Bonjour je suis en 5ème merci de m'aider c'est pour un devoir de français :) 1: Quels sont les points communs et les différences entre le personnage de Monsieur Badin et celui de Scapin, que tu as découvert dans la pièce de Molière ? Développe ta réponse à l’aide d’au moins deux éléments précis.merci d'avance. :)voicie le texte que mon professeur ma donnerMonsieur Badin est employé dans un ministère mais ne s’est pas rendu à son travail depuis longtemps. Un jour, il s’y présente. Le Directeur décide de le recevoir dans son bureau pour le renvoyer.MONSIEUR BADIN : Écoutez, monsieur. Avez-vous jamais réfléchi au sort du pauvre fonctionnaire qui, systématiquement, opiniâtrement, ne veut pas aller au bureau, et que la peur d’être mis à la porte hante, poursuit, torture, martyrise, d’un bout de la journée à l’autre ?LE DIRECTEUR : Ma foi, non.MONSIEUR BADIN : Eh bien ! Monsieur, c’est une chose épouvantable, et c’est là ma vie, cependant. Tous les matins, je me raisonne, je me dis : « Va au bureau, Badin ; voilà plus de huit jours que tu n’y es allé ! » Je m’habille, alors, et je pars ; je me dirige vers le bureau. Mais ouitche ! J’entre à la brasserie ; je prends un bock..., deux bocks..., trois bocks ! Je regarde marcher l’horloge, pensant : « Quand elle marquera l’heure, je me rendrai à mon ministère. » Malheureusement, quand elle a marqué l’heure, j’attends qu’ellemarque le quart ; quand elle a marqué le quart, j’attends qu’elle marque la demie...LE DIRECTEUR : Quand elle a marqué la demie, vous vous donnez un quart d’heure de grâce...MONSIEUR BADIN : Parfaitement ! Après quoi je me dis : « Il est trop tard. J’aurais l’air de me moquer du monde. Ce sera pour une autre fois ! » Quelle existence ! Quelle existence ! Moi qui avais un si bon estomac, un si bon sommeil, une si belle gaieté, je ne prends plus plaisir à rien, tout ce que je mange me semble amer comme du fiel2 !Si je sors, je longe les murs comme un voleur, l’oeil aux aguets, avec la peur incessante de rencontrer un de mes chefs ! Si je rentre, c’est avec l’idée que je vais trouver chez le concierge mon arrêté de révocation3 ! Je vis sous la crainte du renvoi comme un patientsous le couperet !... Ah ! Dieu !...LE DIRECTEUR : Une question, monsieur Badin. Est-ce que vous parlezsérieusement ?MONSIEUR BADIN : J’ai bien le coeur à la plaisanterie !... Mais réfléchissez donc,monsieur le directeur. Les trois mille francs qu’on me donne ici, je n’ai que cela pour vivre, moi ! Que deviendrais-je, le jour, inévitable, hélas ! où on ne me les donnera plus ? Car, enfin, je ne me fais aucune illusion : j’ai trente-cinq ans, âge terrible où le malheureux qui a laissé échapper son pain doit renoncer à l’espoir de le retrouver jamais !... Oui, ah ! Ce n’est pas gai, tout cela ! Aussi, je me fais un sang ! Monsieur, j’ai maigri de vingt livres6, depuis que je ne suis jamais au ministère ! (Il relève son pantalon.) Regardez plutôt mes mollets, si on ne dirait pas des bougies. Et si vous pouviez voir mes reins ! Des vrais reins de chat écorché ; c’est lamentable. Tenez, monsieur (nous sommes entre hommes, nous pouvons bien nous dire cela), ce matin, j’ai eu la curiosité de regarder mon derrière dans la glace. Eh bien ! J’en suis encore malade, rien que d’y penser. Quel spectacle ! Un pauvre petit derrière de rien du tout, gros à peine comme les deux poings !... Je n’ai plus de fesses, elles ont fondu ! Le chagrin, naturellement ; les angoisses continuelles, les affres7 !... Avec ça, je tousse la nuit, j’ai des transpirations ; je me lève des cinq et six fois pour aller boire au pot à eau !...(Hochant la tête) Ah ! Ça finira mal, tout cela ; ça me jouera un mauvais tour.LE DIRECTEUR (ému) : Eh bien ! Mais, venez au bureau, monsieur Badin.MONSIEUR BADIN : Impossible, monsieur le directeur.LE DIRECTEUR : Pourquoi ?MONSIEUR BADIN : Je ne peux pas... Ça m’embête.LE DIRECTEUR : Si tous vos collègues tenaient ce langage...MONSIEUR BADIN (un peu sec) : Je vous ferai remarquer, monsieur le directeur, avec tout le respect que je vous dois, qu’il n’y a pas de comparaison à établir entre moi et mes collègues. Mes collègues ne donnent au bureau que leur zèle, leur activité, leur intelligence et leur temps ; moi, c’est ma vie que je sacrifie ! (Désespéré) Ah ! Tenez, monsieur, ce n’est plus tenable !LE DIRECTEUR (se levant) : C’est assez mon avis.MONSIEUR BADIN (se levant également) : N’est-ce pas ?LE DIRECTEUR : Absolument. Remettez-moi votre démission ; je la transmettrai au ministre.MONSIEUR BADIN (étonné) : Ma démission ? Mais, Monsieur, je ne songe pas à démissionner ! je demande seulement une augmentation.LE DIRECTEUR : Comment, une augmentation !MONSIEUR BADIN (sur le seuil de la porte) : Dame, monsieur, il faut être juste. Je ne peux pourtant pas me tuer pour deux cents francs par mois !Georges Courteline, Monsieur Badin, 1897.
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Bonjour je suis en 5ème pour un devoir d'anglais merci de m'aider :) Mon métier consiste à écrire des scripts de films. L’un des personnages de ton prochain film est un géant. Le metteur en scène te demande d’écrire une description complète du géant pour faciliter le casting du film. Respecte la structure présentée dans le mémo. et n’oublie pas, tu dois rédiger en anglais. voici l'exercice:1. nom du géant :2. : répondre à la question : What does he look like?a) Décrire le physique en général et décrire le visage(cheveux,yeux,nez,bouche) b) Insérer une comparaison avec–like ou like...................................................................c) Insérer une comparaison avec –sized ou size................................................................ 3. répondre à la question : What is he like?Choisir 2 adjectifs appropriés et pour chacun d’eux, écrire une phrase qui illustre l’adjectif choisi (par exemple si l’on choisit l’adjectif ‘strong’, la phrase illustrative pourrait être : ‘He can easily uproot a tree and throw it in the air like a spear.’a) Adjectif 1 (dans une phrase) b) Phrase illustrative 1 c) Adjectif 2 (dans une phrase) d) Phrase illustrative 2 e) Utiliser ou créer un simile = une comparaison avec un adjectif au comparatif d’égalité (‘as....as’) 4. : Décrire la 1er scène du film : C’est la nuit, le géant entre dans la forêt magique....Utiliser les 7 étapes pour complexifier la phrase on peut prendre exemple sur cette phrase :The giant walked into the forest
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