bonjour merci beaucoup de m'aider :Rédigez la suite du récit d'Edgar Allan Poe. Plusieurs années plus tard, un jeune homme séjourne dans le château et monte dans la tour. Il découvre alors le portrait de la jeune épouse du peintre. -Le texte doit faire 20 à 25 lignes.-Vous débuterez votre récit par la phrase " a la vue du tableau, il ressentit une sensation très étrange".-Vous décrirez le portrait de la jeune femme en insistant sur sa beauté et sur son expression de vie qui s'en dégage.-Vous rendrez compte des différents sentiments (trouble, fascination, angoisse,...) que le tableau provoque chez le personnage.-Votre récit pourrait être fantastique ou réaliste.-Vous donnerez une fin à votre récit.Référence du texte ( Edgar Poe le portrait ovale, nouvelle histoires extraordinaire, traduction de Charles Baudelaire, 1857.merci beaucoup C’était une jeune fille d’une très rare beauté, et qui n’était pas moins aimable que pleine de gaieté. Et maudite fut l’heure où elle vit, et aima, et épousa le peintre. (…) Ce fut une terrible chose pour cette dame que d’entendre le peintre parler du désir de peindre même sa jeune épouse. Mais elle était humble et obéissante, et elle s’assit avec douceur pendant de longues semaines dans la sombre et haute 5 chambre de la tour, où la lumière filtrait sur la pâle toile seulement par le plafond. Mais lui, le peintre, mettait sa gloire dans son œuvre qui avançait d’heure en heure et de jour en jour. – Et c’était un homme passionné, et étrange, et pensif, qui se perdait en rêveries ; si bien qu’il ne voulait pas voir que la lumière qui tombait si lugubrement dans cette tour isolée desséchait la santé et les esprits de sa femme, qui languissait1 10 visiblement pour tout le monde, excepté pour lui. Cependant, elle souriait toujours, sans se plaindre, parce qu’elle voyait que le peintre (qui avait un grand renom) prenait un plaisir vif et brûlant dans sa tâche, et travaillait nuit et jour pour peindre celle qui l’aimait si fort, mais qui devenait de jour en jour plus languissante et plus faible. 15En vérité, ceux qui contemplaient le portrait parlaient à voix basse de sa ressemblance, comme d’une puissante merveille et comme d’une preuve non moins grande de la puissance du peintre que de son profond amour pour celle qu’il peignait si miraculeusement bien. – Mais à la longue, comme la besogne approchait de sa fin, personne ne fut admis dans la tour ; car le peintre était devenu fou par l’ardeur de 20 son travail, et il détournait rarement ses yeux de la toile, même pour regarder la figure de sa femme. Et il ne voulait pas voir que les couleurs qu’il étalait sur la toile étaient tirées des joues de celle qui était assise près de lui. Et quand bien des semaines furent passées, et qu’il ne restait plus que peu de choses à faire, rien qu’une touche sur la bouche et un glacis2 sur l’œil, l’esprit de la dame palpita encore 25 comme la flamme dans le bec d’une lampe. Et alors la touche fut donnée, et alors le glacis fut placé ; et pendant un moment le peintre se tint en extase devant son travail ; mais une minute après, comme il contemplait encore, il trembla, et il devint très pâle, et il fut frappé d’effroi3 ; et criant d’une voix éclatante : – En vérité c’est la Vie elle-même ! – Il se retourna brusquement pour regarder sa bien-aimée ; – elle 30 était morte ! Edgar Poe, Le Portrait ovale, « Nouvelles histoires extraordinaires », traduction de Charles Baudelaire, 1857
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