Bonjour, pouvez vous m'aider pour ces questions sur le poème de Paul Éluard, « Je t’aime » Je t'aime Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud Pour la neige qui fond pour les premières fleurs Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas Je t'aime pour aimer Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte Entre autrefois et aujourd'hui Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie Comme on oublie Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne Pour la santé Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion Pour ce cœur immortel que je ne détiens pas Tu crois être le doute et tu n'es que raison Tu es le grand soleil qui me monte à la tête Quand je suis sûr de moi. Paul Éluard, « Je t’aime », Le Phénix, 1951 Questions : Lecture : 2) A – Relevez les pronoms personnels : qui se cache derrière ces pronoms ? B – Quel lien peut-on établir entre ces deux personnes ? 3) Quels rôles le poète attribue-t-il à la femme aimée ? Répondez en citant le texte. 4) A – Quel procédé d’écriture repérez-vous dans les deux derniers vers ? B – Qu’est-ce qui fait, selon vous, la force de ces deux vers ? 5) Que remarquez-vous en ce qui concerne la ponctuation du poème ? Quel rythme cela confère-t'il au poème ? Expliquez.
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Bonjour, pouvez vous m'aider pour ces questions sur le poème de Paul Éluard, « Je t’aime »Je t'aimeJe t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connuesJe t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécuPour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaudPour la neige qui fond pour les premières fleursPour les animaux purs que l'homme n'effraie pasJe t'aime pour aimerJe t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pasQui me reflète sinon toi-même je me vois si peuSans toi je ne vois rien qu'une étendue déserteEntre autrefois et aujourd'huiIl y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la pailleJe n'ai pas pu percer le mur de mon miroirIl m'a fallu apprendre mot par mot la vieComme on oublieJe t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la miennePour la santéJe t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusionPour ce cœur immortel que je ne détiens pasTu crois être le doute et tu n'es que raisonTu es le grand soleil qui me monte à la têteQuand je suis sûr de moi.Paul Éluard, « Je t’aime », Le Phénix, 1951Questions :Lecture :1) Quel groupe de mots est répété dans le poème ? Où est-il placé ? Pourquoi ?2) A – Relevez les pronoms personnels : qui se cache derrière ces pronoms ?B – Quel lien peut-on établir entre ces deux personnes ?3) Quels rôles le poète attribue-t-il à la femme aimée ? Répondez en citant le texte.4) A – Quel procédé d’écriture repérez-vous dans les deux derniers vers ?B – Qu’est-ce qui fait, selon vous, la force de ces deux vers ?5) Que remarquez-vous en ce qui concerne la ponctuation du poème ? Quel rythme cela confère-til au poème ? Expliquez.6) Entraînez-vous à dire le poème en faisant ressortir les répétitions.
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