Bonjour, j'aurais besoin d'aide pour mon devoir de français. Merci au personne qui m'aideront. Je doit trouver 3 objets symboliques, expliquer mon choix et dire son role dans le poème ci dessous. Victor Hugo - A Villequier Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres, Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux ; Maintenant que je suis sous les branches des arbres, Et que je puis songer à la beauté des cieux ; Maintenant que du deuil qui m'a fait l'âme obscure Je sors, pâle et vainqueur, Et que je sens la paix de la grande nature Qui m'entre dans le cœur ; Maintenant que je puis, assis au bord des ondes, Emu par ce superbe et tranquille horizon, Examiner en moi les vérités profondes Et regarder les fleurs qui sont dans le gazon ; Maintenant, ô mon Dieu ! que j'ai ce calme sombre De pouvoir désormais Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l'ombre Elle dort pour jamais ; Maintenant qu'attendri par ces divins spectacles, Plaines, forêts, rochers, vallons, fleuve argenté, Voyant ma petitesse et voyant vos miracles, Je reprends ma raison devant l'immensité ; Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire ; Je vous porte, apaisé, Les morceaux de ce cœur tout plein de votre gloire Que vous avez brisé ; Je viens à vous, Seigneur ! confessant que vous êtes Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant ! Je conviens que vous seul savez ce que vous faites, Et que l'homme n'est rien qu'un jonc qui tremble au vent ; Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme Ouvre le firmament ; Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme Est le commencement ; Je conviens à genoux que vous seul, père auguste, Possédez l'infini, le réel, l'absolu ; Je conviens qu'il est bon, je conviens qu'il est juste Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l'a voulu ! Je ne résiste plus à tout ce qui m'arrive Par votre volonté. L'âme de deuils en deuils, l'homme de rive en rive, Roule à l'éternité. Nous ne voyons jamais qu'un seul côté des choses ; L'autre plonge en la nuit d'un mystère effrayant. L'homme subit le joug sans connaître les causes. Tout ce qu'il voit est court, inutile et fuyant. Vous faites revenir toujours la solitude Autour de tous ses pas. Vous n'avez pas voulu qu'il eût la certitude Ni la joie ici-bas ! Dès qu'il possède un bien, le sort le lui retire. Rien ne lui fut donné, dans ses rapides jours, Pour qu'il s'en puisse faire une demeure, et dire : C'est ici ma maison, mon champ et mes amours ! Il doit voir peu de temps tout ce que ses yeux voient ; Il vieillit sans soutiens. Puisque ces choses sont, c'est qu'il faut qu'elles soient ; J'en conviens, j'en conviens !
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Bonjour pouvez vous m'aidez svp j'ai comprit que 1 question Merci d'avance de votre aide Le lion et le moucheron « Va-t’en, chétif insecte, excrément de la terre! » C’est en ces mots que le Lion Parlait un jour au Moucheron. L’autre lui déclara la guerre. « Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de Roi Me fasse peur ni me soucie ? Un bœuf est plus puissant que toi : Je le mène à ma fantaisie. » A peine il achevait ces mots Que lui-même il sonna la charge, Fut le Trompette et le Héros. Dans l’abord il se met au large ; Puis prend son temps, fond sur le cou Du Lion, qu’il rend presque fou. Le quadrupède écume, et son œil étincelle ; Il rugit ; on se cache, on tremble à l’environ ; Et cette alarme universelle Est l’ouvrage d’un Moucheron. Un avorton de Mouche en cent lieux le harcelle : Tantôt pique l’échine, et tantôt le museau, Tantôt entre au fond du naseau. La rage alors se trouve à son faîte montée. L’invisible ennemi triomphe, et rit de voir Qu’il n’est griffe ni dent en la bête irritée Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux Lion se déchire lui-même, Fait résonner sa queue à l’entour de ses flancs, Bat l’air, qui n’en peut mais ; et sa fureur extrême Le fatigue, l’abat : le voilà sur les dents. L’insecte du combat se retire avec gloire : Comme il sonna la charge, il sonne la victoire, Va partout l’annoncer, et rencontre en chemin L’embuscade d’une araignée ; Il y rencontre aussi sa fin. Quelle chose par là nous peut être enseignée ? J’en vois deux, dont l’une est qu’entre nos ennemis Les plus à craindre sont souvent les plus petits ; L’autre, qu’aux grands périls tel a pu se soustraire, Qui périt pour la moindre affaire. Jean de La Fontaine, Fables. Compétences de lecture 1. Montrez que ce texte est une fable en évoquant les points communs et différences par rapport au conte merveilleux. 2. a) - Quels traits de caractère le moucheron et le lion incarnent-ils ? Justifiez vos réponses en citant le texte. - Qui chacun de ces deux personnages peut-il représenter dans la société du XVII e siècle? b) - Quel personnage prend le dessus sur l’autre ? - Quel effet cela produit-il sur le lecteur ? 3. Où se situe la morale ? Expliquez ce qu’elle signifie. La morale se situe à la fin. 4. La cible de cette fable est-elle l’enfant ou l’adulte ? Justifiez votre réponse à l’aide de deux arguments au moins. Compétences d’écriture A quoi servent les récits imaginaires tels que les fables ou les contes merveilleux et à qui sont-ils destinés ? Vous appuierez votre réflexion d’une minimum 25 ligne sur les textes étudiés en classe et/ou rencontrés dans vos lecture personnelles. Vous veillerez à structurer votre production en deux parties en plus d’une introduction et d’une conclusion.
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