets Qui vous aurait coûté de plus justes regrets : Il aspirait plus loin qu'à l'hymen de Junie : De vos propres bontés il vous aurait punie. Il vous trompait vous-même ; et son coeur offensé Prétendait tôt ou tard rappeler le passé. Soit donc que malgré vous le sort vous ait servie, Soit qu'instruit des complots qui menaçaient sa vie, Sur ma fidélité César s'en soit remis, Laissez les pleurs, madame, à vos seuls ennemis ; Qu'ils mettent ce malheur au rang des plus sinistres ; Mais vous... AGRIPPINE Poursuis, Néron, avec de tels ministres, Par des faits glorieux tu vas te signaler ; Poursuis. Tu n'as pas fait ce pas pour reculer : Ta main a commencé par le sang de ton frère ; Je prévois que tes coups viendront jusqu'à ta mère. Dans le fond de ton coeur, je sais que tu me hais ; Tu voudras t'affranchir du joug de mes bienfaits. Mais je veux que ma mort te soit même inutile : Ne crois pas qu'en mourant je te laisse tranquille. Rome, ce ciel, ce jour que tu reçus de moi, Partout, à tout moment m'offriront devant toi. Tes remords te suivront comme autant de furies ; Tu croiras les calmer par d'autres barbaries ; Ta fureur, s'irritant soi-même dans son cours, D'un sang toujours nouveau marquera tous les jours. Mais j'espère qu'enfin le ciel, las de tes crimes, Ajoutera ta perte à tant d'autres victimes ; Qu'après t'être couvert de leur sang et du mien, Tu te verras forcé de répandre le tien ; Et ton nom paraîtra dans la race future, Aux plus cruels tyrans une cruelle injure. Voilà ce que mon coeur présage de toi. Adieu : tu peux sortir. NERON Narcisse, suivez-moi. Et voici les questions : 2. Nous sommes vers la fin de la pièce. Résumez rapidement ce qui s'est passé précédemment. 3. Quel sens ont ici les mots « confondre » (I.11), « répondre » (I.12), « aspirait » (1.19), « hymen » (I.19), « signaler » (I.30) , « se présage » (I.50) ? 4. Reformulez la phrase « tu voudras t'affranchir du joug de mes bienfaits » (I.35). 5. Expliquez comment Néron réagit à l'accusation d'Agrippine (I.7 à 12). 6. Expliquez en quoi consiste l'argumentation de Narcisse (I.16 à 28). 7. Expliquez et commentez le changement grammatical intéressant que l'on peut remarquer à la ligne 29. 8. Découpez la tirade d'Agrippine en plusieurs étapes en leur donnant un titre (I.29 à 51). Merci de vos réponses ^^
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