1) Relevez trois compléments circonstanciels de lieu et un complément circonstanciel de temps dans les trois première phrases. Précisez la nature des compléments et les verbes qu'ils complètent. 2 Ou et quand l'action ce passe t'elle ? "Nous étions un dimanche sur la grève, à l’éventail1 de la porte Saint-Thomas à l’heure de la marée. Au pied du château et le long du Sillon, de gros pieux enfoncés dans le sable protègent les murs contre la houle. Nous grimpions ordinairement au haut de ces pieux pour voir passer au-dessous de nous les premières ondulations du flux. Les places étaient prises comme de 5 coutume : plusieurs petites filles se mêlaient aux petits garçons. J’étais le plus en pointe vers la mer, n’ayant devant moi qu’une jolie mignonne, Hervine Magon, qui riait de plaisir et pleurait de peur. Gesnil se trouvait à l’autre bout, du côté de la terre. Le flot arrivait, il faisait du vent ; déjà les bonnes et les domestiques criaient : « Descendez, Mademoiselle ! descendez, Monsieur ! ». Gesril attend une grosse lame : lorsqu’elle s’engouffre entre les 10 pilotis, il pousse l’enfant assis auprès de lui ; celui-là se renverse sur un autre : celui-ci sur un autre : toute la file s’abat comme des moines de cartes, mais chacun est retenu par son voisin ; il n’y eut que la petite fille de l’extrémité de la ligne sur laquelle je chavirai qui, n’étant appuyée par personne, tomba. Le jusant l’entraîne ; aussitôt mille cris, toutes les bonnes retroussant leurs robes et tripotant dans la mer, chacune saisissant son marmot et lui 15 donnant une tape. Hervine fut repêchée ; mais elle déclara que François l’avait jetée bas. Les bonnes fondent sur moi ; je leur échappe ; je cours me barricader dans la cave de la maison : l’armée femelle me pourchasse. Ma mère et mon père étaient heureusement sortis. La Villeneuve (gouvernante) défend vaillamment la porte et soufflette l’avant-garde ennemie. Le véritable auteur du mal, Gesnil, me prête secours : il monte chez lui, et avec ses deux sœurs jette par les 20 fenêtres des potées d’eau et des pommes cuites aux assaillantes. Elles levèrent le siège à l’entrée de la nuit ; mais cette nouvelle se répandit dans la ville, et le chevalier de Chateaubriand, âgé de neuf ans, passa pour un homme atroce, un reste de ces pirates dont saint Aaron avait purgé son rocher
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19 POINT A CELUI/CELLE QUI REPOND. URGENT !! 1) Relevez trois compléments circonstanciels de lieu et un complément circonstanciel de temps dans les trois première phrases. Précisez la nature des compléments et les verbes qu'ils complètent. 2 Ou et quand l'action ce passe t'elle ? 3 Hervine: a. François est-il vraiment responsable de sa chute dans l'eau ? Développez bien votre réponse. 4 A partir de "François l’avait jetée bas" jusqu’à " et le chevalier de chateaubriand" a. Quel est le champs lexical employé dans ce passage. Relevez trois mots ou expression tirée de ce champ lexical. b. De quelle facon le narrateur raconte t il la suite des evenements ? Pour repondre, aidez vous de la reponse a la question precedente 5. Quelle reputation le narrateur s'est-t-il acquise a la suite de cet incident ? Citez deux expression du texte a l'appui de votre reponse. 6 Pour quelle raisons selon vous l'auteur a t il jugé necessaire ou interessant de relater ce souvenir precis ? REECRITURE: 1. "Hervine fut repêchée, mais elle déclara que François l'avait jetée bas." Recrivez cette phrase en remplacant Hervine par Francois et Gesril. 2 ..."il n'y eut que la petite fille de l'extremité de la ligne sur laquelle je chavirai qui n'etant appuyé par personne tomba. " Recrivez cette phrase en remplacant "la petite fille" par "les petites filles" "Nous étions un dimanche sur la grève, à l’éventail1 de la porte Saint-Thomas à l’heure de la marée. Au pied du château et le long du Sillon, de gros pieux enfoncés dans le sable protègent les murs contre la houle. Nous grimpions ordinairement au haut de ces pieux pour voir passer au-dessous de nous les premières ondulations du flux. Les places étaient prises comme de 5 coutume : plusieurs petites filles se mêlaient aux petits garçons. J’étais le plus en pointe vers la mer, n’ayant devant moi qu’une jolie mignonne, Hervine Magon, qui riait de plaisir et pleurait de peur. Gesnil se trouvait à l’autre bout, du côté de la terre. Le flot arrivait, il faisait du vent ; déjà les bonnes et les domestiques criaient : « Descendez, Mademoiselle ! descendez, Monsieur ! ». Gesril attend une grosse lame : lorsqu’elle s’engouffre entre les 10 pilotis, il pousse l’enfant assis auprès de lui ; celui-là se renverse sur un autre : celui-ci sur un autre : toute la file s’abat comme des moines de cartes, mais chacun est retenu par son voisin ; il n’y eut que la petite fille de l’extrémité de la ligne sur laquelle je chavirai qui, n’étant appuyée par personne, tomba. Le jusant l’entraîne ; aussitôt mille cris, toutes les bonnes retroussant leurs robes et tripotant dans la mer, chacune saisissant son marmot et lui 15 donnant une tape. Hervine fut repêchée ; mais elle déclara que François l’avait jetée bas. Les bonnes fondent sur moi ; je leur échappe ; je cours me barricader dans la cave de la maison : l’armée femelle me pourchasse. Ma mère et mon père étaient heureusement sortis. La Villeneuve (gouvernante) défend vaillamment la porte et soufflette l’avant-garde ennemie. Le véritable auteur du mal, Gesnil, me prête secours : il monte chez lui, et avec ses deux sœurs jette par les 20 fenêtres des potées d’eau et des pommes cuites aux assaillantes. Elles levèrent le siège à l’entrée de la nuit ; mais cette nouvelle se répandit dans la ville, et le chevalier de Chateaubriand, âgé de neuf ans, passa pour un homme atroce, un reste de ces pirates dont saint Aaron avait purgé son rocher .
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