Bonjour pouvez vous m'aider je suis débordée je n'ais vraiment pas le temps de répondre(c'est simple pourtant) ! "Don Diègue Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !​N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie (1) ?​Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers​Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?​Mon bras, qu’avec respect toute l’Espagne admire,​Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,​Tant de fois affermi le trône de son roi,​Trahit donc ma querelle (2), et ne fait rien pour moi ?​Ô cruel souvenir de ma gloire passée !​Œuvre de tant de jours en un jour effacée !​Nouvelle dignité (3) fatale à mon bonheur !​Précipice élevé d’où tombe mon honneur !​Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,​Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?​Comte, sois de mon prince à présent gouverneur :​Ce haut rang n’admet point un homme sans honneur ;​Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne (4),​Malgré le choix du roi, m’en a su rendre indigne.​Et toi, de mes exploits glorieux instrument,​Mais d’un corps tout de glace (5) inutile ornement,​Fer (6), jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,​M’as servi de parade (7), et non pas de défense,​Va, quitte désormais le dernier des humains,​Passe, pour me venger, en de meilleures mains."   ___________ Notes : 1 - Infamie : déshonneur, honte.​2 - Querelle : cause.​3 - Nouvelle dignité : Don Diègue a été fait gouverneur du prince de Castille, motif de la colère du comte de Gormas qui l’a insulté. 4 - Insigne : remarquable, extraordinaire. 5 - Un corps tout de glace : un corps refroidi par la vieillesse (voir le vers : « Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers»).​6 - Fer : épée.​7 - Parade : parure (décoration inutile). Questionnaire :  Don Diègue, le père de Rodrigue, a été offensé par Dom Gomès, le père de Chimène. Il exprime sa douleur dans ce monologue. -En quoi cette scène est-elle un monologue ? -Cette scène fait-elle avancer l'action ? A quoi sert-elle ? -A qui et à quoi  Don Diègue s'adresse-t-il successivement dans les vers en gras ?  -Quels types de phrases trouve-t-on dans les vers qui ne sont pas en gras ? De quelle manière la ponctuation traduit-elle l'état de Don Diègue ?  -Quel était l'activité de Don Diègue ? Vous appuierez votre réponse par une citation du texte.  -Relevez le champ lexical de la vieillesse dans cette scène. En quoi ces mots expriment-ils le désespoir de Don Diègue ? -A quel objet le mot « fer » renvoie-t-il à la fin du texte ? Trouves-en un autre exemple dans ce texte, si possible. -Quelle décision Don Diègue prend-il ?  -Don Diègue reste-t-il abattu et désespéré à la fin de cette scène ? Expliquez. merci d'avance !
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bonjour pouvez vous m'aider c'est super IMPORTANT je suis perdue!!! Séance 4 - Comprendre le théâtre au XVIIème siècle Nicolas Boileau 1636-1711, Art poétique (chant III), les règles de la tragédie classique :  Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédir Un spectateur toujours paresseux d'applaudir, Et qui, des vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s'endort ou vous critique. Le secret est d'abord de plaire et de toucher Inventez des ressorts qui puissent m'attacher. Que dès les premiers vers, l'action préparée Sans peine du sujet aplanisse l'entrée. Je me ris d'un acteur qui, lent à s'exprimer, De ce qu'il veut, d'abord, ne sait pas m'informer, Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue, D'un divertissement me fait une fatigue. J'aimerais mieux encor qu'il déclinât son nom, Et dît : « Je suis Oreste, ou bien Agamemnon », Que d'aller, par un tas de confuses merveilles, Sans rien dire à l'esprit, étourdir les oreilles. Le sujet n'est jamais assez tôt expliqué. Que le lieu de la Scène y soit fixe et marqué. Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées, Sur la scène en un jour renferme des années. Là, souvent, le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage ; Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyable Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable. Une merveille absurde est pour moi sans appas : L'esprit n'est point ému de ce qu'il ne croit pas. Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose Les yeux, en le voyant, saisiraient mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux. Questions : Quels sont les temps et modes qui illustrent plus précisément l'intention du texte ? Quelles sont les deux objectifs principaux du dramaturge ? (Strophe 1) Relevez un exemple montrant que le locuteur met en garde le dramaturge contre les pièges à éviter pour ne pas ennuyer le spectateur. (Strophes 1 et 2) Au nom de quel principe les règles sont-elles édictées ? (Strophes 3) On a reproché au Cid de ne pas respecter certaines des règles ci-contre énoncées. Lesquelles ? Donnez des exemples. (Strophes 3, 4 et 5 - éléments en gras) Merci d'avance
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bonjour pouvez vous m'aider VRAIMENT je suis perdue !(c'est juste la question 3) svpp "Nicolas Boileau 1636-1711, Art poétique (chant III), les règles de la tragédie classique :  Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédir Un spectateur toujours paresseux d'applaudir, Et qui, des vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s'endort ou vous critique. Le secret est d'abord de plaire et de toucher Inventez des ressorts qui puissent m'attacher. Que dès les premiers vers, l'action préparée Sans peine du sujet aplanisse l'entrée. Je me ris d'un acteur qui, lent à s'exprimer, De ce qu'il veut, d'abord, ne sait pas m'informer, Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue, D'un divertissement me fait une fatigue. J'aimerais mieux encor qu'il déclinât son nom, Et dît : « Je suis Oreste, ou bien Agamemnon », Que d'aller, par un tas de confuses merveilles, Sans rien dire à l'esprit, étourdir les oreilles. Le sujet n'est jamais assez tôt expliqué. Que le lieu de la Scène y soit fixe et marqué. Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées, Sur la scène en un jour renferme des années. Là, souvent, le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage ; Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyable Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable. Une merveille absurde est pour moi sans appas : L'esprit n'est point ému de ce qu'il ne croit pas. Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose Les yeux, en le voyant, saisiraient mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux." (Soulignez les pronoms qui, dans la situation d'énonciation, désignent le destinataire de ce texte. Qui peut-il être, précisément )
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bonjour pouvez vous m'aider c'est super IMPORTANT je suis perdue!!!Séance 4 - Comprendre le théâtre au XVIIème siècleNicolas Boileau 1636-1711, Art poétique (chant III), les règles de la tragédie classique : Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédirUn spectateur toujours paresseux d'applaudir,Et qui, des vains efforts de votre rhétoriqueJustement fatigué, s'endort ou vous critique.Le secret est d'abord de plaire et de toucherInventez des ressorts qui puissent m'attacher.Que dès les premiers vers, l'action préparéeSans peine du sujet aplanisse l'entrée.Je me ris d'un acteur qui, lent à s'exprimer,De ce qu'il veut, d'abord, ne sait pas m'informer,Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue,D'un divertissement me fait une fatigue.J'aimerais mieux encor qu'il déclinât son nom,Et dît : « Je suis Oreste, ou bien Agamemnon »,Que d'aller, par un tas de confuses merveilles,Sans rien dire à l'esprit, étourdir les oreilles.Le sujet n'est jamais assez tôt expliqué.Que le lieu de la Scène y soit fixe et marqué.Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées,Sur la scène en un jour renferme des années.Là, souvent, le héros d'un spectacle grossier,Enfant au premier acte, est barbon au dernier.Mais nous, que la raison à ses règles engage,Nous voulons qu'avec art l'action se ménage ;Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompliTienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyableLe vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable.Une merveille absurde est pour moi sans appas :L'esprit n'est point ému de ce qu'il ne croit pas.Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'exposeLes yeux, en le voyant, saisiraient mieux la chose ;Mais il est des objets que l'art judicieuxDoit offrir à l'oreille et reculer des yeux.Questions :Quels sont les temps et modes qui illustrent plus précisément l'intention du texte ?Quelles sont les deux objectifs principaux du dramaturge ? (Strophe 1)Relevez un exemple montrant que le locuteur met en garde le dramaturge contre les pièges à éviter pour ne pas ennuyer le spectateur. (Strophes 1 et 2)Au nom de quel principe les règles sont-elles édictées ? (Strophes 3)On a reproché au Cid de ne pas respecter certaines des règles ci-contre énoncées. Lesquelles ? Donnez des exemples. (Strophes 3, 4 et 5 - éléments en gras)Merci d'avance
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