Bonjour il y a un exercice que j'arrive pas en fancais merci pour ceux qui m'aider les question :1. a. Quels éléments de cet extrait ne pourraient pas exister dans le monde réel ? Vous devez relever, analyser et interpréter pour rédiger une réponse complète. Relevez : citer le texte, analyser : trouver un outil (verbes action, répétition, temps, assonance, allitération) et interpréter : ce que vous ressentez à la lecture. b. Quelle atmosphère se dégage du texte ? IDEM 2.Quel est le point de vue adopté par le narrateur ? Justifiez votre réponse. Quels commentaires pouvez-vous faire à propos de ce choix ? Qui dit point de vue : focalisation à justifier en relevant des éléments du texte. 3.a. Quel est le point commun entre l’horloge choisie par le docteur Madeleine et le nouveau-né ? Relevez et interpréter. b. Que pensez-vous de ce rapprochement ? Réponse personnelle à développer avec des éléments du texte si possible. 4.A quel temps les verbes sont-ils conjugués ? Donnez leur valeur. Le temps principal, celui qui domine : une fois identifié vous donnez sa valeur (cf leçon). 5. Relevez deux expansions du nom. 6. Relevez les termes qui montrent que l’opération qu’effectue le docteur est très délicate. A quel champ lexical appartiennent-ils ? Un champ lexical est composé au minimum de trois termes. 7.Relevez et identifiez deux figures de style. Expliquez quel est l’effet produit dans le texte. Vous identifiez les figures de style en relevant les lignes et nommez-là. Vous expliquez l’effet qu’elle produit dans la phrase où à quoi elle fait référence. Effet produit sur le lecteur. 8. « De grands ciseaux crantés » : Quelle est la nature et la fonction du mot souligné. le texte : Parcours 18 : Objectif Brevet – Texte Édimbourg, 1874 : Jack, le narrateur, naît le jour le plus froid du monde... et son coeur reste gelé. L’étrange docteur Madeleine tente de le sauver. L’horloge doit mesurer environ quatre centimètres sur huit, elle est toute en bois sauf le mécanisme, le cadran et les aiguilles. La finition est assez rustique, « du solide », pense le docteur tout haut. Le coucou, grand comme5 une phalange de mon petit doigt, est rouge aux yeux noirs. Son bec toujours ouvert lui donne un air d’oiseau mort. – Tu auras un bon cœur avec cette horloge ! Et ça ira très bien avec ta tête d’oiseau, dit10 Madeleine en s’adressant à moi. Ça ne me plaît pas trop cette histoire d’oiseau. En même temps, elle essaie de me sauver la vie, je ne vais pas chipoter. [...] Madeleine découpe la peau de mon torse15 avec de grands ciseaux crantés. Le contact de leurs dents minuscules me chatouille un peu. Elle glisse la petite horloge sous ma peau et commence à connecter les engrenages aux artères du cœur. C’est délicat, il ne faut rien abîmer.20 Elle utilise son solide fi l d’acier, très fin, pour fabriquer une douzaine de minuscules nœuds. Le cœur bat de temps en temps, mais la quantité de sang envoyée dans les artères est faible. « Qu’est-ce qu’il est blanc ! » dit-elle à voix basse.25 C’est l’heure de vérité. Docteur Madeleine remonte l’horloge à minuit pile... Rien ne se passe. Le système mécanique ne semble pas assez puissant pour entraîner les pulsations cardiaques. Mon cœur n’a pas battu depuis30 un moment dangereusement long. J’ai la tête qui tourne, je me sens comme dans un rêve exténuant. Le docteur appuie légèrement sur les engrenages de manière à enclencher le mouvement. « Tic, tac », fait l’horloge. « Bo-boum »,35 répond le cœur, et les artères se colorent de rouge. Peu à peu, le tic-tac s’accélère, le bo-boum aussi. Tic-tac. Bo-boum. Tic-tac. Bo-boum. Mon cœur bat à une vitesse presque normale. Docteur Madeleine retire doucement40 ses doigts des engrenages. L’horloge ralentit. Elle actionne à nouveau la machine pour relancer la mécanique ; mais dès qu’elle retire ses doigts, le rythme du cœur faiblit. On dirait qu’elle câline une bombe en se demandant quand45 elle va exploser. Tic-tac. Bo-boum. Tic-tac. Bo-boum. Les premiers faisceaux de lumière rebondissent sur la neige et viennent se faufiler à travers les volets. Docteur Madeleine est épuisée.50 Moi, je me suis endormi ; peut-être que je suis mort parce que mon cœur s’est arrêté trop longtemps. Tout à coup, le chant du coucou retentit si fort dans ma poitrine que j’en tousse de55 surprise. Les yeux grands ouverts, je découvre Docteur Madeleine les bras levés comme si elle venait de réussir un penalty en finale de coupe du monde. Mathias Malzieu, La Mécanique du cœur, Flammarion, 2007.
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